- Zéro (journal)
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Zéro, fut un journal satirique durant les années cinquante.
Zéro fut un mensuel, créé en 1953 et dirigé par Jean Novi. Cette publication était vendue uniquement par colportage.
En janvier 1954[1], Cavanna devient collaborateur. Il réalise son premier travail pour le numéro 2 de "Zéro" en collaboration avec des dessinateurs célèbres tels que Fred et Lob et Cavanna, lui-même sous le pseudonyme de "Sépia". Cavanna va rapidement devenir rédacteur adjoint du mensuel satirique et en 1957 deviendra rédacteur en chef de Zéro.
Parmi les colporteurs apparaît bientôt un ex-engagé en Indochine française, Georges Bernier, que son efficacité comme vendeur mène au rang de directeur des ventes[2].
Par ailleurs, Jean Novi recourait à des textes recyclés de personnalités en vue, comme André Maurois, textes fournis par l'Agence parisienne de presse.
Jean Novi impose des limites au contenu du magazine.
En 1958, Jean Novi décide de rebaptiser « Zéro » pour l'intituler désormais "Les Cordées". La ligne éditoriale évolue et ne correspond plus aux idéaux de la majorité des participants.
Jean Novi meurt d’un infarctus quelques semaines plus tard, à l’âge de trente-huit ans. C’est sa femme, Denise Novi, qui devient directrice de Cordées.
Cavanna rêve d'un grand journal à l'humour plus corrosif. Cavanna et Fred vont convaincre Bernier de les rejoindre pour fonder un nouveau magazine satirique. Les Cordées ne survivront pas au départ de ses colporteurs et collaborateurs.
En mai 1960, Bernier annonce officiellement sa rupture avec la directrice de Cordées. Il rejoint l'équipe de Cavanna au 4, rue Choron, dans le IXe arrondissement de Paris. Quelque temps après, naîtra le magazine Hara-Kiri (mensuel), puis en 1969 de Hara-Kiri Hebdo qui deviendra ensuite Charlie Hebdo.
Liens externes
- http://www.caricaturesetcaricature.com/article-6334838.html
- http://www.actuabd.com/Hara-Kiri-Les-annees-bete-et-mechant
- http://www.harakiri-choron.com/articles.php?lng=fr&pg=108
Références
- Cf. Bête et méchant
- Zéro était vendu 200 francs (anciens), dont 100 revenaient au colporteur. Un bon vendeur arrivait à 40 ventes par jour, soit une rémunération très correcte de 4000 francs. Dès son arrivée, Georges Bernier réalise 80 ventes.
Catégories :- Presse écrite française disparue
- Presse satirique
- Titre de presse créé en 1953
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