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Xénogreffe
La xénogreffe désigne la transplantation d'un greffon (organe par exemple) où le donneur est d'une espèce biologique différente de celle du receveur. Le porc est l'un des meilleurs animaux donneurs d'organes pour l'humain, car il présente beaucoup plus d'avantages que le singe à être utilisé pour la xénogreffe. Des recherches ont notamment été entreprises à l'INRA, en France, sur des porcs transgéniques, qui auraient pu fournir des organes "humanisés".
Sommaire
Historique
En 1905, un chirurgien lyonnais, Mathieu Jaboulay, a tenté la première xénogreffe en essayant de transplanter un rein de chèvre sur une femme ayant accouché. Toutes les tentatives de xénogreffes se sont soldées par un échec du fait du rejet aigu de l'organe. [1]. Aux Etats-Unis, le docteur Keith Reemtsma a procédé à une douzaine de greffes de rein à partir d'un rein de chimpanzé en 1963. La survie la plus longue fut celle d'une jeune fille de 23 ans, qui survécut 9 mois, et put reprendre son travail d'institutrice durant cette période. On peut citer également les interventions du professeur Jules Traeger à Lyon. Plus récemment, cette technique a été utilisé pour greffer des valves cardiaques de porcs chez l'homme.
Les problèmes éthiques
En raison notamment du risque théorique de transmission de maladies virales animales à l'homme, la généralisation de cette méthode de greffe doit tenir compte d'une balance bénéfice/risque en termes de santé publique.
Sources
Notes et références
- ↑ [pdf] La Xénogreffe, enjeux et questions, Michèle Fellous in L'homme et le vivant, col Histoire et Société, PUF, 2004
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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