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Võ-Lâm
äLe Võ-Lâm est un art martial vietnamien.
Sommaire
Qu’est ce que le Võ-Lâm ?
Selon ses pratiquants, on pourrait comparer le Võ-Lâm à un grand arbre séculaire sur lesquels les différentes ligues ou fédérations d'arts martiaux, ne seraint que branches, brindilles, feuilles ou bourgeons.
Pour eux, la méthode des neuf dragons représenterait la technique des nombres, qui serait la plus complète depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Elle est la technique préliminaire de test, utilisé par tous les maîtres d’arts martiaux pour sélectionner leurs disciples.
Historique
Boxe des neuf dragons
Avant l'ère bouddhiste, au pays des Bonzes (Tâm-Tang), il existait une technique de boxe appelée Cuu-Long (Neuf Dragons). Cette boxe était pratiquée par beaucoup d’autochtones et particulièrement par les moines dont certains étaient maîtres en cet art.
Thap Bat La Han : les 18 règles de la boxe du Bouddha
Ce n’est qu'à l'ère bouddhiste que les maîtres ont envisagé de propager cette technique à travers le monde. Après s’être constitués en assemblée, ils décidèrent à l’unanimité de retenir la vertu et la technicité comme critères fondamentaux de leur enseignement.
Trois ans plus tard, les maîtres disciples mirent au point 18 techniques de combat. Après 13 ans de recherche et de perfectionnement, les nouveaux maîtres choisirent 18 noms de Bouddha pour nommer chacune de ces techniques. Une fois la règlementation de ces techniques établie, ils désignèrent 12 bonzes parmi les plus instruits et les plus vertueux pour dispenser l’enseignement de ces 18 techniques dites Thap Bat La Han (les 18 règles de la boxe du Bouddha). Au bout de six ans d’instruction et d’entraînement, ces derniers ont eu pour mission, chacun auprès d’une région différente, de propager leur savoir.
Les missionnaires
Les 12 missionnaires accomplirent leur tâche. Maître Pho Minh était aux Indes. Maître Pho Quang au Proche-Orient. Dans les pays prospères et en paix, les maîtres n’enseignèrent que le tir à l’arc et le Tai Chi Chuan. En Chine, pays en état de guerre permanent et de désordre social, le maître avait enseigné les arts martiaux. Dans ce pays la réussite fut grande tant sur le plan martial que spirituel.
Bodhidharma
Bien plus tard, c’est le maître missionnaire Bodhidharma qui apporta une structuration à l’ordre du Võ-Lâm. Après avoir séjourné dans le nord de la Chine, il décida d’émigrer définitivement au sud. Néanmoins avant de partir, il fonda une organisation basée sur les techniques du Võ-Lâm : la fédération Côm Lu An faisait partie de cette organisation dont l’un des disciples qui résidait sur le Mont Ma Duong était le fondateur de la branche des arts martiaux vietnamiens.
Parvenu dans le sud de la Chine, le maître missionnaire Bodhidharma se fixa définitivement sur le Mont Tung Son où il créa l'institut d'enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm. Ses disciples créèrent différentes fédérations :
- Au nord :
- Côn luân
- Không dong
- Bach liém
- Hông môn
- Au sud :
- Nga mi
- Thieu lâm
- Vo dang
- Bach hac
Une source, le Võ-Lâm
Malgré l’appartenance à l'une où l’autre de ces fédérations, tous disciples appartient bien à la même famille du Võ-Lâm. Ainsi le salut au fondateur reste identique.
Il est convenu par les maîtres au Viêt Nam, que toutes les fédérations où ligues actuelles des arts martiaux sont issues de la même source le Võ-Lâm. En particulier, les branches du Kung fu, du Taekwondo et du Karaté. Ce sont elles qui détiennent le plus de connaissances du concept vertus et techniques du Võ-Lâm. Certaines écoles sont en ligne directe avec le Võ-Lâm. Au Viêt Nam, l'école Tinh Võ-Ðao, en France l'école Võ-Lâm-Hoi Cửu-Long Võ-Đạo.
Selon la loi d'évolution, toute chose atteignant son apogée, verra progressivement son déclin. Depuis plusieurs siècles, le Võ-Lâm est tombé dans l'oubli des générations contemporaines. Selon ses partisans, aujourd'hui, il pourrait exister quelqu'un capable de connaître ou de détenir d'une manière complète les techniques du Võ-Lâm.
Conditions d’admission
Jadis, pour être un disciple du Võ-Lâm, c'est-à-dire pour prétendre à recevoir l’enseignement des arts martiaux, il fallait faire preuve de courage et relever bien des défis. Puis prêter serment devant l’autel des fondateurs.
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