- Trépied
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Un trépied, jadis appelé aussi servante[1], est un support à trois pieds, à usage domestique, artisanal ou professionnel.
Le trépied servait à l'origine à maintenir un récipient, chaudron, marmite ou moule à gaufres, au-dessus du feu, dans l'âtre, quand ceux-ci n'étaient pas suspendus à une crémaillère. Le fourneau offrait un autre mode de cuisson, à la fois plus confortable et plus hygiénique, sur lequel les récipients pouvaient se poser directement, ce qui a rendu le trépied inutile.
Sommaire
Dans l'Antiquité
Dans l'Antiquité classique, les trépieds, généralement en bronze, quelquefois en or, étaient des prix destinés à récompenser les vainqueurs aux épreuves sportives ou artistiques. A Delphes, la sibylle, puis les pythies s'asseyaient sur un trépied pour rendre leurs oracles. Le trépied est ainsi devenu un symbole de Delphes, mais on en a retrouvé également dans beaucoup d'autres cités (Athènes, rue des Trépieds) ou sanctuaires (le Ptoïon, en Béotie) de la Grèce antique. L'origine et la fortune de cet objet (au départ ustensile de cuisine?) ne sont pas bien connus.
Autre trépieds
Le trépied est aujourd'hui un tout autre instrument, puisqu'il est destiné à stabiliser un appareil (comme une caméra, l'instrument de mesure du géomètre, ou le radar des gendarmes contrôlant la vitesse des automobilistes) ou à installer un autre objet pour une utilisation plus ergonomique.
Ces trépieds modernes sont en métal léger, et d'un encombrement minimum, car ils sont pliables et munis de pieds rétractables et télescopiques (avec fixation rapide par ergot ou rotule de serrage).
Les photographes, professionnels ou amateurs, ont parfois besoin, par exemple, d'un trépied photographique
Notes et références
- Raymond Lecoq, Les Objets de la vie domestique. Ustensiles en fer de la cuisine et du foyer des origines au XIXe siècle, Berger-Levrault, 1979, 318 p., p. 180.
Voir aussi
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