- Techouva
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La techouva (hébreu תשובה « retour » ou « réponse») désigne le processus de repentance dans le judaïsme, tant dans la Bible hébraïque que dans la littérature rabbinique. Conformément à la pratique juive, une faute, une erreur, un acte interdit, peuvent être pardonnés sous réserve d'engager une démarche de techouva. Puisque aucun homme n’est parfait[1],[2] chacun se doit de porter en continu un regard critique sur son propre comportement afin de s’inscrire dans un processus de techouva.
Sommaire
Le processus de techouva
La techouva comprend les étapes suivantes:
- le pardon aux yeux de son prochain : si la faute a été commise contre autrui, il est nécessaire d’obtenir son pardon ;
- la confession : la faute doit être mise en mots, formulée ;
- le regret : l'entière conscience de la dynamique négative générée par la faute est nécessaire ;
- l’engagement pour le présent et le futur : prendre la résolution de ne plus jamais céder à cette tentation.
Les dernières étapes concernent exclusivement la relation entre l’homme et son créateur, contrairement à la première étape relative elle à la relation entre l’homme et son prochain : si la faute a été commise envers autrui, il s’avère indispensable d’obtenir le pardon de la victime. Le mal ne saurait être effacé par un rite. La responsabilité de l'homme à l'égard de l'homme est telle que le « Tout Puissant » n’est pas assez puissant pour l'annuler[3] Par exemple si on a humilié ou blessé quelqu’un, il est nécessaire de s’excuser auprès de lui et d’obtenir son pardon.
La techouva dans la Bible
Dans le contexte de la littérature biblique, la techouva est présentée comme le pré-requis fondamental dont dépend le salut tant collectif qu'individuel[4],[5],[6],[7],[8].
La techouva dans la littérature rabbinique
La grandeur et le pouvoir de la techouva
Le Talmud enseigne que « Là où se tient l'homme qui a fait techouva, même les justes parfaits ne sauraient tenir »[9]. La techouva permet en effet de puiser dans le mal l'énergie qui permettra que, selon le talmud, « les fautes deviennent des mérites »[10]. C'est ainsi que le pouvoir ultime de la techouva permet de sublimer le mal et de le transformer en bien.
Notes et références
- Eccl 7. 20
- 1Rois 7. 46
- Difficile liberté, Emmanuel Lévinas, page : à compléter
- Gn 4. 7
- Lv 4-5
- Dt 4. 30
- 1 R 8. 33-48
- Jon 2
- Talmud de Babylone, Bérechit Rabba, 34b
- Talmud de Babylone, Yoma, 86b
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Le Chandelier d'or, Josy Eisenberg et Rav Adin Steinsaltz
Sources
- (en) Cet article comprend du texte provenant de la Jewish Encyclopedia de 1901–1906, article « Repentance » par Kaufmann Kohler & Max Schloessinger, une publication tombée dans le domaine public.
Catégories :- Loi ou rituel du judaïsme
- Droit religieux
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