- Sì, Mi chiamano Mimì
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Sì. Mi chiamano Mimì
«Sì. Mi chiamano Mimì» est un air d'opéra pour soprano de La Bohème de Puccini chanté par le rôle féminin principal. Les librettistes sont Giuseppe Giacosa et Luigi Illica. Ils se sont inspirés des Scènes de la vie de bohème, un roman d’Henri Murger, et de son adaptation théâtrale, La Vie de bohème.
Mimì répond à l'invitation de Rodolfo, son voisin qu'elle vient de rencontrer pour la première fois, de lui révéler qui elle est. Cet air se situe ainsi au cours du premier tableau, juste après le fameux air pour ténor Che gelida manina, en symétrie.
Texte
Paroles originales (italien) Traduction Mimì Sì. Mi chiamano Mimì,
ma il mio nome è Lucia.
La storia mia è breve.
A tela o a seta
ricamo in casa e fuori...
Son tranquilla e lieta
ed è mio svago
far gigli e rose.
Mi piaccion quelle cose
che han sì dolce malìa,
che parlano d'amor, di primavere,
di sogni e di chimere,
quelle cose che han nome poesia...
Lei m'intende?
Mi chiamano Mimì,
il perché non so.
Sola, mi fo
il pranzo da me stessa.
Non vado sempre a messa,
ma prego assai il Signore.
Vivo sola, soletta
là in una bianca cameretta:
guardo sui tetti e in cielo;
ma quando vien lo sgelo
il primo sole è mio
il primo bacio dell'aprile è mio!
Germoglia in un vaso una rosa...
Foglia a foglia la spio!
Cosi gentile il profumo d'un fiore!
Ma i fior ch'io faccio,
Ahimè! non hanno odore.
Altro di me non le saprei narrare.
Sono la sua vicina che la vien fuori
d'ora a importunare.Mimì Oui. On m'appelle Mimì,
Mais mon vrai nom est Lucia.
Mon histoire est brève.
Sur de la toile, sur de la soie,
Je brode chez moi ou dehors.
Je suis tranquille et heureuse.
Mon passe-temps,
c'est faire des lys et des roses.
Elles me plaisent, ces choses
qui ont ce charme si doux,
qui parlent d'amour, de printemps,
de songes et de chimères :
ces choses que l'on nomme poésie.
Me comprenez-vous?
On m'appelle Mimì,
Et j'en ignore le pourquoi.
Seule, je me prépare
pour moi-même mon déjeuner.
Je ne vais pas toujours à la messe,
Mais je prie beaucoup le Seigneur.
Je vis seule, toute seule.
Depuis une petite chambre blanche,
Je regarde les toits et le ciel.
Mais lorqu'arrive le dégel
Le premier soleil est à moi,
Le premier baiser d'avril est à moi.
Quand bourgeonne une rose dans un vase,
Feuille après feuille, je la guette.
Comme il est léger, le parfum d'une fleur !
Mais les fleurs que je fais,
Hélas !, n'ont pas d'odeur.
Je ne saurais vous en dire davantage sur moi.
Je suis votre voisine
Qui, à une heure indue, vient vous importuner.Liens externes
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