- Sénéchausée angevine de La Flèche
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Sénéchaussée de La Flèche
La Sénéchausée de La Flèche est une juridiction territoriale créée en 1595 dans la province d'Anjou.
Localisation de la sénéchaussée de La Flèche au sein des sénéchaussées de l'Anjou
La sénéchaussée de La Flèche remonte à 1595. Le siège du présidial fut installé dans la cité fléchoise qu'en 1597.
En 1599 fut attribuée à ce siège la justice temporelle de la Prévôté d'Anjou, qui appartenait au chapitre de Saint-Martin de Tours.
La sénéchaussée de La Flèche s’étend dans le Haut-Anjou, sur une superficie de 748 km² et comprend trente paroisses.[1]
La Flèche était le chef-lieu d'une des six terres d'élections de la province d'Anjou.
La Flèche présidait un des seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel de l'Anjou. Sous l'Ancien Régime, les fonds judiciaires de l’Anjou faisaient partie des pays de « grande gabelle.
Trois famille de la grande noblesse se succèda à la tête de cette sénéchaussée de La Flèche.[2]- Les Bourbon au XVIe siècle ;
- Les Daillon du Lude au XVIIe siècle ;
- Les Choiseul-Praslin au XVIIIe siècle.
Lors de la Révolution française, la sénéchaussée de La Flèche, comme toutes les subdivisions administratives de l'Ancien Régime, fut défaites. Son territoire fut annexé par le tout nouveau département de la Sarthe. Depuis cette époque, cette partie de l'Anjou ou Haut-Anjou, réunit à la Sarthe est surnommé le Maine angevin.
Voir aussi
Sources
- ↑ Durand Yves, Vivre au pays au XVIIIe siècle : Essai sur la notion de pays dans l’ouest de la France, Éditions Presses Universitaires de France, Paris : 1984
- ↑ L. de La Roque et E. de Barthélémy, Catalogue des gentilshommes d’Anjou et du Pays saumurois, Éditions Dentu-Aubry, Paris : 1864
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