Sous-commandant Marcos

Sous-commandant Marcos
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Sous-commandant Marcos
Le sous-commandant Marcos en 2001 pendant la Marche de la couleur de la Terre (Marcha del Color de la Tierra).
Le sous-commandant Marcos en 2001 pendant la Marche de la couleur de la Terre (Marcha del Color de la Tierra).

Surnom Delegado Zero
Naissance 1957
Tampico, Tamaulipas, Mexique
Allégeance Armée zapatiste de libération nationale
Années de service 1994 -
Conflits Révolte au Chiapas
Faits d'armes Prise de San Cristóbal de las Casas (1994)

Rafael Sebastián Guillén Vicente, dit le « sous-commandant Marcos »[1] (en espagnol : Subcomandante Marcos), est né en 1957 — la date précise est inconnue, bien que certaines sources parlent du 19 juin[2],[3],[4], ou du 19 juillet[5],[6] — à la Beneficiencia española, un hôpital privé de la ville de Tampico (au nord-est du Mexique). Ses parents sont des émigrants originaires de Zamora en Espagne. Alfonso Guillén, son père, a fait fortune grâce à un commerce de vente de meubles qu'il développa. Appelé, dans le cadre de La Otra Campaña (l'« Autre Campagne », mouvement civil lancé à l'initiative des zapatistes, en 2006, pour se démarquer de la campagne électorale mexicaine), El Delegado Zero (le délégué zéro), il est le dirigeant principal et porte-parole de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN), groupe armé révolutionnaire mexicain, dont les membres sont actifs au Chiapas depuis leur soulèvement en 1994. Blanc d'origine espagnole revendiquant de combattre à l'origine pour les indigènes et la justice sociale, il s'est également rapproché du mouvement altermondialiste[réf. nécessaire].

Sommaire

Le sous-commandant Marcos

Le sous commandant Marcos se serait initié [Quand ?] aux enseignements de la théologie de la libération à l'institut culturel de Tampico et aurait commencé l'élaboration de son « engagement social ». À 20 ans, en 1977, il décide de poursuivre des études de philosophie et de lettres. Il termine sa licence en trois ans (au lieu de cinq habituellement)[réf. nécessaire] et le président José López Portillo lui remit personnellement la médaille Gabino Barreda, honorant les meilleurs étudiants de l'UNAM [réf. nécessaire]. À cette époque, Guillén Vicente étudie des écrits de Louis Althusser, de Michel Foucault, de Karl Marx et de Friedrich Engels, auxquels il déclare toutefois préférer le Don Quichotte de Miguel de Cervantes[7]. Au début des années 1980, il fit quelques séjours au Chiapas afin de travailler à l’organisation de projets de santé, de syndicats de travailleurs et à la mise en place de cours de premiers soins et de communication radio [réf. nécessaire].

En 1983, Guillén Vicente se voit offrir un poste de professeur en Sciences et Arts[Où ?]. On[Qui ?] dit qu'à cette époque s'était constitué au sein de l’université un noyau de professeurs révolutionnaires qu'il fréquenta. Ses idées révolutionnaires le poussent dès février 1984 à remettre sa démission et à s’engager résolument dans ce qu’il pense être la praxis.[réf. nécessaire]

Quand il rejoint, en 1984, l’EZLN, formée un an auparavant, Marcos aurait occupé le cinquième poste en importance dans la hiérarchie militaire zapatiste. L’EZLN était alors conduite par Fernando Yáñez, alias Raúl o Germán. En janvier 1993, le Comité clandestin révolutionnaire indigène - commandement général (CCRI-CG) des forces zapatistes le nomme chef de l’armée zapatiste[réf. nécessaire]. Depuis le soulèvement zapatiste de 1994, il est de surcroît porte-parole des forces zapatistes et du Comité clandestin révolutionnaire indigène de l’Armée zapatiste de libération nationale. Marcos a fait évoluer son discours au fil des années, passant du marxisme à l'altermondialisme sans pour autant déposer les armes de la critique sociale. [réf. nécessaire].

En 1995, le président mexicain, Ernesto Zedillo, révèle que le sous-commandant Marcos est un ancien professeur de l'Université nationale autonome du Mexique, Rafael Sebastián Guillén Vicente. Cela a été confirmé par son père[8] et par sa sœur Mercedes del Carmen Guillén Vicente (membre du PRI, procureur général de justice et ex-secrétaire générale[9] de l'État de Tamaulipas) [10]

Littérature

Le sous-commandant Marcos a publié en 2005 un roman d'aventures à quatre mains avec l’auteur espagnol (Paco Ignacio Taibo II, Des morts qui dérangent[11].

Bibliographie

  • Bibliographie émanant uniquement de l'EZLN ou de sympatisants :
  • Mexique, calendrier de la résistance, Rue des Cascades, Paris, 2007 (ISBN 978-2-9170-5100-9)
  • Des morts qui dérangent roman Paco Ignacio Taibo II et le Sous-commandant Marcos, (titre original en espagnol : Muertos incómodos) Éd. Payot et rivages 2005
  • Don Durito de la forêt lacandone, (fiction romanesque) Éditions de la mauvaise graine, Lyon, 2004 (ISBN 2-9150-1308-X)
  • Depuis les montagnes du sud-est du Mexique. Ouvrage collectif
  • Contes Maya, l'Esprit frappeur, Paris, 2001 (ISBN 2-8440-5155-3)
  • Chiapas : Le Sud-Est en deux vents, un orage et une prophétie in Coffret dix textes contre, Mille et une nuits, Paris, 1996 (texte en français disponible en archive)
  • Ya basta!
    • tome 1, Les insurgés zapatistes racontent un an de révolte au Chiapas, Dagorno, Paris, 1996 (ISBN 2-9100-1933-0)
    • tome 2. Vers l'internationale zapatiste, Dagorno, Paris, 1996 (ISBN 2-9100-1934-9)
  • Bibliographie critique :

Communiqués parus isolément

Sur le sous-commandant Marcos et l'EZLN

  • L'Autonomie, axe de la résistance zapatiste, Raúl Ornelas Bernal, Rue des Cascades, Paris, 2007 (ISBN 978-2-9170-5101-6)
  • EZLN : 20 et 10, le feu et la parole. Gloria Muñoz Ramírez, éd. Nautilus, Paris, 2004
  • Marcos, le Maître des Miroirs, Manuel Vázquez Montalbán, Mille et une nuits
  • Sous-commandant Marcos, la géniale imposture, Bertrand de la Grange, Maite Rico, Plon/Ifrane, 1998
  • Le rêve zapatiste, Yvon Le Bot entretien avec le sous-commandant Marcos, éd. du Seuil, Paris, 1997 (ISBN 2-0203-1011-2)
  • Marcos, la dignité rebelle - Entretien avec le sous-commandant Marcos, Ignacio Ramonet avec le sous-commandant Marcos

Notes et références

  1. la jornada semanal du 15 février 1996
  2. (es) « El subcomandante Marcos cumple medio siglo », El País, 19 juillet 2007.
  3. (es) Diego Cevallos, « La guerrilla se pone cana », rebelion.org, 3 janvier 2007.
  4. (es) Javier Espinosa, « La verdadera historia del subcomandante Marcos », El Mundo, 26 février 1995.
  5. (es) « El “subcomandante Marcos”, un mito en crisis, cumple 50 años », Terra, 19 juillet 2007.
  6. (es) « El subcomandante Marcos cumple 50 », 20minutos.es, 19 juillet 2007
  7. Voir l'entretien de Raymundo Reynoso avec le sous-commandant Marcos en novembre 2006, traduit par Ángel Caído sur le site du CSPCL
  8. Cimanonicias du 17 novembre 2000
  9. http://sitl.diputados.gob.mx/LXI_leg/curricula.php?dip=369
  10. http://www.agborderconference.org/files/tamaulipas-bio-en.pdf
  11. (fr) El Sub et Taibo II : un polar à quatre mains, Le Monde.
  12. La quatrième guerre mondiale a commencé, par le sous-commandant Marcos, paru dans Le Monde diplomatique.

Sources

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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