- Royaume du Ouaddaï
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Le royaume du Ouaddaï est un ancien État localisé dans l'État actuel du Tchad. Il n'existe plus aujourd'hui en tant qu'entité politique indépendante, mais seulement comme chefferie traditionnelle en relation avec les autorités administratives tchadiennes modernes.
Sommaire
Historique
Origine
Le prince Abd al-Karim peut être considéré comme le fondateur du royaume Ouaddaï, au début du XVIIe siècle[1]. Le Royaume a existé jusqu'en 1912.
Organisation politique et administrative
Le Kollak
Le roi du Ouaddaï est appelé Kollak, qui signifie Le grand dans la langue des Maba, les habitants du Ouaddaï. Du fait de l'islamisation du royaume, il porte le titre officiel de Amir Al Mouminine, qui signifie Commandeur des croyants en arabe.
Les notables étrangers à la famille royale
Il y a beaucoup de notables étrangers qui ont contribuer au développement du royaume du Ouaddaï surtout après le transfert de la capitale à Abéché. Il s'agit des populations de l'Afrique de l'Ouest notamment des Peuls, Haoussa, Bornous. Aussi des populations venus de la Libye sans compter l'apport très important fourni par la communauté soudanaise appelée par les autochtones Djallaba.
La contribution et l'apport de cette communauté est extrêmement significatif et sans commune mesure dans des domaines divers : le premier tchadien ayant obtenu son doctorat en théologie à l'université Al Azhar est l'imminent Dr Cheikh Oulech Aouda, qui a enseigné beaucoup des ressortissants de la région, il a créé en 1935 l'Institut Islamique d'Amsiogo qui sera dirigé son disciple et cousin Salah Idjémy, imam de ladite qui a été inaugurée vers les années 1900 est spécialiste en Charia, lui aussi a étudié à AL Azhar en Egypte.
Cheikh Ahmat Taha chef de canton d'abéché rural est un excellent leader, étonné par sa gestion, les colons ont proposé de le nommé Sultan même mais fort de sa culture de personnalité et de la famille qui a été bien accueilli par les autochtones a décliné l'offre.
Dans le commerce, la famille Cheikh Hissein a brillé voire excellé dans ce domaine à Abéché sans compter les richissimes Abdel Madjid Taha et Moussa Abdel Mouti qui ont migré vers fort Lamy dans les années 40.
Organisation territoriale
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
Lien externe
- (ar) Sultanat du Ouaddaï
Bibliographie
- Annie M.-D. Lebeuf, Les populations du Tchad (Nord du 10e parallèle), L'Harmattan, Paris, 2006 (ISBN 2-296-00447-4)
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