Rhonchopathie chronique

Rhonchopathie chronique

Rhonchopathie chronique

C'est en 1986 que l'équipe pluridisciplinaire du Laboratoire de Recherche, que dirigeait le Professeur Claude-Henri Chouard, ORL de l'Hôpital Saint-Antoine à Paris, remarqua que :

  • d’une part, bien des ronfleurs ordinaires présentaient, sur un mode mineur, la plupart des signes du SAS confirmé,
  • tandis que, d’autre part, le ronflement se retrouvait de façon constante dans ces syndromes.

C’est pourquoi celui-ci proposa le terme de Rhonchopathie Chronique, pour définir cette maladie d'origine plurifactorielle, souvent bénigne mais parfois fort grave.

Sommaire

Origine du terme

Le conseil d’un helléniste fut pris pour choisir de terme. Ce spécialiste insista sur l’importance des 4 « h » dans l’orthographe de cette maladie nouvelle. Car le bruit nocturne respiratoire du ronflement est bien différent de celui des « roncus », dont parlent les pneumologues pour définir le bruit respiratoire léger, nocturne ou diurne, que font en se déplissant les alvéoles broncho-pulmonaires, plus ou moins encombrées de sécrétions.

Historique

Simultanément le geste chirurgical fut bien codifié. Grâce à son expérience, l’équipe de Saint-Antoine pût démontrer que ce traitement représentait une alternative raisonnable, dans beaucoup de cas, à la ventilation nocturne en pression positive, qui, entre temps avait été mise au point par Sullivan en 1983. Celle-ci, jusque-là, paraissait le seul traitement efficace des conséquences physio-pathologiques de cette obstruction chronique des voies respiratoires supérieures caractéristique de la maladie.

Dès lors sous l'influence des nombreuses équipes qui s'intéressèrent à cette affection nouvelle, les études se multiplièrent. Elles montrèrent, notamment en France, la grande diversité des manifestations cliniques, des conséquences physio-pathologiques, et des possibilités thérapeutiques de cette affection.[réf. nécessaire]

Bibliographie

  • (en) Reversal of obstructive sleep apnea by continuous positive airways pressure applied through the nares., C. Sullivan, M. Berton-Jones, F. Issa et L. Eves, The Lancet, 1981, n° 8 225 : 862-865.
  • La Rhonchopathie Chronique ou Ronflement : aspects cliniques et indications thérapeutiques., C.-H. Chouard, H. Valty, B. Meyer, F. Chabolle, B. Fleury, R. Véricel, O. Laccourreye et P. Josset, Ann. d'Otolaryng., Paris, 1986, n° 103 : 319-327.
  • Résultats cliniques du traitement chirurgical dans 1 222 cas de rhonchopathie chronique., C.-H. Chouard ,B. Meyer, F. Chabolle et B. Fleury, Ann. d'Otolaryng., Paris, 1990, n° 107 : 154-158.


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