- Reconnaissance académique en Belgique des diplômes obtenus à l'étranger
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La reconnaissance académique est une confirmation officielle de l’équivalence de deux diplômes. Il n’y a pas de différence de procédure entre les diplômes obtenus dans l’Espace Économique Européen et les autres pays. Toutefois, la reconnaissance des diplômes pour les citoyens de l'Union est rendue obligatoire.
Sommaire
Conditions
En communauté française de Belgique
Les critères pour la reconnaissance académique sont :
- Les structures de l’enseignement à l’étranger
- Le niveau de l’institution
- Le niveau de la formation
- La durée de la formation - ceci signifie que pour obtenir la reconnaissance académique, la durée des études à l’étranger doit être équivalente à la durée en Belgique.
Les documents à fournir pour l’introduction de la demande de reconnaissance varient suivant le pays d’origine du candidat.
- Pour les études secondaires terminées. Les frais de procédure s’élèvent à 124 €.[réf. nécessaire]
- Pour des études partielles à 25 €.[réf. nécessaire]
Le délai pour l’obtention sera, sur base d’un dossier complet, 1 mois (2 mois en cas de période de forte demande).
Pour une reconnaissance de l’enseignement supérieur, les frais de procédure s’élèvent à 123,95 €. La procédure sera clôturée sur base d’un dossier complet après maximum 4 mois.
Aide financière
La Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers est une association sans but lucratif en Belgique francophone qui a pour but notamment d'intervenir financièrement dans la prise en charge de ces frais de procédure pour la procédure d’équivalence exigée par la Communauté française pour les réfugiés et les étrangers qui ont des difficultés momentanées financières de pouvoir honorer ces frais[1]. Toutefois, le terme étranger pourrait dans ce contexte se comprendre comme étranger à la citoyenneté européenne: Les conditions posées par le droit national pour l'octroi d'une aide couvrant les frais d'entretien des étudiants doivent être indépendantes de la nationalité des citoyens de l'UE[2].
Note sur le contexte de l'Union européenne
Lorsqu'un ressortissant communautaire qui possède des titres qui lui donnent le droit d'exercer (la médecine) dans un État membre transfère sa résidence dans un autre État membre et demande l'autorisation d'exercer la médecine dans ce second État membre mais que la reconnaissance des titres en cause n'est pas obligatoire pour ce second État membre en application des dispositions pertinentes du droit communautaire, l'article 52 du traité CE (devenu, après modification, article 43 CE) impose à ces autorités de prendre en considération l'ensemble des titres et de l'expérience pertinente de ce ressortissant lorsqu'elles examinent la question de savoir s'il y a lieu d'accorder une telle autorisation.
Si ces titres et expérience ne correspondent pas pleinement aux exigences nationales, les autorités de ce second État membre doivent donner à l'intéressé la possibilité de fournir la preuve qu'il possède les connaissances et qualifications manquantes, mais sans imposer des contrôles qui ne sont pas proportionnés à cet effet.
Si, sur la base de l'évaluation qui est faite, l'autorisation est refusée, ce refus doit être motivé sous une forme qui indique clairement les motifs sur lesquels il est fondé et être susceptible de faire l'objet d'un contrôle juridictionnel permettant de vérifier sa légalité par rapport au droit communautaire[3].
Voir aussi
Références
- Ciré asbl
- Affaire 62003C0209: The Queen, à la demande de Dany Bidar contre London Borough of Ealing et Secretary of State for Education and Skills
- «Décision préjudicielle – High Court of Justice (England & Wales), Queen’s Bench Division (Administrative Court) – Interprétation de l’article 12 CE – Accès à l’enseignement universitaire – Aide accordée aux étudiants sous la forme d’un prêt à un taux d’intérêt favorable (prêt étudiant) – Disposition limitant l’octroi de tels prêts aux étudiants établis sur le territoire national»
Liens externes
Catégorie :- Équivalence de diplôme
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