- Pyrogravure
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La pyrogravure, tout comme la sculpture, consiste à dessiner sur un objet en creusant sa surface. Ce système de gravure n'est pas destiné à transposer le résultat sur un autre support par encrage, mais à dessiner par une brûlure qui changera la couleur du support et le creusera. Comme pour la gravure, il désigne également la technique et le résultat obtenu.
Sommaire
Technique
Par ses moyens simples et ancestraux[réf. nécessaire], il est l'un des arts primitifs apte à la confection d'objets rituels ou usuels car son support en bois n'a pas l'exigence de la planéité : calebasse, bois flotté, bouteille, vase, assiette.
À l'aide d'un fer à pyrograver ou d'un outil chauffé au rouge, le pyrograveur dessine sur le bois. Les formes apparaissent par l'action du feu sur le bois aux endroits voulus.
Aujourd'hui, l'emploi d'un fer électrique[1], à pannes de différentes formes et interchangeables, rend cette technique facile d'accès sans pour autant être réservée aux enfants. Dotés d’un ajustement de température réglable très précisément et d'embouts beaucoup plus fins, ces outils permettent d’atteindre un niveau de définition très élevé. La variation de chaleur permet également d’obtenir plusieurs niveaux de teintes sur le bois et de graver sur d’autres types de support plus sensibles comme le cuir, le liège et même le papier.
La pyrogravure est surtout employée dans la décoration ; des objets en bois brut, souvent tournés, et de différentes formes sont disponibles pour les amateurs. On peut aussi trouver des pyrogravures sur cuir. Il est possible d'accommoder celle-ci de couleurs réalisées par émaillage à froid.
Historique
En 1888, Manuel Périer présente un appareil à graver. Son principe est issu du cautérisateur du docteur Paquelin. L'appareil a ensuite connu des améliorations importantes.
Galerie de photos
Bibliographie
- A. Béguin : Dictionnaire technique de l'estampe, Bruxelles, 1977
Liens externes
Notes
- analogue à un fer à souder
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