- Polymnie
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Cet article concerne la muse grecque. Pour l'île des Seychelles, voir Île Polymnie.
Dans la mythologie grecque, Polymnie ou Polhymnie (en grec ancien Πολυμνία / Polumnía ou Πολύμνια / Polúmnia, « nombreux chants, aux chants multiples, abondance, bonne chère ») de Polyhymnie (Πολυύμνια / Polumnia, nom composé de deux mots grecs qui signifient beaucoup et hymne ou chanson) est la muse de la Rhétorique. On lui prêtait la faculté d'inspirer les aèdes et auteurs des poèmes et des récits les plus admirables. Elle est couronnée de fleurs, quelquefois de perles et de pierreries, avec des guirlandes autour d'elle, et habillée de blanc. Sa main droite est en action comme pour haranguer, et elle tient de la main gauche tantôt un sceptre, tantôt un rouleau sur lequel est écrit le mot latin suadere, persuader.
Elle est parfois considérée comme la mère d'Orphée et d'Éros.
Muse du chant, Polymnie est utilisée dans la poésie, comme dans ce poème de Paul Claudel, dans la première des Cinq Grandes Odes[1] : « Et maintenant, Polymnie, ô toi qui te tiens au milieu de tes sœurs, enveloppée dans ton long voile comme une cantatrice, / Accoudée sur l'autel, accoudée sur le pupitre, / C'est assez attendu, maintenant tu peux attaquer le chant nouveau ! maintenant je puis entendre ta voix, ô mon unique ! »
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Lien externe
Notes et références
- 1910, NRF, Gallimard.
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