- Photo-guide naturaliste sous-marin du lagon de La Reunion
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Photo-guide naturaliste sous-marin du lagon de La Réunion
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Sommaire
Introduction
L'île de La Réunion (département d'outre-mer français de l'océan Indien), île volcanique en forme de cône, se caractérise par une surface de lagons relativement faible, à l'inverse des atolls du Pacifique. Les platiers sont étroits et les tombants en arrière des barrières coralliennes plongent rapidement à des profondeurs importantes. S'il existe plusieurs lagons de petite taille, le principal se situe dans l'ouest de l'île, dans la région de Saint-Gilles, et a une superficie de quelques kilomètres carrés. Il est protégé par la réserve naturelle nationale marine de La Réunion depuis février 2007.
Au niveau de la faune, les récifs coralliens de La Réunion, aussi bien au niveau des platiers que des barrières, sont dominés par une espèce de corail branchu du genre Acropora (famille des Acroporidae). La décomposition des débris de coraux morts de l'avant-platier (près des plages) est essentiellement assurée par deux espèces d'holothuries (échinodermes) : l'holothurie noire (Holothuria leucospilosa) et le cordon mauresque (Synapta maculata).Guide photos
Vue générale
Éponges
Très peu d'espèces d'éponges colonisent le platier : Cliona inconstans et Axinella sp. sont les principales.
Cnidaires
Les cnidaires regroupent les anémones de mer, les méduses et les coraux. Ces derniers, s'ils sont dominés ici par une espèce branchue du genre Acropora, n'en sont pas moins représentés par plusieurs dizaines d'espèces (acropores branchus ou tabulaires, porites, coraux cerveau, coraux champignons non fixés, etc.).
Corail tabulaire (Acropora sp.)
Échinodermes
Les échinodermes (étoiles de mer, holothuries, oursins) sont très présents dans toutes les zones du lagon. Les holothuries, notamment le cordon mauresque (Synapta maculata) et l'holothurie noire (Holothuria leucospilota), sont les grands nettoyeurs du récif. Ils se nourrissent de coraux morts qu'ils décomposent et dont les déjections vont constituer les nouveaux sédiments. Le cordon mauresque, de par son allure de serpent, peut parfois effrayer les baigneurs, mais cet animal est totalement inoffensif et ses mouvements sont d'une lenteur extrême.
Cordon mauresque (Synapta maculata, Holothurie)
Oursin commun (Echinometra mathaei) & oursin indéterminé
Nudibranches
Mollusques
Banc de calmars
Bénitier (Tridacna squamosa)
Crustacés
Poissons
Algues
Du fait qu'il s'agisse d'un récif corallien, les algues sont relativement peu fréquentes. Ça et là, sur le sédiment entre les récifs d'acropores, on rencontre de petites étendues d'une plante à fleur redevenue marine, la Syringodium isoetifolium (Alismatales), équivalent tropicale de notre posidonie méditerranéenne. La turbinaire (Turbinaria ornata) est également bien présente.
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