- Aphrodisie (Carie)
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Aphrodisias
Aphrodisias (en grec: Ἀφροδισιάς) est une petite cité antique de Carie, en Asie Mineure. Le site archéologique est situé près du village contemporain de Geyre, en Turquie, à environ 230 km d'İzmir.
Aphrodisias doit son nom à Aphrodite, la déesse grecque de l'amour, qui avait dans le sanctuaire de la ville son unique statue de culte, l'Aphrodite d'Aphrodisias.
L'antique Aphrodisias ne fut redécouverte qu'au... XXe siècle, par les archéologues. Surtout à partir de 1961, lorsque l'un d'entre eux, Kenan Erim, un Turc formé aux États-Unis, décida de consacrer sa vie à la résurrection de la belle endormie. Lorsque les premiers experts sont venus, le site était recouvert par un village. Ils ont retrouvé quelques fragments de statues et des sarcophages encastrés dans les murs des maisons... ou servant d'enclos pour les chèvres.
Sommaire
Site
Selon l'historien byzantin Stephanus, la ville a été fondée par les Lélèges son nom changera en Lelegonopolis, Megalopolis et Ninoe pour prendre le nom de d'Aphrodisias au IIIe siècle av. J.-C.. C'est un tremblement de terre suivi d'inondation au IVe siècle qui détruira la majeure partie de la cité
Le christianisme mit fin au culte d'Aphrodite. La ville sera rebaptisée Stavrapolis (Cité de la Croix). Le temple sera transformé en église.[1]
De nombreux bâtiments ont été découvert notamment :
- Un théâtre datant de 27 av. J.-C. qui pouvait accueillir 8 000 spectateurs. Il possédait une scène décorée d'une double colonnade. Il fut agrandi et restauré au IIe siècle apr. J.-C. pour permettre l'accès aux animaux et au gladiateurs. Au VIIe siècle, il fut détruit par un séisme. La scène avait un portique dorique dont on peut attribuer la construction à Zoïlos, esclave d'Octave.
- Des portiques.
- Les bains d'Adrien.
- L'Odéon.
- Le temple d'Aphrodite.
- Un stade datant du Ier apr. J.-C.. C'est l'un des mieux conservé de toute cette période. Il mesure 270 m sur 60 m et pouvait accueillir 30 000 spectateurs.
- Le Tétrapylon, le Sébasteion[2]. Les arches du Tétrapylon, « quatre portes » en grec, reposent sur seize colonnes. Situé à un carrefour, ce monument marquait, pour les pèlerins, l'accès au sanctuaire d'Aphrodite. Le tétrapylon date du IIe siècle apr. J.-C.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Erim, Kenan T., "Aphrodisias, Awakened City Of Ancient Art", National Geographic Magazine, June, 1972.
- (en) Erim, Kenan T., "Aphrodisias", Net Turistik Yayinlar A.S., 1990. ISBN 975-479-063-9.
- (en) Erim, Kenan T., Aphrodisias: City of Venus Aphrodite, 1986 (New York: Facts on File)
- (en) MacDonald, David (1992) The Coinage of Aphrodisias (London: Royal Numismatic Society)
- (en) Roueche, Charlotte, Erim, Kenan T., (Editor), "Aphrodisias Papers: Recent Work on Architecture and Sculpture", Journal of Roman Archaeology Supplementary Series, 1991.
- (en) Ratté, Christopher, "Archaeological Computing at Aphrodisias, Turkey", Connect, Humanities Computing, New York University, Summer 1998.
Références
- ↑ Aphrodisias
- ↑ Turquie guides bleus aux éditions Hachette tourisme
Liens externes
- Aphrodisias Site des fouilles de l'Université de New York)
- Inscriptions of Aphrodisias (publiées par le King's College London)
- Aphrodisias in Late Antiquity (publiées par Ch. Roueché)
- Monuments of Aphrodisias, guide touristique en ligne du site
- Tour virtuel d'Aphrodisias
- Portail de la Grèce antique
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