- Montréalisation des médias
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La Montréalisation des médias ou tout simplement Montréalisation est une expression péjorative employée par les journalistes de Québec et d'autres régions du Québec. L'expression comporte un jugement négatif sur le fait que les principaux décideurs médiatiques (tant pour les productions culturelles que les nouvelles) se concentreraient dans la ville de Montréal et y accorderaient une importance exagérée, par opposition au reste de la province de Québec. Cette accusation, justifiée ou non, s'insère dans la traditionnelle rivalité Québec-Montréal. Les principaux acteurs sont Quebecor Media, Cogeco, Gesca, Corus, Société Radio-Canada, RNC Media et Astral. Démographiquement, la "montréalisation" du Québec s'expliquerait par le fait que, malgré son immense territoire, près de la moitié de la population québécoise (45%) habite la grande région de Montréal [1]. En raison de ce déséquilibre démographique, il y aurait perception que les préoccupations montréalaises sont prises comme celles du Québec en entier au détriment des réalités qui existent ailleurs au Québec.
Comme il s'agit d'une hypothèse de convergence des médias, l'accusation de montréalisation n'est pas partagée par tous les québécois.
Sommaire
Concentration horizontale
Article détaillé : Concentration des médias .- Disparition des salles de nouvelles dans les radios[1].
- Instauration du même modèle de gestion dans tous les groupes de médias
Montréalisation de l'information
D'après André Arthur, l'arrivée de TQS en 1986 a chamboulé le marché publicitaire radiophonique et a ainsi accéléré la concentration des médias de proximité[2].
Description
- Déménagement de la production de télé vers la métropole[3].
- Recherche d'un bouc émissaire en l'occurrence la clique du Plateau.
Montréalisation des productions artistiques
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
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Catégorie :- Médias québécois
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