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Marie-Hélène Brandt
Marie-Hélène Brandt est une artiste peintre née à Genève le 30 mai 1957, elle est la petite fille d'Edgar Brandt, célèbre ferronnier d'art. Après des études universitaires, elle s'oriente vers les arts graphiques. En 1994, Marie-Hélène Brandt rejoint l'atelier " Ici et Maintenant" dirigé par Gilbert Mazliah et en 1995-1996, le cours de Jean-Marie Borgeaud. Cette même année elle est récompensée par le 2ème prix de la biennale d'art de Genève.
En 1996 elle s'installe dans son atelier. Diplômée de l'école Martenot (Paris) Marie-Hélène Brandt enseigne dans son atelier Illustratrice de la revue du Pen Club Italie Illustratrice des poèmes de Shmuel T. Meyer (Aux cimaises des exils)
Expositions
1993: Centre W. Rappart.
1994: Biennale d'art de Genève
1995: Centre loisirs de Chêne-Bourg.
1996: Galerie La Primaire
De 1997 à 1999 – Atelier porte ouverte
2009: Expositions en mai 2009 à Genève Galerie TOX'n'CO
septembre et octobre, exposition "Post-Scriptum" [Editart]http://www.editart.ch/ - Genève
Novembre, 4ème Salon d'Art Contemporain Montreux Art Galery
Février 2010: Milan - Galerie San Carlo et Rome Galerie ItalArte
Décembre 2010: Galerie Nelly L’Eplattenier, Lausanne
Site officiel: http://www.marie-helene-brandt.ch/
Critique du Corriere Della Sera (17/05/2009)
Art informel à Genève: Marie-Hélène Brandt expose à la galerie TOX'n'CO
UNE ARTISTE, PETITE FILLE D'EDGARCorriere Della Sera le dimanche 17 mai 2009
Marie-Hélène Brandt, la petite fille d'Edgar Brandt, le maître de la ferronnerie, célébré dans les années vingt pour son œuvre Art-Déco, partage avec son aïeul l'amour de l'art tout en se démarquant de lui dans le choix de la technique et des émotions exprimées. Son approche, comme en atteste la série d'huiles et d'aquarelles exposée à Genève est totalement lyrique. Un jeu fondé sur l'amour de l'art informel qui se traduit par des tableaux d'une grande légèreté. Marie-Hélène Brandt aime le papier comme son grand-père apprivoisait le métal. Dans un premier temps, elle crée une complicité avec le support qui s'exprime par des couleurs liquides, des tonalités transparentes, douces, de rose, d'ocre, d'azur, de gris, de rouge et d'or, puis elle introduit des traits, des lignes, un mouvement d'encre de chine, un dessin nerveux, créant des liens puissants et inquiets. Dans ses peintures, Brandt révèle sa passion pour les années quarante et cinquante, suggérant l'inexprimé de Klee, la formidable maitrise de l'aquarelle de Bissier, de Wols et Michaux. Ce sont ces maitres, qui ont tous un rapport fort avec l'écriture qui inspirent son travail silencieux, concentré, presque monastique et le rapport intime que Brandt entretient avec la feuille, comme une intimité rapprochée; la poésie d'une peinture murmurée. Ce sont ces maîtres là qui lui servent de modèles. Pour elle, la feuille est aussi le lieu naturel où la peinture et la parole écrite, peuvent, doivent, se rencontrer. De là nait une passion pour l'exaltante expérience, aujourd'hui un peu démodée, de l'illustration, une expérience qu'elle affronte avec naturel, dans une confrontation aux textes poétiques. Ses dernières œuvres, qui sont aussi les plus mûres, sont une illustration des poèmes extraits du recueil Aux cimaises des exils de Shmuel T. Meyer, un écrivain israélien né à Paris à qui l'on doit notamment, aux éditions Gallimard, Le périmètre de l'étoile. La résonance des couleurs, les tons qui voyagent entre une subtile mélancolie et une élévation passionnelle, répondent avec émotion en écho aux textes. C'est exactement ce que désirait Baudelaire, un jeu des correspondances, dans lequel image et texte se remplissent du dialogue. Réciproques et autonomes mais réciproquement nécessaires l'une à l'autre.
FLAMINIO GUALDONI
Catégorie : Peintre genevois
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