- Marc-Boris St-Maurice
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Marc-Boris Saint-Maurice
Marc-Boris Saint-Maurice est un activiste, politicien et musicien canadien, établi à Montréal, Québec, Canada. Il milite depuis de nombreuses années pour la légalisation du cannabis, pour des changements dans la législation canadienne, ainsi que pour faciliter l'accès de cette drogue douce aux personnes qui en ont besoin pour des raisons de santé.
Sommaire
Carrière musicale
Il s'est d'abord fait connaître au début des années 1990 comme bassiste du groupe punk Grimskunk. C'est à cette époque que Marc Saint-Maurice hérite du surnom «Lazy Boris».
Cheminement politique
En 1998, il a fondé le Bloc Pot, un parti politique provincial québécois dont l'objectif principal est la décriminalisation, et éventuellement la légalisation complète de la marijuana. En 2000, il créait l'équivalent fédéral du Bloc Pot, le Parti Marijuana, qui présente des candidats aux élections fédérales canadiennes.
Le 28 février 2005, Saint-Maurice quittait le Parti Marijuana pour devenir membre du Parti libéral du Canada, estimant que les chances d'arriver aux objectifs poursuivis par les deux partis pro-marijuana étaient meilleures dans le parti alors au pouvoir. Le mouvement pour la marijuana avait effectivement effectué quelques avancées sous le règne libéral, au tournant des années 2000, mais Paul Martin, successeur de Jean Chrétien au poste de premier ministre, s'était montré plus conservateur sur la question.
Résultats électoraux
Élections provinciales (Québec)
- Lors de l'élection générale du 30 novembre 1998, Saint-Maurice termine 4e sur neuf candidats, avec 985 voix, soit 3% du vote dans la circonscription de Mercier.
- Dans une élection partielle le 1er octobre 2001, Saint-Maurice termine 5e sur cinq candidats, récoltant 323 votes pour le Bloc Pot dans la circonscription de Jonquière, laissée vacante par le premier ministre démissionnaire Lucien Bouchard et remportée à cette occasion par Françoise Gauthier du Parti Libéral du Québec.
Élections fédérales (Canada)
- Le 11 septembre 2000, dans une élection partielle dans Okanagan-Coquihalla, en Colombie-Britannique, Saint-Maurice termine 6e sur 8 candidats avec 438 voix comme candidat indépendant. Stockwell Day est élu pour l'Alliance canadienne.
- Aux élections du 27 novembre 2000, Saint-Maurice termine en 4e place avec 2 156 voix pour le Parti Marijuana dans la circonscription de Laurier-Sainte-Marie (Québec), derrière Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois, Jean-Philippe Côté, du PLC et Dylan Perceval-Maxwell du Parti Vert.
- Le 13 mai 2002, à l'occasion d'une partielle dans St-Léonard-St-Michel (Québec), St-Maurice récolte 197 voix et termine dernier pour le Parti Marijuana.
- Aux élections du 28 juin 2004, dans Lasalle-Émard (Québec), il termine 6e et dernier pour le Parti Marijuana avec 349 voix, dans la circonscription du premier ministre Paul Martin.
Club Compassion et militantisme
Saint-Maurice a également connu des démêlés avec la justice lorsqu'il était bénévole à temps plein au Club Compassion, un organisme qui fournit de la marijuana à des personnes gravement malades, sous présentation d'une attestation médicale. Le premier Club Compassion de Montréal, basé sur l'exemple de ceux de Toronto et de la Colombie-Britannique fut ouvert sur la rue Rachel, à Montréal, à proximité d'un poste de police.
Suite à une rafle policière, Saint-Maurice et son collègue Alexandre Néron furent accusés de possession et de trafic de stupéfiants. Les avocats plaidèrent que la législation canadienne laissait un vide juridique, autorisant certains individus à posséder du cannabis à des fins médicinales, mais ne fournissant pas le produit en question. Le Juge André Cadieux a fait arrêter les procédures contre les deux hommes en décembre 2002.
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