- Macumba
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À l'origine, le macumba désignait le lieu où les esclaves noirs célébraient leurs rites. Aujourd'hui, le terme macumba désigne l’ensemble des cultes afro-brésilien. Ainsi, sous le terme macumba, on retrouvera l’influence de différents groupes ethniques, incluant les Yorubas, les Ewes, les Fon et les Bantous, et même les Amérindiens qui furent en contact avec les esclaves noirs dès le XVIe siècle.
Contrairement à la croyance occidentale populaire, la macumba n'est pas une danse.
La macumba regroupe deux branches principales qui sont l'umbanda (la magie blanche) et la quimbanda (la magie noire). Les cultes de la macumba se basent principalement sur les possessions rituelles par les orixas (ou dieux). Dans l'umbanda, Exu est le diable, mais aussi l'intermédiaire entre les hommes et les orixas, aussi il est toujours invoqué en premier. Dans la branche quimbanda, les Exu sont les démons, et leur culte remplace celui des orixas habituels. Selon les différentes branches ethniques, les noms des divinités peuvent varier. À cause de la tyrannie exercée sur les esclaves par les Portugais, l’habitude fut prise de déguiser les divinités de la macumba sous les noms et attributs de différents saints.
Sommaire
Généalogie
Macumba est un terme générique. À l'origine, le mot désignait le lieu où les esclaves noirs célébraient leurs rites. Aujourd'hui, et particulièrement dans l'État de Rio (Brésil), il s'applique à toutes les formes de religions afro-brésiliennes. Il peut signifier l'acte de sacrifier aux dieux (« faire une macumba » ou « faire un travail de macumba »), le lieu du culte (« aller à une macumba »), les rites qui s'y célèbrent, ou le culte lui-même[1].
Les cahiers de la "macumba" de Paul Gregor
Paul Gregor est un Français ayant voyagé au Brésil et qui a été initié à la macumba. Il a compilé l'enseignement qu'il a reçu et l'a transmis à d'autres Européens au travers de cahiers, présentant une suite d'exercices pratiques[2]. Dans ses cahiers, Paul Gregor a supprimé pratiquement tous les aspects religieux et mystiques. L'enseignement qu'il en résulte et qu'il nomme psycho-synthèse sexuelle comporte donc principalement des techniques agissant non pas sur des puissances surnaturelles mais sur l'individu lui-même.
Notes et références de l'article
- p. 14 Serge Branly, Macumba - Forces noires du Brésil, éditions Albin Michel,
- Site proposant à la consultation les "cahiers de la Macumba" de Paul Gregor
Voir aussi
Article connexe
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