- Annales maximi
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Les Annales maximi de Rome sont un registre de chroniques historiques tenu les Pontifes romains.
Sommaire
Les archives de la cité
Selon Festus, elles portaient le nom de maximi non pour leur dimension, mais car elles étaient rédigées par le pontifex maximus[1]
Selon le témoignage de Cicéron, chaque année jusqu'à Mucius Scævola, le Grand Pontife inscrivait sur un tableau blanchi et visible de tous dans la partie publique de sa maison, les noms des Consuls, puis celui des autres magistrats. Ensuite les événements survenus dans l'année, dignes d'être notés[2]. On pouvait y lire les prodiges, les grands procès, les faits militaires et les traités, survenus dans l'année.
Ces tableaux étaient sans doute conservés dans la Regia, résidence du Pontifex maximus.
La survie de ces archives
Un malheureux incendie survenu en - 148 av. J.-C. sur le forum détruisit en grande partie de la Regia, avec ses précieuses archives. La perte a dû être grande pour les historiens romains postérieurs.
Néanmoins selon des témoignages peu sûrs, le grand Pontife Publius Mucius Scævola vers 130 av. J.-C., aurait publié en 2 livres un abrégé de ces archives anciennes. Quelques fragments ont été préservés par les auteurs anciens.
Lorsque Cicéron fait qualifier les annales maximi d'ouvrage agréable (jucundius) par son ami Atticus[3], ce doit être compris comme une plaisanterie sur leur sècheresse littéraire[4]. Sous l'empire, Quintilien en évoque l'archaïsme et l'obscurité des tournures comme contre-exemple d'expression[5]
Voir aussi
Notes
- Festus, de la signification des noms, livre II
- Cicéron, De Oratore, livre II, 12
- Cicéron, De legibus, livre II
- remacle.org Albert Paul, Histoire de la littérature romaine. 1871, Tome premier, II, 5,
- Quintilien, Institution oratoire, VIII, 2; X, 2
Bibliographie
- Marie-Pierre ARNAUD-LINDET Histoire et politique à Rome les historiens romains ed.POCKET Agora 2001
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