- Luckenbooth
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On reconnaît la broche « Luckenbooth » à son motif en cœur, composé d’un cœur simple ou de deux cœurs entrelacés, souvent surmonté(s) par une couronne stylisée. Ce motif de cœur couronné est présent dans l’art populaire dans la plupart des pays d’Europe dès le XIVe siècle, et ce jusqu’au XIXe siècle. Il apparaît sur des œuvres en bois gravé ou peint, en métal, en textile, etc.
Les Luckenbooths étaient des boutiques d’Édimbourg, situées dans Royal Mile entre la Cathedrale Saint-Giles et Canongate. C’étaient les premières échopes permanentes de la villes qui abritaient des bijoutiers et autres artisans, et ce depuis le XVIe siècle. Le nom est dérivé de ces petits kiosques (« booth ») que l’on verrouillait (« lock ») à la fermeture.
La broche Luckenbooth — généralement en argent — est devenue une broche traditionnelle du mariage écossais, donnée en gage d’amour par le marié à sa promise le jour des noces, les cœurs symbolisant bien sûr l’amour, et la couronne la loyauté. La broche était plus tard accrochée à la brassière du premier bébé pour le protéger des « esprits malins ». La première mention d’une telle broche en Écosse remonte à 1503.
À partir du XVIIIe siècle, c’est également devenu un symbole décoratif qu’on trouve très communément sur le costume traditionnel des Amérindiens, et en particulier chez les Iroquois. Ils l’ont sans doute adopté après l’avoir vue porté par les Ecossais arrivés en masse dans l’Amérique du Nord Britannique après la fin de la Guerre de Sept Ans (1763). Il est probable en effet que quantité d’Ecossais aient porté cette broche comme un souvenir qui les liait émotionnellement à leur pays natal.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Luckenbooth Brooch » (voir la liste des auteurs)
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