- Jeune damoiselle
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Fille
Pour les articles homonymes, voir Fille (parenté).Une fille désigne communément une jeune personne de sexe féminin. En général, ce terme s'emploie pour une enfant ou une adolescente et couramment aussi pour une adulte non mariée.
Le mot est employé avec des connotations diverses dans plusieurs expressions : petite fille (ou fillette), désignant un enfant de sexe féminin, généralement non-employé au dessus de douze ou treize ans. Cette expression peut également être utilisé comme qualificatif péjoratif à l'égard d'une personne plus âgée, y compris de sexe masculin. « Jeune fille » désigne une fille pubère. « Vieille fille » désigne une personne de sexe féminin adulte et célibataire. Ce terme est assez péjoratif, et est employé pour reprocher à la personne de ne pas être mariée. « Fille mère » désigne une personne mère d'un enfant sans être mariée. « Fille de joie » est un euphémisme pour désigner une prostituée. Les Filles du Calvaire sont un ordre de religieuses.
Sommaire
Biologie
Différences comportementales
Les filles sont moins violentes que les garçons, plus attirées par les histoires d'amour, et préfèrent des jouets différents. Le dessinateur Plantu résume cette séparation ainsi : une fille rêve d'une poupée, un garçon d'un camion de pompiers. Un garçon rêvant d'une poupée ou une fille rêvant d'un camion de pompiers sont des « marginaux ».[réf. nécessaire]
Incontestables si l'on se réfère aux ventes de jouets, ces différences ne sont pas forcément innées : bébés, les filles sont souvent habillées en rose alors que les garçons le sont en bleu. Ces différences étant imposées alors que les garçons et filles sont trop jeunes pour exprimer leur volonté, une part de conditionnement peut expliquer les choix ultérieurs. C'est ce genre de biais éducatif que dénonce Simone de Beauvoir dans sa célèbre phrase « on ne naît pas femme, on le devient. »
De la même manière, il existe des journaux spécialisés pour filles, se focalisant sur des sujets susceptibles de les intéresser et qui ennuieraient la plupart des garçons, par exemple le maquillage.
Statut social
Jusqu'à tout récemment[réf. nécessaire], dans cetains pays, les femmes n'avaient pas le droit au statut de personne majeure. Elles étaient considérées comme des filles, jusqu'à ce qu'elles se marient.
Civilité
Contrairement au garçon, la fille a un titre de civilité distinct de celui qu'elle porte une fois mariée ou passé un grand âge. En effet, une fille est civilement une demoiselle (damoiseau, l'équivalent masculin de ce terme, est tombé en désuétude et n'a pas évolué vers demoiseau qui aurait donné Mondemoiseau. Le pluriel en aurait été Mesdemoiseaux. Le titre que l'on emploie pour s'adresser à elle est Mademoiselle, dont l'abréviation est Mlle. Le pluriel en est Mesdemoiselles dont l'abréviation est Mlles. Cette distinction existe de même en allemand (Fräulein) et en anglais (Miss) ainsi que dans la grande majorité des autres langues. Chez les anglophones, des féministes ont proposé de supprimer cette distinction, vue comme discriminatoire (puisque réservée au sexe féminin) et de remplacer Miss (Mlle) et Mrs (Mme) par Ms (que l'on prononce Miz). Cette pratique n'étant pas répandue chez les francophones, il n'existe pas de traduction de Ms. Me ne peut être utilisé de cette manière puisqu'il signifie « Maître » et est réservé aux notaires, aux avocats, etc.
Littérature et œuvres de fiction
La jeune fille est une figure chez certains auteurs comme Proust, Baudelaire, Montherlant ou encore Nabokov qui la représente avec ambiguïté (entre l'angélisme, la naïveté et/ou l'innocence, et l'ingénue perverse - cf. Lolita). Mais elle joue souvent un rôle naïf dans les contes de fée.
Les filles peuvent parcourir des voyages initiatiques, (Alice au pays des merveilles) mais le combat a peu de chances de faire partie des épreuves, contrairement aux voyages des garçons.
La représentation d'une fille prépubère comme sexuée apparaît avec le type de la nymphette de Nabokov dans son roman Lolita.
Dans la plupart des œuvres de fiction, les bienséances ont longtemps fait des filles des personnes incapables de se défendre. Dans les années 1960, les comics proposaient des héroïnes filles, mais elles ne devaient pas se battre physiquement (leurs pouvoirs leur permettant de se battre à distance, à l'image de Jean Grey et la femme invisible). Plus récemment, les filles se sont mises à se battre physiquement.
Bibliographie
- Marcel Proust : À la recherche du temps perdu
- Henry de Montherlant : Les jeunes filles
- Vladimir Nabokov : Lolita
- Tiqqun : Premiers matériaux pour une théorie de la Jeune-Fille, in Tiqqun - Exercices de Métaphysiques Critique, 162 pages, 1999, ou aux éditions Mille et Une Nuit, 144 pages, 2001.
Voir aussi
Liens externes
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