Jean-Baptiste Ladvocat

Jean-Baptiste Ladvocat
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Jean-Baptiste Ladvocat, né le 3 janvier 1709 à Vaucouleurs, mort à Paris le 29 décembre 1765, est un homme de lettres, hébraïsant qui se fit polygraphe pendant ses vacances, pour réaliser deux ouvrages célèbres, ancêtres de nos Petits Dictionnaires abrégés : le Dictionnaire géographique (Paris, 1747), et le Dictionnaire historique portatif, etc. (Paris, 1752).

Sommaire

Biographie

La vie de Jean Baptiste Ladvocat nous est connue par ce qu'il en dit lui-même dans sa Préface à l'édition 1960 de son Dictionnaire historique portatif [1] et par l'Eloge de Monsieur l'abbé Ladvocat, Docteur, Professeur & Bibliothécaire, publié dans l'Année littéraire, 1967, t. 2 ; et dans le Nécrologe de 1767. Voir [2].

Il naquit à Vaucouleurs, en Champagne, diocèse de Toul, le 3 janvier, 1709, de Claude Ladvocat, juge royal des Eaux et Forêts, maire perpétuel de cette Ville, subdélégué de l'intendant, et de Marie-Anne Lagny.

Il était le dixième de 21 enfants, qui furent les fruits de ce mariage.

Il y apprit les éléments de la langue Latine, jusqu'à ce qu'il allât continuer ses premières études à Chaumont, en Bassigny.

Il fit ses humanités à Pont-à-Mousson. Ses succès en philosophie lui méritèrent d'en être appelé le Prince : distinction que l'université de Pont-à-Mousson accorde au meilleur de ses élèves.

Les jésuites tentèrent de l'attacher à leur société ; mais les parents, sourds à leurs sollicitations, l'envoyèrent, par le conseil de M. Begon, leur évêque, à Paris.

Admis au séminaire de Saint Louis, pour recommencer la philosophie et faire son quinquennium. Très rapidement ses supérieurs l'appliquèrent à la théologie et le mirent à la tête d'une conférence.

A la fin, il subit les examens pour le baccalaureat en théologie et souleva les applaudissements.

Ensuite, il se retira dans la communauté des prêtres de Saint Barthélemy pour ne plus s'occuper que de l'étude.

Il demanda alors à être agrégé à la maison de Sorbonne. Il fut admis en 1734, à l'hospitalité, et, à la société en 1736, étant déjà en licence. Il obtint unanimement la première place.

Il fut alors chargé de la cure de de Dom Remy, là où naquit la pucelle d'Orléans.

Puis le 11 janvier 1740, la Sorbonne le choisit pour succèder à M. l'abbé Thierry, dans sa chaire de théologie.

Il débuta par deux traités fort recherchés, dont l'un sur la religion révélée, et l'autre sur les conciles.

M. l'abbé Ladvocat avait conçu la religion en grand ; et au lieu de se livrer à des raisonnements abstraits, il transporta l'histoire sacrée et ecclésiastique dans l'étude du christianisme, parce que c'est la seule preuve, qui soit assortie à la nature d'une religion fondée sur l'autorité d'une mission divine, confirmée par des prophéties et par des miracles. (Voir Eloge : le Nécrologe de 1767. [3].)

Il fut nommé, en outre, bibliothécaire en 1742, à la place de M. de Saint Aubin, et avec la mission d'expliquer l'écriture-sainte selon le texte hébreu.

Il conservera ce double emploi jusqu'à sa mort, d'une maladie de poitrine, le 29 décembre 1765, soit à 56 ans.

L'Œuvre

L'abbé Ladvocat apparaît à la postérité comme un des hommes les plus érudits et les plus cultivés de la France de son époque.

L'hébraïste

Ses principales recherches ont été accomplies pour satisfaire à son statut d'hébraïsant [1]et d'hébraïste, [2]. Selon ses dires, dans ses dissertations, il s'est appliqué surtout à saisir le vrai sens des livres sacrés.

Lettre sur le rhinocéros [4], 1749, in-8° ; dans cette Lettre à M.***, Membre de la Societe Royale de Londres. Paris, Thiboust, pp. 1-34, pls. 1-2 [5], il écrit ce qui est dit de cet Animal, dans le Texte Original de l’Ecriture Sainte à travers les différents Auteurs Anciens & modernes.

Dissertation historique et critique sur le naufrage de St-Paul (dans le Recueil R, Luxembourg, 1752, in-12, pag. 19-122 [6]). Il y fait voir que ce naufrage eut lieu, non point à Malte, mais à Meleda, près de Raguse. La Bographie univelle de Michaud nous indque que : Ce n'est guère qu'un extrait raisonné du livre de dom Ignace Giorgi, bénédictin de Raguse, intitulé : Paulus apostolus in mare quod nunc Venetus Sinus dicitur, naufragus, et Melitœ Dalmatiensis insulœ post naufragium hospes, Venise in-4°. Une réponse a été apportée à cet écrit : Discours apologétique du Chanoine François Agius de Soldanis, contre la dissertation historique et critique sur le naufrage de St. Paul dans la mer adriatiquen publiée par l'abbé Ladvocat. [7]

Grammaire hébraïque à l'usage des écoles de Sorbonne, avec laquelle on peut apprendre les principes de l'hébreu sans le secours d'aucun maître, Paris, 1755, 1765, 1789, in-8° [8] ; nouvelle édition, revue et corrigée, Paris, in-8°. Penant très à cœur la tâche qui lui avait été confiée par le duc d'Orléans, l'auteur s'est proposé de rédiger une Grammaire qui pût être apprise en quinze jours ou en un mois au plus. Il a ajouté à chaque lettre et à chaque mot hébreu sa prononciation en caractères romains. Les conjugaisons sont rangées et disposées en tables et en formules très commodes. Ces tables présentent, au premier coup d'œil, toutes les conjugaisons, tant régulières qu'irrégulièrés, leurs temps et leurs différences. M. Audran, professeur d'hébreu au collège Royal [3]., a perfectionné cette méthode, et a rendu ces tables encore plus commodes. Enfin, Ladvocat, pour épargner à ses élèves le dégoût que les points et les accents ne manquent pas de leur causer, d'après les anciennes grammaires, en a écarté toutes les minuties et toutes les inutilités, et n'en a traité qu'autant que cela est nécessaire pour la prononciation et pour l'intelligence du texte sacré. L'abbé Ladvocat ne faisait pas grand cas des points-voyelles ; mais il était obligé de les enseigner pour se conformer aux conditions expresses fixées par le duc d'Orléans.

Jugement et observations sur les traductions des Psaumes de M. Pluchs et de M. Gratien, et en particulier sur celles des RR. PP. capucins et de M. Langeais, à l'usage des écoles de Sorbonne, Paris, 1765, in-12. Ladvocat, qui professait une haute estime pour la savante école hébraïque des capucins de la rue St-Honoré, avait approuvé leur traduction des Psaumes, comme censeur royal ; mais il crut pouvoir relever en critique les erreurs qu'il y apercevait. Il pensait que tous les termes énigmatiques des capucins et toutes leurs hypothèses sont purement arbitraires et absolument dénués de preuves ; que les systèmes en général sont plus propres à retarder qu'à avancer les progrès dans l'étude de l'hébreu et dans l'intelligence du texte sacré. Les capucins trouvèrent un vigoureux défenseur dans un ancien mousquetaire du roi, membre de l'académie de Rouen (M. de St-Paul), qui fit paraître un Appel du jugement rendu par M. l'abbé Ladvocat, dans la cause où il s'est constitué juge de quatre traductions des Psaumes en français, 1765, in-12. Cette réponse aux critiques mesurées de l'abbé Ladvocat est fort leste et se ressent extrêmement de l'ancienne profession de l'auteur. Les capucins répondirent plus modérément (Principes discutés, t. 15).

Lettre sur l'autorité des textes originaux de l'Ecriture, et de Jugemens sur quelques nouvelles traductions de l'Ecriture sainte d'après le texte hébreu. Dans ce dernier, il réfute le système de l'abbé Villefroy et des Capucins, ses élèves. On lui répondit dans l'écrit intitulé : Appel du jugement rendu par M. Ladvocat dans la cause oit il s'est constitué juge des quatre traductions des Psaumes, par M. de Saint-Paul, 1763, in-12. L'abbé Ladvocat a donné un Dictionnaire historique portatif, en 2 vol. in-8°. On a une consultation de la Sorbonne, signée des docteurs le Fèvre , Ladvocat, Mercier et Joly, et datée du 28 février 1749, contre les sociétés de francs-maçons. Ils décident qu'il n'est pas permis de s'y faire initier, et insistent surtout sur le serment. Cette décision est motivée.

5° Interprétation historique et critique du psaume 68, Exurgat Deus, etc. [9], Paris, 1767, in-12 l'abbé du Contant a adopté le sentiment de Ladvocat). Dans une lettre au P, Houbigant, qui précède l'explication de ce psaume, l'abbé Ladvocat s'exprime ainsi : « J'ai toujours été persuadé qu'il était impossible de bien entendre l'Écriture sainte sans avoir un texte hébreu pur et correct ; autrement tous les commentaires portent à faux... Il est constant que toutes nos Bibles hébraïques, sans excepter la Bible d'Athias, en 1705, in-8° voy. LEUSDEN), sont imprimées sans goût, sans critique, sur les manuscrits les plus modernes et les moins corrects ; qu'elles sont pleines de fautes, de solécismes, de bévues et de défauts. Le moyen le plus sûr et le plus efficace de rétablir, autant qu'il est possible, le texte hébreu dans toute sa pureté est de comparer avec le texte hébreu d'aujourd'hui les versions des hexaples, les targums et toutes les autres anciennes versions. »

Dans cette vue, Ladvocat se proposait de donner :

    • 1° les Livres saints dont il expliquait en classé, chaque année, le texte hébreu et chaldéen ;
    • 2° un Dictionnaire hébreu dans le goût de celui de Cornelius Schrevelius [10] pour le grec ;
    • 3° de courtes notes grammaticales, littérales et critiques, sur tout le texte hébreu de l'Ancien Testament, avec les diverses leçons tirées des manuscrits du Pentateuque samaritain, des paraphrases chaldaïques et des anciennes versions ;
    • 4° de petites dissertations sur les usages des Hébreux, et sur les endroits les plus difficiles et les plus importants du texte hébreu de la Bible.
  • Tractatus de conciliis in genere [11], Caen, 1769 ; Porto, 1773, in-8°. Cet ouvrage est savant et utile ; mais la forme scolastique, que l'auteur a suivie, en rend la lecture pénible.
  • Lettre dans laquelle il examine si les textes originaux de l'Écriture sont corrompus, et si la Vulgate leur est préférable, Amsterdam et Caen, in-8°. Sa marche, dans cette lettre, se rapproche tantôt du P. Morin et de L. Cappel, tantôt du P. Houbigant, dont il était le zélé disciple ; il insiste beaucoup sur ce que les fautes du texte hébreu, quelque multipliées qu'elles soient, n'en détruisent point l'authenticité ni l'intégrité. Notice d'un manuscrit oriental apporté à Paris en 1764, envoyé par l'abbé Ladvocat, (insérée dans le Journal des savants, août 1765, pag. 542 [12]). C'est un manuscrit estranghelo du Pentateuque, écrit l'an 704 de notre ère. Ladvocat en donne les variantes les plus importantes, avec une savante notice sur Jacques, évêque d'Édesse, qui le fit rédiger.

Lettre sur les deux premiers volumes du Nouveau Dictionnaire historique (de dom Chaudon), insérée dans les Mémoires de Trévoux, février 1766 [13] Ladvocat y critique sévèrement ce dictionnaire qui ne fait que répéter certains de ses articles ou de ses erreurs mot à mot. (Voy. aussi le Journal des savants de mars 1767, p., 194 [14]).

Le polygraphe

1° Dictionnaire géographique portatif, 1747, in-8° qu'il composa à Bagneux, village près de Paris, et qu'il donna sous le nom de Vosgien.

plusieurs fois réimprimé. Cet ouvrage, publié sous le nom de Vosgien, est présenté comme une traduction de l'Interprète du Gasettier ou du Nouvelliste, de l'auteur anglais Laurent Echard ; il se veut être un manuel de poche facile à utiliser.

Quérard n’en mentionne pas moins de 10 éditions, de 1755 à 1817. La plus correcte est, semble-t-il, celle que Letronne a publiée en 1813, sous le nom d'Auguste L***, 1 vol. in-12. * Dictionnaire géographique portatif, in-8°, Paris, 1747

2° Dictionnaire historique portatif des grands hommes, 1752, 1755, 1760, 2 vol. in-8°, abrégé de Moreri. L'auteur le composa pendant les vacances, à la campagne, par manière de délassement, et dans l'unique dessein de donner aux jeunes gens qui le consultaient souvent une juste idée de l'histoire et de la littérature. » Ces paroles, qui sont de Ladvocat, donnent l'exacte mesure de l'ouvrage. Il fut fait par manière de délassement, c'est dire assez qu'il fourmille de fautes et d'inadvertances. Aussi l'abbé Saas s'éleva-t-il contre l'édition de 1760, dans une Lettre d'un professeur de Douai à un professeur de Louvain, Douai (Rouen), 1762, in-8°. Ce critique y trouve des fautes de toute espèce, et les relève avec beaucoup d'amertume et de hauteur. Le Dictionnaire historique de Ladvocat, publié d'abord en volumes in-8° et porté depuis à 4 volumes, n'est peut-être autre chose qu'un abrégé du Dictionnaire de Moreri. Les articles de géographie, d'antiquité et de généalogie ont disparu, mais ceux de mythologie ont été conservés. Du reste, l'auteur a eu le tort d'ajouter aux noms déjà trop multipliés du Moreri, ceux de beaucoup d'hommes de sa profession dont la postérité ne s'occupera guère ; et, vu les bornes étroites qu'il s'était prescrites, il n'a fait qu'une sèche et insignifiante nomenclature, à laquelle une certaine exactitude de dates, jointe à tous les avantages d'un volume très resserré, a donné pendant assez longtemps une espèce de vogue. Le Dictionnaire historique fut traduit en italien par l'abbé Palazzi, Milan, vol. in-8° ; et en allemand, Ulm, 1761, vol. in-8°. Après la mort de Ladvocat, M. Leclerc, libraire, ajouta successivement à ce Dictionnaire un et deux volumes, où l'on remarque de l'exactitude et des connaissances. Enfin, une nouvelle édition, revue, corrigée et continuée jusqu'en 1789, par une société de savants, de littérateurs et de bibliographes, en a été donnée à Paris, 1821-22, en 5 volumes in-8°. Le travail des nouveaux éditeurs forme un supplément imprimé à la fin du 5e volume. Cette édition a été faite pour servir d'introduction à la Biographie contemporaine d'Alphonse Rabbe [15].

3° Avec Paul Denis Burtin, Bibliothèque annuelle et universelle [16], contenant un Catalogue de tous les livres qui ont été imprimés en Europe pendant les années 1748 à 1750, Paris, Lemercier, 1751, 6 vol. in-12. Quoique bien incomplète dans les premiers volumes, cette bibliographie périodique est commode, étant rangée par ordre de matières, et indiquant plusieurs pièces volantes insérées dans les journaux, et qui n'ont pas été tirées à part. Une table alphabétique, à la fin de chaque année, facilite les recherches.

L'éloge historique de Ladvocat se trouve en tête de l'explication du ps. [17] ; dans l'Année littéraire, 1766, t. 2 [18] ; et dans le Nécrologe de 1767.

Bibliographie

Dictionnaire géographique portatif, 1747, in-8°.

Dictionnaire historique portatif des grands hommes, 1752, 1755, 1760, 2 vol. in-8°.

Lettre sur le rhinocéros, 1749, in-8° ;

4° (Avec Burtin) Bibliothèque annuelle et universelle, contenant un Catalogue de tous les livres qui ont été imprimés en Europe pendant les années et 1751, Paris, Lemercier, vol. in-12.

Dissertation historique et critique sur le naufrage de St-Paul (dans le Recueil R, Luxembourg, 1752, in-12, pag. 19-122).

Grammaire hébraïque à l'usage des écoles de Sorbonne, avec laquelle on peut apprendre les principes de l'hébreu sans le secours d'aucun maître, Paris, 1755, 1765, 1789, in-8° ; nouvelle édition, revue et corrigée, Paris, in-8°.

Jugement et observations sur les traductions des Psaumes de M. Pluchs et de M. Gratien, et en particulier sur celles des RR. PP. capucins et de M. Langeais, à l'usage des écoles de Sorbonne, Paris, 1765, in-12.

10° Lettre dans laquelle il examine si les textes originaux de l'Ecriture sont corrompus, et si la Vulgate leur est préférable, Amsterdam et Caen, in-8°.

11° Notice d'un manuscrit original, apporté à Paris en 1764 (insérée dans le Journal des savants, août 1765, pag. 540).

12° Lettre sur les deux premiers volumes du Nouveau Dictionnaire historique (de dom Chaudon), insérée dans les Mémoires de Trévoux, février 1766 (Voy. le Journal des, savants de mars 1767, p., 194).

Ouvrages posthumes publiés à La Haye en 1767

  • Tractatus de conciliis in genere, Caen, 1769, in-12;
  • Dissertation sur le psaume 67, Exsurgat Deus... ;
  • Lettre sur l'autorité des textes originaux de l'Écriture sainte, Caen, 1766 , in-8° ;
  • Jugements sur quelques nouvelles traductions de l'Écriture sainte, d'après le texte hébreu.

Sources

  • La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe.... Quérard, 1830, T4.
  • Biographie universelle ancienne et moderne (Michaud), 1811, 1819, 1847 ; le plus complet.
  • Dictionnaire universel du XIXe siècle, Larousse
  • La grande encyclopédie, Berthelot, T21.
  • L'éloge historique de Ladvocat se trouve en tête de l'explication du ps. Exurgat ; dans l'Année littéraire, t. 2 ; et dans le Nécrologe de 1767.
  • Encyclopédie catholique, Tome 13.
  • Weiss, Biographie universelle
  • Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique pendant le dix-huitième siècle, t. 4, p. 315 [19].

Notes

  1. Titulaire de la chaire d'hébreu, et enseignant la langue hébraïque à la Sorbonne.
  2. étude des textes sacrés hébreux.
  3. Grammaire hébraïque en tableaux, 1806.
  4. François-Léopold Vosgien, chanoine de Vaucouleurs, dont l'abbé Ladvocat nous dit, dans sa Préface au Dictionnaire historique portatif, qu'il l'avait accompagné en convalescence et qu'il l'avait rédigé sous sa conduite.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Baptiste Ladvocat de Wikipédia en français (auteurs)

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