Japonophobie

Japonophobie

Sentiment antijaponais

Le drapeau de la marine impériale japonaise semblait particulièrement alarmant et hostile durant la seconde guerre mondiale.

Le sentiment antijaponais concerne la xénophobie, particulièrement, le déteste, le grief, le soupçon, l'intimidation, la peur, et/ou l'hostilité envers les japonais, le Japon et/ou la Culture japonaise. Parfois, le terme japonophobie est aussi utilisé [1].

Sommaire

Aperçu général

Les sentiments antijaponais vont de l'animosité à l'égard des décisions prises par le gouvernement japonais et d'un dédain pour la culture japonaise au racisme envers le peuple japonais. Des sentiments de déshumanisation ont été exacerbés par la propagande antijaponaise de la Seconde Guerre mondiale.

C'est en Chine et en Corée du Sud que ce sentiment antijaponais est le plus fort.[2],[3],[4]

Traditionnellement en Occident et en Chine, le sentiment antijaponais se nourrissait d'insinuations assimilant les Japonais à des barbares. Le Japon cherchait à adopter les mœurs occidentales afin d'essayer de rejoindre l'Occident en tant que puissance impériale industrialisée. L'éditorial (intitulé Datsu-A Ron, ce qui peut être traduit par « Quitter l'Asie ») de Fukuzawa Yukichi publié en 1885 servit de socle intellectuel pour la modernisation et l'occidentalisation du Japon.

Cependant cette intégration et cette assimilation souhaitée par le Japon fut rendue difficile du fait du manque de tolérance et d'ouverture à l'Ouest, allant jusqu'à considérer les japonais comme une sous-race ou moins évolués. De même la culture japonaise était considérée avec méfiance et dédain.[réf. nécessaire]

Article détaillé : Révisionnisme au Japon.
Timbre avec la carte de la sphère de coprospérité

La défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale ayant atténué l'animosité des populations occidentales, le sentiment antijaponais demeure toutefois latent chez les populations d'Extrême-Orient ayant autrefois été intégrées dans la Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale lors de l'expansion du Japon Showa. Ce sentiment est maintenu à vif par la perception générale d'un gouvernement japonais ne semblant pas assumer les atrocités commises par ses militaires, voir essayant de réécrire l'histoire concernant ces événements[5]. De plus l'attentisme japonais concernant les 700 000 morceaux d'armes chimiques (selon le gouvernement japonais [7]) enterrés en Chine à la fin de la Seconde Guerre mondiale, menaçant tant l'environnement que la population [6] ne va pas dans le sens d'une amélioration de la perception du Japon.

Article détaillé : Guerre des manuels.
sanctuaire de Yasukuni

Périodiquement, des ressortissants japonais nourrissent les critiques à l'étranger. L'ancien Premier ministre Junichiro Koizumi fut par exemple lourdement critiqué par la Chine et la Corée du Sud pour avoir rendu hommage aux soldats morts pour les empereurs au sanctuaire de Yasukuni, où sont notamment inhumés tous ceux qui ont donné leur vie en combattant pour le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, dont 1 068 criminels de guerre reconnus. Il en fut de même pour l'ancien premier ministre Shinzo Abe lors qu'il nia en 2007 l'implication de l'armée impériale japonaise dans l'enlèvement et l'asservissement des femmes de réconfort. [7]

Avec l'appui du gouvernement, des nationalistes d'extrême-droite ont également publié des livres d'histoire purgeant les atrocités japonaises[8], et l'opinion internationale est souvent interpellée par la controverse entourant ces livres. D'autres personnes, japonais pour la plupart, pensent que ce sentiment antijaponais a pour cause l'ethnocentrisme et une haine profonde et ancrée dans la culture des pays concernés.

Plus récemment le sentiment antijaponais se fonde également sur des pratiques commerciales injustes, de certains de ses ressortissants et entreprises, telle que le dumping.

États-Unis d'Amérique

Le sentiment antijaponais a percé aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement a subventionné la production d'affiches de propagande utilisant des stéréotypes exagérés.

Avant le XXe siècle

Le sentiment antijaponais a pris racine aux États-Unis bien avant la Seconde Guerre mondiale. Non seulement les japonais, mais également les immigrants asiatiques en général étaient sujets à une discrimination raciale dès la fin du XIXe siècle. Des lois discriminant ouvertement les japonais, ainsi que les chinois, coréens et philippins furent promulguées (comme la loi d'exclusion des Chinois en 1882 ou la loi Geary en 1892), leur interdisant l'accès à des droits tels que la citoyenneté américaine ou dans une certaine mesure la propriété. [9] Les nouveaux arrivants étaient les premiers touchés, étant pour la plupart des fermiers ils se retrouvaient réduits à devenir des travailleurs immigrés. La  Asiatic Exclusion League  ⇔  Ligue pour l'exclusion des asiatiques est parfois cité comme étant le point de départ du mouvement antijaponais californien.

Début du XXe siècle

Au XXe siècle, beaucoup d'américains voyaient le Japon comme un pays éclairé du Far East qui avait su émuler l'Ouest et devenir une puissance coloniale, comme beaucoup de puissants pays européens à l'époque. Néanmoins, cette perception commença à changer avec les nombreux récits de brutalités japonaises dans les territoires conquis publiés dans la presse américaine, et l'opinion publique s'est modifiée.


Pendant la Seconde Guerre mondiale

Affiche caricaturant le Premier ministre japonais Hideki Tojo et Adolf Hitler pendant la Seconde guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale

Chine

Article détaillé : boycott chinois des produits japonais.

Il y a un fort sentiment antijaponais en Chine. Certains parlent même de "haine nationale chinoise à l'égard du Japon. (民族仇恨).Modèle:Cite needed Il semble qu'il y ait des variations locales dans la force de ce sentiment antijaponais, dont on suppose qu'il est plus faible dans les zones non soumises à l'occupation japonaise, et, ironiquement, dans celles occupées de longue date par les Japonais. Modèle:Cite needed

Les racines de cette aversion se trouvent dans l'histoire. Comme les pays occidentaux, Le Japon a décollé en annexant des terres en Chine vers la fin de la dynastie Qing. Ce refus de la colonisation et les Vingt et une demandes du gouvernement japonais ont entrainé un boycott dse produits japonais en Chine. (voir Mouvement du 4 mai)

La plus grande partie du sentiment antijaponais en Chine peut être directement attribuée à la seconde guerre sino-japonaise, dans le contexte de la Seconde guerre mondiale. La guerre a eu comme conséquences en Chine la mort de 20 millions de civils et de 3 millions de militaires [10].  as well as another 23 million ethnic Chinese civilian deaths in Southeast Asia  ⇔  23 millions d'autres citoyens chinois moururent en Asie du Sud-Est [11]. De plus la guerre causa 383,3 milliards de dollars de dégâts et occasionna 95 millions de réfugiés. La Mandchourie, passée sous contrôle japonais en 1931, devint un état fantoche appelé Manzhouguo. De grandes villes furent par la suite occupées en 1937 par les Japonais : Nanjing, Shanghai et Pékin. De notables atrocités furent commises par les forces japonaises comme le massacre de Nankin. En Mandchourie, l'unité 731, une unité de recherche biologique utilisa des civils chinois comme cobayes. Des femmes de plusieurs pays d'Asie furent victimes d'esclavage sexuel dans des bordels pour l'armée japonaise.

Cela fut complété par l'arrogance et le mépris, nourri par l'idéologie du nationalisme japonais, que de nombreux Japonais portaient à la Chine ainsi que par la discipline brutale de l'armée impériale japonaise.

L'impression que le Japon n'a pas montré de réelle repentance pour ses actes pendant la seconde guerre mondiale est répandue en Chine. Les Chinois croient que les Japonais prennent à la légère les dommages et les souffrances qu'ils ont causés. Une méfiance persiste quant à la sincérité des quelques repentances du Japon pour son passé guerrier. Cette impression est relayée par les négligences de certains politiciens japonais ainsi que par l'affirmation par des nationalistes que les atrocités japonaises n'ont jamais eu lieu.

There is also deep resentment at the veneration of Japanese war veterans in Yasukuni Shrine, where a number of war criminals are enshrined, and treated as kami or gods, and which openly states that the purpose of Japanese military involvement in Asia was done to bring prosperity and liberation for Asians. This is further exacerbated by attempts to whitewash Japan's role in the war in certain school history textbooks, such as by softening some statements and removing others. That some popular media such as comics [8], books, movies, or documentaries depicting Japanese wartime involvement in atrocities are withdrawn due to nationalist or popular sentiment further contributes to this image. Books such as Iris Chang's The Rape of Nanking generated enough controversy to be withdrawn from planned publication, while scenes of the Nanking Massacre were censored from the Japanese theatrical release of The Last Emperor.[9] The Japanese government first initially denied official involvement with wartime comfort women, and continues to refuse official apology and compensation, fueling a perception that Japan denies wrongdoing for wartime actions.

Although Japan never paid formal war reparations to China, it did give ODA (official development assistance), amounting to 3 trillion yen (30 billion USD) in grants and loans. In Japan, this was perceived as a way of making amends to China for past military aggression. Japan is, in fact, China's largest financial donor, giving more than all other governments combined. According to some estimates, Japan accounts for more than 60 percent of China's ODA received. About 25 percent of the funding for all of China's infrastructure projects between 1994 and 1998 — including roads, railways, telecom systems and harbours — came from Japan.[10] This was rarely formally publicized to the Chinese people by the Chinese government, until Japan announced that aid was to be phased out.

There is a perception among some Chinese that the United States, Japon, and Taïwan are attempting to contain China. Japan's more recent debate to revise Article 9, the "No War" clause, is viewed with suspicion of possible remilitarization. Anti-Japanese sentiment in China is also highlighted by the branding of several prominent politiciens taïwanais (especially those who advocate indépendance de Taïwan) as "Japanese running dogs" by the state-run media. However, some critics of China, in the U.S. and elsewhere, have accused the People's Republic of China of exploiting anti-Japanese sentiment in order to redirect criticism of the Parti communiste chinois, transforming it into criticism of Japan, and building nationalism out of it.Modèle:Cite needed

Développements récents

During the Asian Cup 2004, a soccer championship held in China, Chinese fans booed the Japanese team during the playing of the Japanese national anthem at Japanese matches with several countries, including China. Except for the match against Bahrain, Japanese supporters were instructed by the local police not to use "banners, flags, musical instruments, or wear team uniforms" and were asked to refrain from cheering. The flight to Beijing, the venue of the final match against China, was delayed for two hours due to Chinese protesters at Beijing International Airport. After defending champion Japan defeated China in the final by 3-1, in which the second Japanese goal appeared to be a handball, a Chinese protest broke out, and the Japanese ambassador's car was severely damaged.

Continued visits by Japanese politicians to the Yasukuni Shrine, and the recent approval of a textbook that downplays the Rape of Nanking and the role of sex slaves in the Imperial Japanese Army have further aroused Chinese sentiment. Japan's campaign to become a permanent member of the UN Security Council has met with stiff opposition among Chinese people, and the Diaoyu Islands / Senkaku Islands, currently controlled and claimed by Japan, but claimed also by both PRC and ROC, continue to be a sticking point and a symbolic focus of anti-Japanese sentiment in China.

The buildup of anti-Japanese sentiment, aided by websites, had already been noted by Western media in early 2005. In spring 2005, anti-Japanese demonstrations were organized by anti-Japanese elements in several cities across China. The Internet, including instant messaging services, was used in organizing groups of demonstrators to take part in protests. Many were calling for a boycott of Japanese products. Outside China, these demonstrations were viewed with cynicism, partly since the Government of China does not usually permit demonstrations without government approval. The result was another apology by the Japanese PM, which was somewhat spoiled by visits to Yasukuni Shrine by Japanese lawmakers on the same day.

Des sentiments antijaponais seraient à l'origine de la censure par le gouvernement chinois du film Mémoires d'une geisha le 1er février 2006. Le fait que ce soit une actrice chinoise Zhang Ziyi, qui interprète le rôle de la geisha japonaise (les geishas étant souvent perçues, à tort, en Chine comme des prostituées) a déclenché une vive polémique dans une certaine partie de la population chinoise.

Facteur du sinocentralisme

D'autres explications ont été proposées quant à la persistance extraordinaire du sentiment antijaponais en Chine. Une théorie et que la perception du Japon par la Chine est influencée par le concept historique du sinocentralisme, ainsi que par la nature des relations historiques entre les deux pays, relations que la plupart des occidentaux connaissent peu.

La Chine a été une superpuissance régionale pendant des milliers d'années avant l'émergence du Japon à la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, et beaucoup de pays maintenant indépendants ont été des pays tributaires de la Chine, notamment le Japon. La philosophie chinoise et le confucianisme occupent une place importante dans le développement de l'Asie orientale. À ce titre, la Chine se voit elle-même comme le centre d'une civilisation ce qui l'a peut-être conduit à se nommer le royaume du milieu(中國). Pendant la dynastie Tang, le Japon envoyait des émissaires en Chine et en Corée pour apprendre la technologie et la culture chinoises. Une part appréciable de la culture et de la société japonaise ont donc été en conséquence influencées par les modèles de la Chine impériale.

Le présumé sinocentralisme de la Chine a été un élément de la caractérisation des groupes ethniques non chinois comme « peuples non cultivés ». De même, tous les autres groupes asiatiques et même européens étaient considérés comme des barbares dépourvus de bonne morale confucéenne et donc de civilisation.

Le nationalisme chinois moderne est dans une large mesure, une réaction contre la violente intrusion occidentale dans ce tableau au XIXe siècle, en particulier lors de la guerre de l'opium qui bouleversa la perception qu'avait la Chine d'elle-même, en la forçant à accepter son infériorité en matière d'économie et de développement dans un monde dominé par l'Occident. Cependant la plus grande colère du nationalisme chinois est réservée à la conduite agressive du Japon pendant le XIXe et le XXe siècle que beaucoup de Chinois perçoivent comme une tentative arrogante de remettre en cause le rôle dominant de la Chine en Asie orientale et même une trahison envers la tutelle chinoise.

Certains japonais voient maintenant le sentiment antijaponais en Chine comme une continuation de l'ancien chauvinisme chinois, même si l'existence d'un tel chauvinisme manque de preuves historiques. La propagation du sinocentralisme devient maintenant la matière d'un révisionnisme historique, un sujet qui a aussi tendance à remuer le sentiment antijaponais.

Politiques et sentiment antijaponais

Some take the view that anti-Japanese sentiment is a result of political manipulation by the Communist party and the Chinese Government.

According to this view, Mao Zedong and the Communist party claimed the victory against the Japanese invaders as part of their legacy. Initially, there was no need to resort to anti-Japanese sentiment because the principal enemies of the new country were the United States and later the Soviet Union.

After the failure of the Great Leap Forward and the disruption of the Cultural Revolution, Deng Xiaoping and other leaders decided to take the country on a path of economic development based on the market economy, without relinquishing the party's grip on political power. According to this view, the government resorted to nationalism, including an appeal to the CCP's anti-Japanese credentials, in order to reassert its legitimacy to lead the country and defuse the inevitable tensions that would accompany rapid economic growth. This tendency was intensified by Jiang Zemin, under whose leadership, many foreign scholars and Japanese believe, Chinese schools began instilling anti-Japanese rhetoric into students.

Some argue that this viewpoint is overly simplistic, however. Anti-Japanese sentiment is found not only in China itself but also amongst Chinese overseas, as it is closely associated with Chinese nationalism, particularly among youth. Government handling of anti-Japanese sentiment needs to be considered in concert with many factors, including the interests and strategies of different power groups within the ruling party, the need to be seen as patriotic and strong in dealing with foreign countries, and fear of the potentially destructive effects of nationalism if it gets out of hand.

Although the Chinese government succeeded in dampening the anti-Japanese demonstrations of 2005, attempts by elements within the government to defuse anti-Japanese sentiment have not met with general success. In 2003, the concept of China's peaceful rise was floated in an attempt to contain aggressive nationalist energies but failed to make headway and largely faded away during 2004.

Corée

Les comportements antijaponais dans la péninsule coréenne sont souvent attribués à l'Histoire de la Corée sous occupation japonaise de 1910 à 1945 ; mais aussi aux raids des pirates japonais (Wokou) et à la guerre Imjin (tentative d'invasion de la Corée en 1592

Juste avant l'annexion de la Corée, des agents japonais ont aussi violé, tué puis brûlé l'impératrice Myeongseong de Corée. [12],[13] Tout ceci pour prévenir la montée de l'influence russe en Corée puisque l'impératrice entretenait de très bonnes relations avec la Russie.

Sous la dynastie Joseon, pendant le règne du roi Gojong, le Japon obtint de la Corée des droits diplomatiques par la force comme le traité d'Eulsa.

Après l'annexion de la Corée, le Japon utilisa une politique d'assimilation culturelle. Les coréens furent obligés d'adopter le système des noms de familles japonais mais aussi de donner au shintoïsme le statut de religion officielle. Il était aussi interdit d'écrire, de parler coréen dans les écoles, les endroits publics ou dans les places d'affaires [14].

Le 1er mars 1919, des manifestations antijaponaises demandèrent l'indépendance dans toute la péninsule coréenne. On estime que ce mouvement a rassemblé près de deux millions de personnes (Mouvement du 1er Mars). Les manifestations furent brutalement réprimées. Il en résulta la mort de plusieurs milliers d'entre eux et l'emprisonnement ou la mutilation de dizaines de milliers de manifestants mais aussi la destruction de temples, d'églises, d'écoles et aussi de maisons. D'après les archives coréennes, 49948 furent arrêtés, 7509 furent tués, 15961 furent blessés. Selon les archives japonaises il y eût 8437 arrestations, 553 morts et 1409 blessés. l'Encyclopedia Britannica parle elle de 7000 morts pendant les 12 mois du mouvement. [15]

Pendant les années 1940, les Japonais confisquèrent les objets à base de métal comme les cuillères, les bols et même les baguettes car ils en avaient besoin pour fabriquer des armes. Ils enrôlèrent aussi de jeunes hommes de Corée pour le travail ainsi que pour le service militaire. Environ 200 000 jeunes filles et femmes furent utilisées dans le cadre d'esclavage sexuel : les femmes de réconfort[16].

Le sentiment antijaponais en Corée est aussi dû au révisionnisme historique japonais. Beaucoup de Coréens remarquent en effet le contraste entre l'attitude du Japon face aux atrocités commises avec celle de l'Allemagne. L'Allemagne a en effet totalement reconnu ses fautes ce qui n'est pas le cas du Japon. Beaucoup d'Asiatiques ne croient pas aux excuses du Japon alors que celles-ci sont suivies d'actions contradictoires (voir Sanctuaire de Yasukuni, rochers Liancourt)

Autres pays

Après la défaite allemande lors de la Première Guerre mondiale, les Japonais ont été victimes de discrimination comme les Juifs. Beaucoup d'Allemands ont gardé une rancœur contre les Japonais après que l'Empire japonais eut pris le contrôle des colonies allemandes dans le Pacifique. Dans Mein Kampf, les Japonais sont décrits comme un peuple inférieur.

Many people in countries which were Allies during World War II continue to campaign for compensation for being subject to forced labour, malnutrition, preventable illness and other hardships, as POWs of Japan during World War II. For example, some elderly people in the Netherlands express anti-Japanese sentiment, insisting there was unjust and abusive treatment by the Japanese in concentration camps during the Japanese occupation of the Dutch East Indies during 1942-1945. Together with people from the former KNIL, they have protested repeatedly against the visit of the emperor of Japan to the Netherlands. En Australie, the White Australia Policy was partly inspired by fears in the late 19th century that if large numbers of Asian immigrants were allowed, they would have a severe and adverse effect on wages, the earnings of small business people and other elements of the standard of living. Nevertheless, a significant numbers of Japanese immigrants did arrive in Australia prior to 1900 (perhaps most significantly in the town of Broome). By the late 1930s, Australians feared that Japanese military strength might lead to expansion in South East Asia and the Pacific, perhaps even an invasion of Australia itself. This resulted in a ban on iron ore exports to Japan, from 1938. During World War II atrocities were frequently committed to Australians who surrendered, or attempted to surrender to Japanese soldiers. On peut citer comme exemple le Massacre de la Plantation Tol où environ 150 soldats australiens ont été massacrés à la baïonnette par les troupes japonaises durant la Bataille de Rabaul en 1942.

En Russie, Staline a ordonné l'incarcération de plus de 600 000 japonais et à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le massacre de milliers de Japonais en Manchourie.

Sanctuaire de Yasukuni

The Yasukuni Shrine is a Shinto shrine in Tokyo, Japon. It is the resting place of thousands of not only Japanese soldiers, but also Korean soldiers killed in various wars, but mostly in World War II. The shrine includes 13 Class A criminals such as Hideki Tojo and Hirota Koki, who were convicted and executed for their roles in the Japanese invasions of the China, Korea, and other parts of East Asia after the remission to them under Treaty of San Francisco, A total of 1,068 convicted war criminals are enshrined at the Yasukuni Shrine.

In recent years, the Yasukuni Shrine has become a sticking point in the relations of Japan and her neighbours. The enshrinement of war criminals, honoring them for having fought and died for their country (even though the Japanese constitution implies the separation of church and state) has greatly angered the people of various countries invaded by those same men. In addition, the shrine published a pamphlet stating that "[war] was necessary in order for us to protect the independence of Japan and to prosper together with our Asian neighbors" and that the war criminals were "cruelly and unjustly tried as war criminals by a sham-like tribunal of the Allied forces". In fact the fairness of these trials is a controversial subject among jurists and historians in the West as well as in Japan. The former prime minister of Japan, Junichiro Koizumi, has visited the shrine 5 times; every visit caused uproar in Chine and Korea. His successor, Shinzo Abe, is a usual visitor of Yasukuni too.

Japanese politicians have responded by saying that the shrine, as well as visits to it, is protected by the constitutional right of freedom of religion.

Termes argotiques

Certains termes désignent le Japon de manière péjorative. Une partie est même considérée comme raciste. Ils font parfois référence à des périodes spécifiques de l'histoire du Japon.

En anglais

Utilisé surtout pendant la Seconde guerre mondiale, le mot "Jap" (ou "Nip", pour nippon).

En chinois

  • 小日本 (xiǎo Rìběn) — Literally "Little Japan"(ese). This term is so common that it has very little impact left. The term can be used to refer to either Japan or individual Japanese. "小", or the word "little", is usually construed as "puny" or "lowly", not "spunky".
  • 日本鬼子 (Rìběn guǐzi) — Literally "Japanese devils". This is used mostly in the context of the Second Sino-Japanese War, when Japan invaded and occupied large areas of China.
  • 倭 (Wō) — This was an ancient Chinese name for Japan, but was also adopted by the Japanese. Today, its usage in Chinese is usually intended to give a negative connotation (see Wōkòu below). The character is said to also mean "dwarf", although that meaning was not apparent when the name was first used. See Wa (Japan).
  • 倭寇 (Wōkòu) — Originally referred to Japanese pirates and armed sea merchants who raided the Chinese coastline during the Ming Dynasty (see Wokou). The term was adopted during the Second Sino-Japanese War to refer to invading Japanese forces, (similarly to Germans being called Huns). The word is today sometimes used to refer to all Japanese people in extremely negative contexts.

En coréen

  • 왜놈(倭奴, Waenom) — Means "short bastard" or "shortie". This term refers to the ancient name of Japan given by China, Waeguk (倭國) (see above). Koreans also use this term to make fun of the common stereotype there of Japanese people being short.
  • 쪽발이 (Jjokbari/Tchokpari) — Literally meaning "pig's feet", this term refers to the thonged sandals that traditional Japanese people wore in a negative context.
  • Japanophile (Chinilpa) — Japanophile (친일파, 親日派) is also used as an extremely negative term in Korea as in China.

Notes et références

  1. Bill Emmott, Japanophobia: The Myth of the Invincible Japanese (1993)
  2. World Publics online [1]
  3. World Public Opinion in 2006 [2]
  4. BBC Global Poll in 2007[3]
  5. Japon: l'offensive des négateurs de l'histoire, [4], Au-japon-on-ne-badine-pas-avec-la-patrie, http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/04/03/au-japon-on-ne-badine-pas-avec-la-patrie_1030499_3216.html#er
  6. Ambassade du Japon en France [5], [6])
  7. Abe rejects Japan's files on war sex, http://www.nytimes.com/2007/03/02/world/asia/02japan.html; Growing chorus slams war http://www.nytimes.com/aponline/world/AP-Japan-Sex-Slaves.html?ref=world
  8. l'offensive des négateurs de l'histoire
  9. A People and A Nation, éditions Dolphin, par Norton, Katzman, Blight, Chudacoff, Logevall, Bailey, Paterson et Tuttle (ISBN 978-0-618-60799-0)
  10. The real 'China threat' . Chalmers Johnson.
  11. The Looting of Asia. Chalmers Johnson.
  12. Miura, Goro | Portraits of Modern Japanese Historical Figures
  13. Queen Min of Korea - The "Last Empress"
  14. 황국신민화정책자료해설
  15. March First Movement -- Britannica Online Encyclopedia
  16. Comfort-Women.org

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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