Instinctothérapie

Instinctothérapie

L'instinctothérapie est une pratique alimentaire crudivore fondée en 1964 par le physicien suisse Guy-Claude Burger sur l'hypothèse d'une adaptation génétique incomplète aux modifications subies par l'alimentation humaine depuis la préhistoire[B 1]. Cette approche définit une méthode d'alimentation consistant notamment à éviter les artifices susceptibles d'altérer l'odeur, le goût ou la consistance des aliments naturels, « de manière à laisser l'instinct alimentaire réguler spontanément l'équilibre nutritionnel et à garantir le fonctionnement correct du métabolisme. »[B 2],[G 1]

Dans la pratique, les repas sont constitués d'aliments « originels », c'est-à-dire crus et non assaisonnés ni mélangés, choisis et dosés suivant les variations des perceptions de l'odorat, du goût et de la réplétion[G 2]. La règle principale est celle du plaisir, l'aliment le meilleur à l'état naturel étant censé apporter les éléments les mieux adaptés aux besoins de l'organisme[B 3]. Sont exclus le lait animal et certaines céréales, considérés comme trop récents dans l'histoire de l'alimentation pour avoir donné lieu à une adaptation génétique suffisante[B 4]. L’absence de réactions chimiques culinaires devrait par ailleurs éviter la pénétration et l'accumulation de molécules dénaturées susceptibles de favoriser diverses pathologies[B 5],[S5 1].

Il n'existe pas d'études cliniques sur l'instinctothérapie, la théorie de Burger est basée sur ses expériences personnelles invérifiables[1].

Introduite en France en 1983[G 3], l'instinctothérapie a été qualifiée de mouvement sectaire par les médias[2],[3],[4],[5] puis par divers rapports parlementaires[G 4]. Guy-Claude Burger, ayant affirmé que cette méthode alimentaire pouvait exercer une action thérapeutique dans de nombreuses maladies dont le cancer et le sida[B 6], il a été poursuivi pour exercice illégal de la médecine, publicité irrégulière et escroquerie dès 1989[6]. Il a été condamné en 1997 à trois mois de prison avec sursis et à 50 000 francs d'amende pour le chef d’exercice illégal de la médecine[7].

Sommaire

Terminologie

Le terme « instinctothérapie » désigne en général l’ensemble de la démarche initiée par G-C Burger. Celle-ci se décline en une partie théorique, à laquelle est réservée le terme d’« anopsologie » (du grec αν-/an- – sans, ὄψον/ópson – mets préparé et -λογία/-logie – théorie), qui signifie plus spécifiquement « théorie de l’alimentation non transformée ». L’application courante d’un régime sans cuisson, sans blé ni lait animal, réglé spontanément par les variations perceptives (ne pas manger un aliment lorsqu’il n'est pas agréable à l’odorat ou au palais) est nommée « instinctonutrition ». Au sens strict, « instinctothérapie » désigne la méthode à visée thérapeutique que Burger entend tirer de sa conception de l’instinct alimentaire, consistant à choisir les aliments grâce à une écoute plus attentive des variations perceptives de l’odorat, du goût, de la palatabilité, ou de la sensation de réplétion. Ces variations, signalées par Burger en 1964 portent maintenant le nom d’« alliesthésie alimentaire »[réf. nécessaire].

Théorie et pratique

Les bases

Burger aurait constaté lors d’un voyage aux États-Unis en 1964 que certains aliments crus (en particulier un chou rouge) changeaient de saveur, passant de l’agréable au désagréable en cours de prise alimentaire (mécanismes qu'il dit alliesthésiques[B 7]), et variant également d’un jour à l’autre[B 8] ou d’un individu à l’autre. Il attribuait ce phénomène à des modifications des besoins alimentaires.

Burger énonçait les notions d'« appel » et d'« arrêt » instinctifs, censés assurer au niveau des sens un équilibre nutritionnel spontané en fonction des besoins du corps. Il notait également que les variations de saveur étaient moins nettes avec les aliments cuits ou assaisonnés, et en tirait une première hypothèse : les mécanismes gustatifs seraient encore adaptés génétiquement aux saveurs naturelles au contact desquelles s’est élaboré le génome que l’homme a hérité des primates [B 9],[B 10].

Après une première série d’expériences sur les animaux et sur les hommes, il élargissait cette hypothèse à l’ensemble des fonctions physiologiques, postulant que le système d’assimilation et le système immunitaire seraient, au même titre que le système sensoriel, encore programmés génétiquement en majeure partie pour les aliments « originels »[B 11],[B 12]. Ainsi, des aliments relativement nouveaux dans l´histoire de la nutrition, comme les céréales et les laitages (l´agriculture et l´élevage ne datant que du Néolithique), les aliments transformés par la préparation culinaire (cuisson, assaisonnement, mélange, etc.) pourraient favoriser ou générer différentes pathologies ou « maladies de civilisation »[B 11],[B 12].

Théorie

Burger en déduisait une série de corollaires, notamment :

  1. l’inadaptation des mécanismes gustatifs à des saveurs « non originelles »[B 13] et la définition d’un équilibre nutritionnel dynamique avec les aliments bruts, permettant d'anticiper les symptômes de carence ou de maladies[B 14].
  2. l´inadaptation du système enzymatique à des « molécules non originelles » (MNOs)[S5 2],[S5 3] qui seraient générées par les préparations culinaires, protéines du lait ou autres aliments étrangers à la plage alimentaire primitive et échappant aux enzymes disponibles, et l’accumulation de molécules étrangères au métabolisme[B 15],[B 16]
  3. la distinction entre les mécanismes de détoxication naturels et des processus de « détoxination » (élimination plus coûteuse de molécules étrangères non prévues dans la programmation génétique de l’organisme)[B 17]
  4. un rapport entre alimentation dénaturée, déséquilibre nutritionnel et tendance inflammatoire[B 18]
  5. une théorie du processus viral en tant qu’apport d’information génétique programmant l’élimination des molécules étrangères accumulées dans les cellules et la fonction des bactéries associés en tant qu’auxiliaires digesteurs[B 19]
  6. le rôle de molécules étrangères conservant leurs structures antigéniques dans les processus allergiques et autoimmuns[B 20]
  7. la défaillance du système immunitaire suite aux tolérances induites par la pénétration répétée d’antigènes alimentaires et les conséquences potentielles sur l’évolution des cancers[B 21]
  8. l’influence de molécules étrangères psychotropes sur le comportement, notamment sur les pulsions agressives et sexuelles[B 22]
  9. le rapport entre l’échec des expériences précoces de variations alliesthésiques avec les aliments dénaturés et la structuration psychique paranoïde[B 23].

Burger publiait ses hypothèses et les résultats de ses observations dans un ouvrage grand public intitulé La Guerre du Cru (éd. Faloci, 1985)[8], réédité aux éditions du Rocher sous le titre Manger Vrai[9] (1990), traduit en Allemand sous le titre "Die Rohkostherapie" (La thérapie par le cru, éd. Heyne).

Pratiques

La pratique de l'instinctothérapie se distingue du crudivorisme par l'absence de préparation des aliments et par l'attention prêtée aux indications des sens. Elle se distingue également du végétalisme ou du végétarisme par le fait qu’elle n’exclut par principe aucune classe d’aliment[S5 4]. Les limitations concernent tous les aliments « récents » dans l’histoire de la nutrition (depuis la période du Néolithique) comme les céréales, laitages ainsi que la cuisson et les apprêts, les aliments devant être mangés séparément. Les aliments utilisés comprennent tous les fruits, les légumes et autres végétaux comestibles, les oléagineux et protéagineux, le miel, le pollen, les œufs, les poissons et fruits de mer, les viandes, de préférence le gibier, les algues, voire les insectes, les herbes et plantes aromatiques ou médicinales. La casse (cassia fistula) peut être testée régulièrement de manière à régulariser le transit intestinal. Pour Burger, le principe général est la recherche du plaisir maximum, censé correspondre à une réponse optimale aux besoins et potentialités de l'organisme. Considérant que les préparations culinaires peuvent rendre agréables au palais des aliments répulsifs(dégoût) à l'état brut, cette « loi du plaisir » ne devrait être fiable que face à des aliments « originels », consommés bruts, au contact desquels se serait élaboré le génome de l´espèce[B 24],[B 25],[B 26].

La méthode préconisée par Guy-Claude Burger consiste à présenter une palette d'aliments parmi lesquelles l´odorat permettrait, moyennant rééducation, de reconnaître les plus adéquats. Les aliments ainsi sélectionnés procureraient un maximum de plaisir gustatif conjointement à un maximum de bénéfices pour l´organisme. Les critères appliqués comprennent la reconnaissance de l'attrait olfactif sur une échelle différente pour chaque aliment, une digestion sans trouble, une stabilisation de la tendance inflammatoire et à plus long terme l'absence de carences et de déséquilibre staturo-pondéral[B 27].

Guy-Claude Burger attire l'attention sur la difficulté que représente l'interprétation des signaux sensoriels, faute de l'apprentissage adéquat pendant la petite enfance. Il présente son enseignement comme un réapprentissage censé restituer les réflexes naturels de sélection et d´équilibration nutritionnelle perdus de vue dans le contexte culinaire[10].

Différentes formes de pratiques se sont fait jour. Dominique Guyaux a présenté sa propre approche de l'« alimentation instinctive »[11]. Il préconise de ne consommer qu'un aliment par repas, également choisi par l'odorat et limité en quantité par les variations perceptives, tout en multipliant les repas suivant la sensation de faim. Une association pour le développement de l'« alimentation instinctive raisonnée (AIR) » a vu le jour dans le Var en 2005[12].

Avis et controverses

Débat sur la validité scientifique

Un article publié dans une revue médicale suisse en 1989[1] indique qu'il n'existe pas d'études cliniques sur l'instinctothérapie, que la théorie de Burger est basée sur ses expériences personnelles invérifiables et conclut à l’absence de preuve de son efficacité contre le cancer.

Le Dr Jean Seignalet, maître de conférence à la Faculté de médecine de Montpellier I[S5 5], dans son livre L´alimentation, ou la troisième médecine (4 éditions de 1989 à 2003), et dans la préface au livre de Burger Manger vrai, dit avoir fait sur plusieurs années « une étude attentive de ses publications » et ne pas y « avoir décelé de faille »[B 28] : « … les travaux de Burger se rattachent à la médecine classique. En effet, comme celle-ci, l’instinctothérapie repose sur une démarche scientifique rigoureuse »[B 29]. Il estime le raisonnement « logique et bien construit, clair malgré sa complexité et en accord avec les données actuelles de la science »[B 30] : « En conclusion, je considère Guy-Claude Burger comme un chercheur brillant, cultivé, logique, qui mérite d’être écouté et jugé impartialement. Il serait bon que des équipes médicales et scientifiques l’aident à réaliser des expériences plus étendues qui permettront d’infirmer ou de confirmer ses originales conceptions[B 31]». Selon Seignalet, la théorie serait « inébranlable »[S4 1] et le rejet opposé par le monde scientifique comparable à celui qu’ont rencontré bien des idées révolutionnaires de l´histoire de la science[B 32]. Il estime la pratique parfaitement compatible avec les divers traitements médicamenteux[S4 2] mais difficile à appliquer du point de vue social[B 33],[B 34].

Le docteur Seignalet et plusieurs autres médecins ont témoigné en faveur de Burger et de sa méthode alimentaire[C 1],[N 1], notamment lors de son procès pour exercice illégal de la médecine.

Débat sur l'intérêt alimentaire et d'éventuels risques

Selon le professeur Henri Joyeux (Chef de service à l'Institut du cancer de Montpellier et Membre de l'Académie nationale de chirurgie), préfacier du livre de Seignalet, l'instinctothérapie est un régime dangereux pour la santé[13]. Selon la Fédération française des centres de lutte contre le cancer (FFCLCC) « le régime de Burger expose même à un amaigrissement et à des carences graves »[14]. Dans le livre de Burger, Seignalet affirme quant à lui que cette diététique « ne comporte aucun danger »[B 35].

Une thèse de médecine, intitulée Risques d’atteinte à l’intégrité physique encourus par les adeptes de sectes, publiée en 2007 à l'université de Franche-Comté[15], étudie les risques liés à l'instinctothérapie dans le chapitre les sectes guérisseuses hygiénistes :

  • Une dénutrition protéino-énergétique peut induire des changements sur l'état général de la personne et « à terme conduire au décès ». Le cas d'une mère condamnée par la justice est rapporté, adepte de l'instinctothérapie elle avait appliqué le régime de Burger à son nourrisson qui a été « sauvé in extremis » dans un état de « dénutrition sévère ».
  • Le refus de toute « dénaturation alimentaire » expose les pratiquants de l'instinctothérapie « à des risques infectieux non négligeables et évitables par de simples contraintes physiques des aliments (froid et chaud). » Ces risques sont accrus par le fait que les produits consommés ne sont pas contrôlés par l'AFSSA.
  • Les interdictions du lait et du blé risquent de provoquer diverses carences, notamment en vitamines B1 et B6 ainsi qu'en fer, calcium, magnésium, zinc, cuivre et en chrome. Une patiente atteinte de polyarthrite rhumatoïde qui sortait de chez Burger est décrite comme « Un fantôme amaigri, en train de perdre ses cheveux, totalement décalcifié ».

Un site Internet estimait en 1999 que la consommation de viande crue risque d'entraîner une parasitose chronique et la prise répétée de casse peut irriter les intestins[16].

Débat sur l'intérêt thérapeutique

Burger a présenté l'instinctothérapie comme une « méthode thérapeutique » pouvant soigner des maladies graves comme le SIDA ou le cancer[B 36], en 1997 il a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 50 000 francs d’amende pour exercice illégal de la médecine[17],[3],[4],[5],[18]. Lors de la mise en examen en 1989 de Guy-Claude Burger, il y eu des polémiques et des réactions négatives dans la presse[19],[20] exprimant l'inquiétude que certains adeptes souffrant de maladies graves soient incités à délaisser les traitements conventionnels. Le centre Paul Strauss de lutte contre le cancer indique qu'aucun argument scientifique n’est en faveur du régime de l'instinctothérapie et qu'il qui expose ses pratiquants à des carences graves[21]. Selon la Fédération française des centres de lutte contre le cancer (FFCLCC), « la nourriture crue prise selon son instinct n’a aucune valeur préventive ou thérapeutique démontrée en matière de cancer. »[14]

Débat sur une éventuelle dérive sectaire

L'instinctothérapie est critiquée pour entraîner une marginalisation[16] et pour l'extrémisme de sa doctrine[22]. Jean Seignalet (université de Montpelliers) juge la pratique asociale, difficile et relativement onéreuse, il indique que les disciples de Burger qui se réunissent « prennent un peu une allure de secte »[23]. Il reproche aussi à Burger de « soutenir que sa méthode est efficace chez tous les malades, dans quasiment toutes les maladies », précisant que c'est faux car « certaines affections ne dépendent que peu ou pas du mode alimentaire et que « même dans les affections liées à l’alimentation, on trouve toujours un pourcentage plus ou moins important de patients qui ne répondent pas au changement nutritionnel. »

Selon un article de Charlie Hebdo[24], « L'instinctothérapie se prétend science, mais elle n'est rien d'autre qu'une religion plaquée sur des atours pseudo-scientifiques », les idées de Burger sont associées à des divagations et des délires extrémistes, rappelant que ce n'est pas parce qu'un aliment contient quelques substances toxiques à forte dose qu'il faut totalement l'interdire (citant l'exemple des haricots verts). « C’est exactement comme si, sous prétexte qu'une trop longue position allongée est dangereuse pour le coeur, un gourou inventait une théorie interdisant formellement de s'allonger ». L'article souligne que Burger n'a pas volé ce titre de « gourou » car ses hypothèses n'ont jamais été publiées dans une revue scientifique pour pouvoir être vérifiées et qu'il se contente d'affirmer ce qu'il veut, par exemple « qu'un steak cuit contient autant de substances cancérigènes que deux paquets de cigarettes » ou lorsqu'il cite ses nombreuses prétentions de guérisons miraculeuses grâce à sa méthode. « Ce qui meut les instinctos n'est pas la logique, mais l'envie de croire. À l'instar des intégristes, qui aspirent au "salut spirituel" en se ficelant de contraintes, les instinctos cherchent le "salut physique" dans une dictature alimentaire dédiée à une mythique "nature" déifiée comme fondamentalement "bonne". »

Sectarisme

Selon l'UNADFI, l'alimentation carencée est un indice d'activité sectaire[25].

L'instinctothérapie est accusée de dérives sectaires dans les rapports de 2003 et 2005 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES)[26], les critiques se focalisent surtout sur le fondateur Guy-Claude Burger, qualifié de gourou par la Miviludes[26]. Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes de 1995 classifie la Fédération internationale pour le développement de l'alimentation instinctive (FIDALI) fondée par Guy-Claude Burger dans les « mouvements sectaires de 50 à 500 adeptes »[27], de même la société Orkos a été classée parmi les « sectes inclassables » en 1999 par une commission parlementaire[28].

Différentes associations de lutte contre les sectes ont dénoncé les pratiques sectaires des dirigeants. Cette pratique est aussi qualifiée de secte dans plusieurs livres[29].

Aspects financiers

Selon L'Express, la société Orkos est la vitrine légale de la secte et elle est propriétaire du château de Montramé[30], dont la valeur est estimée à 4,6 millions de francs[31].

Les produits vendus par la société Orkos « étaient en fait tout simplement achetés à des producteurs classiques. Puis remballés et étiquetés avec la marque Orkos pour les revendre au prix fort »[30].

Viols sur mineur

Guy-Claude Burger, fondateur de l'instinctothérapie a été incarcéré de 1997 à 2009 en France. Déjà condamné en 1978 en Suisse pour « attentat à la pudeur et pratiques contre nature sur des enfants »[32], dont son propre fils[33], il a été de nouveau condamné en 2001 à 15 ans de prison pour « viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité, corruption de mineurs et menaces de mort réitérées »[34], ce qu'il continue à nier. De même, son fils fut poursuivi pour des agressions sexuelles et abus sur mineurs[33]. Selon le journal, La République, les débats du procès ont fait apparaître les liens entre l’instinctothérapie et la métapsychanalyse. « Le "manger cru" étant la première étape avant la mise en condition sexuelle. "Montramé est le seul centre en France où l’on peut apprendre la pédophilie sous couvert des méthodes naturelles", a-t-il été rapporté. Selon des témoins, pour faire carrière à Montramé, il fallait être "méta", c’est-à-dire appliquer les théories du Burger incitant aux rapports sexuels avec les enfants, et notamment l’inceste. »[30]

L'instinctothérapie dans la fiction

Dans la bande-dessinée de science-fiction Les Jardins d'Édena, de Mœbius, les deux protagonistes, Stel et Atana, habitués à une alimentation synthétique depuis leur naissance, arrivent sur une planète semblable à la Terre et se nourrissent des aliments trouvés sur place, avec une approche de type instinctothérapique. L'épilogue fait d'ailleurs nommément référence à la pratique[35].

Notes et références

Guy-Claude Burger. La guerre du cru. Editions Roger Faloci, 1985, 221 pages. (ISBN 978-2-90672-200-2)

  1. Préface du Docteur Jean Devernoix de Bonnefon. « La théorie instincto me paraît en effet poser des questions on ne peut plus importantes pour notre santé …/… Je suis d’autant plus à l’aise que la théorie instincto est officiellement enseignée en C.H.U. (dans le département de naturothérapie du C.H.U. Paris XIII) et que les centaines de médecins qui l’ont découverte après moi ont tous été séduits. »

Guy-Claude Burger. Instinctothérapie, Manger vrai. Editions du Rocher, 1er septembre 1990, 460 pages. (ISBN 978-2-26800-931-5)

  1. pages 425-426. « Or le patrimoine génétique varie très lentement au cours du temps (un taux de mutation de 1 % s'observe sur des durées allant de un million à un milliard d'années). En ce qui concerne l'alimentation humaine, les premiers rudiments de l'art culinaire remontent à deux millions d'années (date de l'apparition des premiers outils), la maîtrise du feu à quatre cent mille peut-être un million d'années, et la cuisine proprement dite, avec l'usage des céréales et du lait animal, à une dizaine de milliers d'années. II y a donc lieu de se demander, pour chaque type d'artifice culinaire : — si une adaptation génétique a ou aurait été nécessaire; — si une telle adaptation était possible ; — si elle a eu le temps de se réaliser. »
  2. page 452. (Glossaire) : « Instinctonutrition : méthode d'alimentation consistant à supprimer les artifices modifiant les propriétés organoleptiques et biochimiques des aliments, de manière à laisser l'instinct alimentaire régler spontanément l'équilibre nutritionnel, et à garantir le fonctionnement correct du métabolisme. »
  3. page 428. « Dans la nature originelle, tout ce qui est bon pour le palais est bon pour le corps, et tout ce qui est mauvais pour le corps est mauvais pour le palais. Il suffit de se laisser aller aux attractions naturelles, car le plaisir conduit à ce qui est juste: c'est la loi du plaisir, conséquence immédiate du fonctionnement de l'instinct, dérivant lui-même des lois de l'évolution. »
  4. pages 18-20. « Ce passage du Paléolithique au Néolithique [...] s'est traduit par trois principaux bouleversements alimentaires : — la consommation du lait et ses dérivés ; — la consommation des céréales, en particulier du blé et de ses dérivés ; — la cuisine de plus en plus élaborée au fil des siècles. [...] Cinq mille ans constituent un laps de temps beaucoup trop réduit pour que soient sélectionnés des individus résistants à cette nouvelle nutrition. »
  5. page 429. « Ces "molécules non originelles" peuvent résulter des réactions chimiques inhérentes à la préparation culinaire (...) Certaines d'entre elles ne pourront pas être métabolisées normalement et s'accumuleront dans l'organisme (...) Ainsi se définirait une "pathologie moléculaire" d'origine alimentaire. »
  6. page 435
  7. page 426. « Il doit donc exister chez l'animal des mécanismes modifiant la perception olfactive et gustative en fonction des déficits métaboliques. Ces mécanismes dits « alliesthésiques », que l'on retrouve chez l'homme, [...] constituent l'essentiel de l'instinct alimentaire et sont programmés génétiquement comme tout instinct. »
  8. pages 37-39.
  9. pages 134-136.
  10. pages 426-428.
  11. a et b pages 17-19.
  12. a et b pages 425-426.
  13. pages 90-91.
  14. pages 195-196.
  15. pages 20-21.
  16. pages 276-278.
  17. page 390.
  18. pages 362-367.
  19. pages 250-260.
  20. pages 398-404.
  21. pages 416-419.
  22. page 433.
  23. pages 98-100.
  24. page 104.
  25. page 108.
  26. page 428.
  27. pages 93-97.
  28. page 16. « […] je ne découvris aucune faute dans son exposé. Cinq ans après, malgré une étude attentive et détaillée de ses publications, je n’ai toujours pas décelé de faille. Je ne sais si tout ce que dit Burger est vrai, mais tout ce qu’il avance est logique. »
  29. page 15. « Si j’ai accepté de rédiger cette préface, c’est parce que j’ai la conviction que les travaux de Burger se rattachent à la médecine classique. En effet, comme celle-ci, l’instinctothérapie repose sur une démarche scientifique rigoureuse. »
  30. page 16. « Il convient de ne pas confondre Guy-Claude Burger avec ces imposteurs. Certes, il propose un régime alimentaire pour lutter contre le vieillissement, le cancer, la dépression nerveuse et les désordres auto-immuns. Mais cela au terme d’un raisonnement bien construit, clair malgré sa complexité et en accord avec les données actuelles de la science. En effet, comme celle-ci, l’instinctothérapie repose sur une démarche scientifique rigoureuse. »
  31. page 16
  32. page 32. « Guy-Claude Burger est donc un novateur et, comme beaucoup de ses prédécesseurs, il a des difficultés à se faire entendre. Bien des vérités qui nous paraissent aujourd’hui évidentes ont été mal accueillies au départ. (…) Darwin, au siècle dernier, vit ses écrits sévèrement condamnés par de nombreux officiels, y compris dans son propre pays. »
  33. page 31. « Le régime « cru » est donc séduisant. Cependant, il n’est pas d’application facile. Il demande une volonté sans faille du patient. Il nécessite une bonne organisation pour se procurer un choix satisfaisant d’aliments originels. »
  34. page 33. « Mais l’extension sur une grande échelle serait une véritable révolution. Il faudrait modifier l’agriculture, l’élevage, la restauration et bien d’autres choses, bref, changer la société. »
  35. page 30. « Cette diététique comporte quatre avantages : 1) Elle est à visée spécifique (…). 2) Elle ne comporte aucun danger. 3) Elle n’empêche pas l’administration conjointe d’un médicament habituel de la PR. 4) Elle s’attaque à la première étape de la réponse immunitaire, alors que les traitements (…) visent des stades plus tardifs. »
  36. page 435. « Amélioration ou guérison spontanée de nombreuses maladies, y compris les maladies néoplasiques, allergiques et auto-immunes. »

Jean Seignalet. L'alimentation, ou la troisième médecine. Editions Francois-Xavier de Guibert, 3ème édition, 1998, 660 pages. (ISBN 2-86839-535-X)

Jean Seignalet. L'alimentation, ou la troisième médecine. Editions François-Xavier de Guibert, 4ème édition, 2001, 583 pages. (ISBN 2868397026), (ISBN 978-2868397027)

  1. page 90. « Au total la théorie de Burger me semble inébranlable. Le concept de l’inadaptation génétique à l’alimentation moderne est séduisant ; Il constitue une base solide à laquelle j’ai apporté divers approfondissements et compléments. La théorie ainsi modifiée permet de déterminer les étapes successives qui aboutissent au développement de nombreuses maladies. »
  2. page 89. « Ajoutons que l’instinctothérapie est parfaitement compatible avec les divers traitements médicamenteux. »

Jean Seignalet. L'alimentation, ou la troisième médecine. Editions de l'Œil, 5ème édition, 2004, 660 pages. (ISBN 978-2-86839-887-1)

  1. Page 97-99. « Lors de la cuisson, sous l'effet de l'agitation thermique, les molécules se choquent, se cassent et s'accrochent au hasard à d'autres structures pour former de nouvelles combinaisons très complexes dont certaines n'existent pas dans la nature. Ce point essentiel a été souligné à juste titre par BURGER (1988) et par COMBY (1989). ... Il faut retenir essentiellement que la cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes, n'existant pas à l'état naturel, dont les propriétés et le destin sont inconnus. BURGER (1988) a raison d'insister sur cette notion capitale. ... Comme l'observe BURGER (1988), il suffit souvent d'une petite différence par rapport à la molécule normale pour obtenir une molécule que l'organisme est incapable de traiter. Ainsi, le 2-désoxyglucose est très proche du glucose, mais il lui manque un atome d'hydrogène lié au deuxième carbone. Le 2-désoxyglucose est transporté et absorbé par les mêmes systèmes que le glucose, mais arrivé dans les cellules il ne peut être transformé et va s'accumuler. ... Les aliments chauffés au-dessus de 110 °C, en particulier les viandes grillées, sont bourrés de substances cancérigènes : composés nitrés, hydrocarbures aromatiques, polycycliques, amines hétérocycliques (FORMAN 1999), acrylamide (MOTTRAM et coll. 2002) (STADLER et coll. 2002). Les effets nocifs de la cuisson, trop souvent négligés par les cancérologues, ont été soulignés par BURGER (1988) et par DANG (1990) et par AMES et GOLD (1999). »
  2. page 99. « Il faut retenir essentiellement que la cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes, n'existant pas à l'état naturel, dont les propriétés et le destin sont inconnus. BURGER (1988) a raison d'insister sur cette notion capitale. »
  3. page 107. « C'est pourquoi BURGER (1988) a écarté le concept de « biologique » ou « naturel » au profit du concept « originel ». Pour lui, seules conviennent les substances originelles, identiques à celles que mangeaient nos ancêtres préhistoriques. »
  4. page 590. « À quoi peut-on attribuer l'absence d'accidents liés aux aliments crus ? * D'une part à l'achat de viandes, de poissons, de légumes et de fruits de bonne qualité chez des commerçants de confiance. »
  5. préface du professeur Henri Joyeux, page I. « Mon ami Jean Seignalet possède les titres les plus prestigieux : interne des hôpitaux de Montpellier, chef de clinique-assistant, hématologue et immunologue, puis biologiste des hôpitaux de haut niveau, spécialiste de transplantation, enfin universitaire de la plus ancienne école de médecine d’Europe. Son immense expérience lui a permis de remettre en cause les faux acquis, de pénétrer les nombreux « non-dits » de la médecine moderne. »

Armelle Guivier. Risques d’atteinte à l’intégrité physique encourus par les adeptes de sectes. Thèse soutenue publiquement le 13 avril 2007 pour obtenir le diplôme d'Etat de Docteur en Médecine. 291 pages. (texte intégral)

  1. page 54.
  2. page 54. « Ainsi le repas des instinctos, comme ils se définissent eux-mêmes, est constitué d'aliments originels crus, non assaisonnés, conservés à air ambiant et ingérer séparément en quantité limitée par l'instinct seul. »
  3. page 53 : «  L'instinctothérapie est un mouvement fondé par Guy Claude Burger, apparaissant en France en 1983. »
  4. Page 53 : «  Elle (L'instinctothérapie) est, sous le nom de FIDALI, décrite comme une secte guérisseuse comptant de 50 à 500 adeptes par le rapport parlementaire Les Sectes en France de 1995 sous la présidence de Monsieur Alain Guest avec pour rapporteur Monsieur Jacques Guyard. Elle sera de nouveau citée dans le rapport parlementaire de 1997 Les Sectes et l'Argent de Monsieur Jacques Guyard. »

Bruno Comby. Nature contre Sida. Editions Soleil, 1er juin 1989, 282 pages. (ISBN 2-88058-051-X)

  1. Préface du Dr Jean Olivot. « L’Instinctothérapie …/… est donc compatible avec les découvertes les plus récentes en matière de nutrition. Un quart de siècle d’expérimentations menées par Guy-Claude Burger, …/… soutenu par des centaines de médecins, ont montré que l’alimentation est non seulement préventive, mais aussi curative, lorsqu’elle est 100% naturelle. »

  1. a et b Jallut O. Instinkttherapie — Rohkost mit Fleisch unter Ausschluss der Milchprodukte [Instinct therapy--raw food with meat with exclusion of milk products. Report No. 16] Schweiz Rundsch Med Prax. 1989 Jun 13;78(24):697-701. résumé sur PubMed
  2. Croire au cru, extrait du journal Le Monde, mercredi 8 juin 1988, pages 23, 24.
  3. a et b Instinctothérapie. Articles de l'ADFI et du CCMM. prevensectes.com
  4. a et b Article de La République. « Ainsi, en mangeant des fruits, des légumes et de la viande rouge faisandée, le tout reniflé au préalable, on retrouverait le bien-être et l’on prolongerait sa jeunesse. L’instigateur de cette méthode avait alors été condamné à trois mois de prison avec sursis pour exercice illégal de la médecine. »
  5. a et b Exercice illégal de la médecine et médecines parallèles « l'auteur d'une théorie " d'instinctothérapie " préconisant de ne se nourrir que d'éléments crus sélectionnés par le goût et l'odorat, et qui enseignait sa théorie pour aider à recouvrer la santé lors de séjour dans un château moyennant finances a été condamné pour exercice illégal de la médecine (Cour de cassation, Chambre criminelle, 29 avril 1998) »
  6. Extraits du Jugement disponible sur simple demande auprès de la Cour d'Appel de Paris : Prononcé publiquement le MARDI 21 JANVIER 1997, par la 11ème Chambre des Appels Correctionnels. L'ensemble de ces éléments conduisait à l'ouverture d'une information des chefs d'exercice illégal de la médecine et de publicité irrégulière pour des méthodes thérapeutiques.
  7. Suite des extraits : « Guy-Claude Burger a été inculpé puis poursuivi devant le tribunal correctionnel de Melun qui l'a retenu dans les liens de la prévention à raison de l'exercice illégal de la médecine. …/… PAR CES MOTIFS La Cour Confirme le jugement entrepris sur la culpabilité, Réformant sur la peine, Condamne Guy-Claude Burger à trois mois de prison avec sursis et à 50 000 F d'amende. »
  8. Guy-Claude Burger. La guerre du cru. Editions R. Faloci, 1985, 221 pages.
  9. Guy-Claude Burger. Instinctothérapie, Manger vrai. Editions du Rocher, 1 septembre 1990, 460 pages. (ISBN 978-2268009315)
  10. Guy-Claude Burger : Quelles solutions concrètes ? [1]
  11. Quand je serai seul avec la mer, Éditions TF1, 12 mars 1997, 328 pages (ISBN 978-2877610926); Le Régime du plaisir, Éditions Vivez Soleil, 26 février 1998, 325 pages (ISBN 978-2880582593)
  12. Journal officiel
  13. Prises de position sur la nutrition, Henri Joyeux. « Dès 1985, dans mon premier livre grand public (page 178), j’ai écrit que l’instinctothérapie était un régime dangereux pour la santé et je l’ai répété sans cesse. »
  14. a et b Instinctothérapie sur le site de la Fédération Française des Centres de Lutte Contre le Cancer (FFCLCC), 2005.
  15. Risques d’atteinte à l’intégrité physique encourus par les adeptes de sectes, Armelle Guivier, Thèse de médecine, Université de Franche-Compté, Besançon, avril 2007.
  16. a et b Les aliments "originels" - L’instinctothérapie, l'Impatient, juin 1999.
  17. Le procès du gourou ne décourage pas les adeptes, Le parisien. « Ce régime permettrait, d'après lui, d'éviter des maladies telles que le cancer. En 1997, il est condamné à trois mois de prison avec sursis pour exercice illégal de la médecine, alors que l'année précédente était déposée contre lui la première plainte pour agressions sexuelles sur mineurs.»
  18. Ravages des pseudo-psys « En mangeant vingt bananes par jour, ou quinze jaunes d'œufs, ou encore trois steaks crus, l'instinctothérapie était censée venir à bout de cancers ou de leucémies. »
  19. Les obsédés du tout du cru. Charlie Hebdo, Hors-Série Sectes, pages 46-47, mai 2004 teste intégral
  20. Hélène Crié. Le gourou en prison, les affaires continuent. Femme Actuelle 24/30 mai 1999, page 106. [2]
  21. Conseils alimentaires après traitement d'un cancer, centre Paul Strauss, centre régional de lutte contre le cancer, 2002.
  22. « Les obsédés du tout cru », Charlie Hebdo, Hors-Série Sectes, pages 46-47, mai 2004.
  23. Jean Seignalet, L'alimentation, ou la troisième médecine, Editions Francois-Xavier de Guibert, 3ème édition, 1998.
  24. « Les obsédés du tout cru », Charlie Hebdo, Hors-Série Sectes, pages 46-47, mai 2004.
  25. section destruction de la personne sur le plan physique
  26. a et b Rapport de la Miviludes 2003 sur les dérives sectaires [3]
  27. Rapport de la Commission d'enquête sur les sectes enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995 [4] sur le site de l'Assemblée nationale
  28. Les sectes et l'argent. Rapport commission parlementaire enregistré le 10 juin 1999, sur le site de l'Assemblée nationale [5]
  29. Les sectes et l'ordre public, Par Gilbert Klein, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2005, page 50 - La mécanique des sectes, Par Jean-Marie Abgrall, Payot, 2002, page 43 - La secte: secte armée pour la guerre : chronique d'une "religion" commerciale à irresponsabilité illimitée, Par Roger Gonnet, Alban, 1998, page 270
  30. a, b et c La victoire d’Audrey et des victimes de Montramé [6]
  31. L'argent caché des sectes [7]
  32. Prevensectes, article Instinctothérapie [8]
  33. a et b Cavale du fils du gourou s'achève à Bali [9] dans le Parisien le 9 novembre 2008
  34. Le gourou pédophile de nouveau condamné à 15 ans de prison sur La République [10]
  35. Texte qui clôt la bande dessinée disponible en ligne [11]

Voir aussi

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