Fulguro-poing

Fulguro-poing

Goldorak

Goldorak
UFOロボ・グレンダイザー
(Yūfō Robo Gurendaizā)
Type Shōnen
Genre Mecha, science fiction
Manga : UFO Robo Grendizer
Auteur Gō Nagai
Éditeur Japon Kodansha
Sortie initiale octobre 1975mai 1976
Anime : UFO Robo Grendizer
Réalisateur(s) Masayuki Akihi
Studio d'animation Toei/Dynamic Planning
Chaine Japon Fuji TV
1re diffusion 5 octobre 197527 février 1977
Épisodes 74
Film anime : UFO Robot Grendizer vs. Great Mazinger
Réalisateur(s) Osamu Kasai
Studio d'animation Toei/Dynamic Planning
Durée 27 minutes
Sortie 20 mars 1976
Film anime : Great Mazinger, Grendizer, Getter Robo G : Decisive Showdown! Great Sea Beast
Réalisateur(s) Masayuki Akihi
Studio d'animation Toei/Dynamic Planning
Durée 31 minutes
Sortie 18 juillet 1976

Goldorak (UFOロボ グレンダイザー Yūfō Robo Gurendaizā), est un manga de Gō Nagai, adapté en anime en 1975. Épisode pilote Gattaïger 1974.

La série télévisée d'animation, produite par Tōei animation, compte 74 épisodes de 26 minutes. Elle a été diffusée au Japon du 5 octobre 1975 au 27 février 1977. En France, elle a fait son apparition sur Antenne 2 dans l'émission Récré A2 le 3 juillet 1978, ainsi qu'au Québec sur le Réseau TVA (alors nommé Télé-Métropole, il ne diffusa les deux derniers épisodes de la série que lors d' une redifusion) dans les mêmes années. Soit quelques mois après avoir débarqué à la télévision italienne sous le titre Goldrake, un nom de baptême proche de celui que choisit Jacques Canestrier[1] qui a vendu la série à Antenne 2.

La diffusion en France s'est faite en plusieurs salves : des inédits furent programmés au moins jusqu'à la fin 1980. La série a été rediffusée par la suite notamment sur La Cinq et M6, et sur TF1 au début des années 1990.

La deuxième version du manga, dessinée par Gosaku Ōta sur un scénario de Go Nagai, a été publiée en français aux éditions Dynamic en quatre volumes. Une première version, qui inspira le graphisme de l'anime, dessinée par Ken Ishikawa, est, à ce jour, inédite en France mais connut une traduction en italien en 1998.

Sommaire

Résumé de l'histoire

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Nous sommes sur la planète Terre. Alors que le pilote jeune mais confirmé, Alcor (Koji Kabuto, l'ancien pilote de Mazinger Z, et protagoniste de la série du même nom), rejoint les équipes du professeur Procyon (Genzo Umon), directeur d'un centre de recherches spatiales, à bord d'une soucoupe construite par ses soins, l'OVTerre (TFO), avec pour intention d'étudier les passages d'OVNI de façon scientifique, des extraterrestres construisent une base avancée sur la face cachée de la Lune (le « camp de la Lune Noire »), et démontrent rapidement leurs intentions belliqueuses.
Actarus (Daisuke Umon), fils adoptif du professeur Procyon, vivait paisiblement jusque là comme un simple fermier et s'occupait des chevaux du ranch de Rigel (Danbei Makiba) en compagnie de celui-ci et de sa fille, Vénusia (Hikaru Makiba), secrètement amoureuse d'Actarus. Cependant, à la vue de la Lune Rouge , il se souvient brutalement être en réalité le prince Actarus (Duke Fleed dans les versions non francophones y compris la version arabe) de la planète Euphor (Fleed). Sa planète a été elle-même la proie de l'empire galactique de Véga, dont la planète-mère est sur le point d'être détruite par sa propre pollution radioactive. Euphor est ravagée, la population est réduite à néant, les cerveaux de ses citoyens réutilisés après lavage pour contrôler les Golgoth, machines de guerres véganes et les parents du prince sont tués. Le prince d'Euphor a cependant réussi à fuir grâce à Goldorak (Ufo Robot Grendizer), le robot gardien de la planète, transporté par une soucoupe volante (Spazer)[2]. Il a alors rejoint la planète Terre, et été secrètement recueilli par le professeur Procyon (Genzo Umon), tandis que Goldorak est caché dans le sous-sol du centre de recherches spatiales.

Une guerre sans merci s'engage alors entre le rescapé et les envahisseurs aux intentions maléfiques et génocidaires. Les forces de Véga déploient des trésors d'imagination pour combattre Goldorak, en lançant des attaques de robots. Uniformément nommés Enbanjū (soucoupes sauvages) en japonais, ces robots se divisent en 2 catégories dans la version française (cette distinction est toute théorique et mal respectée dans la VF) :

  • les golgoths, autonomes ; (mis à part le Golgoth 7 piloté par Janus dans le 7e épisode, le Golgoth 51 piloté par le commandant Garella dans l'épisode de l'étoile noire, les Golgoths 35 et 58 dans les épisodes du même numéro et le Golgoth 32 piloté par Astrida dans le 32e épisode), animés grâce à la greffe du cerveau d'un citoyen d'Euphor.
  • les antéraks, pilotés par les hommes (ou femmes) de l'armée de Véga.

auxquelles on ajoute à part :

  • les monstrogoths (Végajû), animaux gigantifiés et robotisés par Véga. Ils apparaissent vers la fin de la deuxième saison (épisodes 52, 53). L'un des plus gros dommages subis par Goldorak de la part des forces de Véga fut d'avoir un bras arraché par le premier monstrogoth. Une série de prototypes en cours de construction est aperçue dans l'épisode 52, lors de la présentation du premier[3].

Les forces de Véga feront parfois appel à des commandants de la division Ruine. Cette unité d'élite regroupe les meilleurs pilotes et possède les armes les plus puissantes de l'armée de Véga.

Plus tard dans la série, Actarus sera secondé par la « patrouille des Aigles » constituée d'Alcor, pilotant Alcorak (Double Spazer), bientôt rejoint par Vénusia, pilotant Vénusiak (Marine Spazer) (amphibie), puis de Phénicia (Maria Grace Fleed), la sœur d'Actarus miraculeusement échappée de la destruction d'Euphor et arrivée sur Terre elle aussi, et pilotant Phossoirak (Drill Spazer) (pouvant évoluer sous terre).

Au fil des 74 épisodes, Actarus aura pour adversaires Hydargos (Blaki), Minos (Gandal), un hermaphrodite, Horos (Zouril), un scientifique de génie convaincu de la nécessité de préserver la planète bleue en la débarrassant de ses habitants humains qui la saccagent, et enfin le chef suprême des forces de Véga, le Grand Stratéguerre (Grand Véga). À l'issue de ces batailles, les forces de Véga seront totalement anéanties.

La conclusion du manga est typique de la noirceur des scénarios de Go Nagaï, pessimiste, bien que marquée par un message écologiste : Vega provoque une guerre nucléaire entre les nations terrestres et tente de profiter de la situation ; Horos tente de sauver la Terre en assassinant le Grand Véga , mais en vain : Goldorak et Raaga, son équivalent terrestre, plongent leurs pilotes, ainsi que Phénicia, en hibernation, tandis que la Terre est ravagée par divers cataclysmes. Goldorak est enseveli sous la fosse des Mariannes dans l'attente d'un hypothétique retour à la vie, entamé par Alcor et Vénusia, ainsi que par Horos, même s'il faudra, selon l'estimation d'Alcor, des milliers ou des millions d'années pour tout reconstruire.
Dans l'anime, la planète Euphor guérit de ses radiations et, dans l'ultime épisode, Actarus et Phénicia retournent sur leur planète natale à bord de Goldorak après avoir fait leurs adieux à la Terre.

Le manga est considéré comme mineur dans l'œuvre de Go Nagai et sa popularité est bien moindre que celle de l'anime qui en a été tiré.

Personnages

  • Actarus : Prince héritier de la planète Euphor, qui a pris la fuite à bord de Goldorak après la destruction de sa civilisation par les forces de Véga. Il est taciturne, introverti et mélancolique, ne rêvant que de paix et d'amour. Sa nature extraterrestre lui confère en outre des capacités physiques surhumaines. D'abord souffrant d'une forme de narcissisme exacerbé, il finira par gagner en humilité alors que ses amis le rejoignent peu à peu dans son combat.
  • Alcor : ancien héros national (voir la série Mazinger Z) et ingénieur à la NASA, de retour dans son pays natal pour étudier de récents passages d'OVNI dans la région du mont Fuji. Alcor est un jeune impétueux épris de justice. Impulsif, il part au combat sans réfléchir et met souvent sa vie en danger. Sa lutte aux côtés d'Actarus lui apprendra la sagesse et la patience. Il combat d'abord aux commandes d'une petite soucoupe expérimentale appelée OV-Terre, avant de concevoir un engin beaucoup plus puissant, l'Alcorak.
  • Professeur Procyon : célèbre scientifique et directeur en chef du Centre d'Études Spatiales situé sur les terres du Ranch du Bouleau Blanc, Procyon est un savant d'une intelligence exceptionnelle, doublé d'un grand humaniste ; il est doué d'un grand sang froid. Il a recueilli Actarus lorsque Goldorak s'est écrasé sur Terre, et l'a élevé comme son fils. Plus tard dans la série, il se voit obligé, à son grand dam, de transformer son Centre en une invincible forteresse de métal pour lutter contre Véga.
  • Rigel : propriétaire du ranch du Bouleau Blanc, non loin duquel se trouve le Centre Spatial. C'est un vieil homme laid, petit, agressif, têtu et mythomane, dont l'unique obsession (quand il ne surveille pas sa fille Vénusia comme le lait sur le feu) est d'entrer en contact avec les OVNI (il est d'ailleurs le Président – et à n'en pas douter l'unique membre - du « Comité d'Accueil des Hommes de l'Espace »). Malgré tout, il a bon fond, et est un père attentionné. C'est a priori également le premier homme au monde capable de tomber sur les dents.
  • Vénusia : fille de Rigel, secrètement amoureuse d'Actarus (et ce en dépit des continuelles remontrances de son père) ; tout d'abord ignorante de la véritable nature d'Actarus, elle se rongera par la suite les sangs à chaque fois qu'il part au combat. Gravement blessée au cours d'une attaque de Véga, elle sera sauvée grâce à une transfusion sanguine d'Actarus, et prendra part au combat par la suite, aux commandes du vaisseau amphibie Vénusiak.
  • Phénicia : princesse héritière d'Euphor et petite sœur d'Actarus, qui a elle aussi trouvé refuge sur Terre ; dynamique et intrépide, Phénicia est l'archétype du garçon manqué, mais elle sait aussi se montrer douce et sensible au moment voulu. Elle semble avoir des sentiments pour Alcor ; en combat, elle pilote un engin muni d'une tarière appelé Phossoirak.
  • Mizar : petit frère de Vénusia, qui idolâtre Actarus et souhaiterait lui ressembler.
  • Antarès, Argoli et Cochyre : assistants scientifiques du Professeur Procyon, travaillant au Centre Spatial.
  • Banta : garçon de ferme dont la corpulence n'a d'égale que la bêtise. Lui et sa mère vivent dans une ferme voisine du ranch du Bouleau Blanc. Lorsqu'il ne se dispute pas avec Alcor, Banta passe son temps à faire la cour à Vénusia, ce qui lui vaut au mieux une gifle, et au pire une décharge de chevrotines de la part de Rigel.
  • Bélier, Cocker et Setter : grands amis d'Alcor, déjà apparus dans Mazinger Z, et qui font à l'occasion une apparition. Ils pilotent Béliorak, un robot humoristique fait de bric et de broc qui passe son temps à se démantibuler.
  • Minos : commandant en chef des forces de Véga, établi au camp de la Lune Noire, sur la face cachée de la Lune. Il est dévoué corps et âme à la cause de Véga, et est prêt à tous les sacrifices pour éliminer Actarus et s'emparer de la Terre. Minos a la particularité d'être androgyne, et de partager son corps avec une seconde créature féminine appelée Minas, sorte de femme minuscule résidant à l'intérieur de son crâne. Dans un premier temps, elle prend occasionnellement la parole à sa place, le visage de Minos s'ouvrant. Puis elle acquiert un visage qui, lorsqu'elle veut parler, se surimpose sur la moitié ou sur tout le visage de Minos.
  • Hydargos : commandant en second des forces de Véga ; à la différence de Minos, Hydargos est un être sournois et haineux, qui n'est motivé que par sa gloire personnelle. Il n'hésite pas, à l'occasion, à trahir ses pairs pour accaparer tous les honneurs. Il trouvera la mort au début de la 2e saison, dans l'explosion de sa soucoupe amirale, après avoir entrepris de combattre lui-même Goldorak.
  • Horos : officier scientifique qui viendra remplacer Hydargos sur la Lune, après de nombreuses défaites cuisantes face à Actarus ; il se vante souvent d'être un « homme de science », et non pas un militaire, et semble avoir des idées quelques peu différentes de celles de Minos quant à la conquête de la Terre. A plusieurs reprises, Horos et Minos s'affrontent, mais ils sont d'accord pour éliminer un rival des forces de Véga qui risque de vaincre Goldorak à leur place. Dans un des derniers épisodes, Horos est tué sur Terre par Alcor, alors qu'il était sur le point d'abattre Actarus.
  • Le Grand Stratéguerre : souverain de l'empire végan, résidant sur la planète Stykadès ; il restera tout d'abord à l'écart des conflits, avant de prendre lui-même les choses en main devant l'incompétence de ses hommes et de l'explosion de sa planète Stykadès. A la suite de cette explosion, il s'installera dans le camp de la Lune Noire ; Horos et Minos créant une base directement sur Terre, dans les profondeurs des océans. Dans les derniers épisodes, il doit subir la mort de sa fille Végalia, puis une tentative d'assasinat. Il finit par lancer une attaque générale de la Terre, qui se solde par la destruction de ses forces et par sa mort.
  • Végalia : Fille de Véga (elle n'apparaît que dans un des derniers épisodes), elle est l'opposée de son père car elle aime la paix et était amoureuse d'Actarus avant la destruction d'Euphor. Le père d'Actarus avait proposé un mariage entre son fils et Végalia pour maintenir la paix intergalactique mais Véga ne fit rien. Pourtant Actarus et Végalia se sont vraiment aimés mais la folie de Véga a tout gâché. Elle a cru durant des années qu'Actarus était mort pendant la destruction d'Euphor. Mais elle a finalement appris qu'il était en vie et le rejoint sur Terre pratiquement à la fin de la série. Pendant un combat contre Horos elle sacrifia sa vie pour sauver Actarus. La mort de Végalia a bouleversé Actarus mais il lui a promis de tout faire pour rétablir la paix dans la galaxie.

Guide des noms français/japonais

  • Goldorak : Grendizer
  • Actarus : Daisuke Umon
  • Prince d'Euphor : Duke Fleed
  • Euphor : Fleed
  • Professeur Procyon : Professeur Genzo Umon
  • Alcor : Kōji KABUTO (héros de la série 'Mazinger Z)
  • Venusia : Hikaru Makiba
  • Phénicia : Maria Grace Fleed
  • Rigel : Danbei Makiba
  • Mizar : Goro Makiba
  • Bélier : Boss
  • Hydargos : Commander Blaki
  • Minos : Gandal
  • Minas : Lady Gandal
  • Horos : Zuril
  • Véga le Grand Stratéguerre : Vega Kyōsei Daiho
  • Stykadès : Vegatron
  • Alcorak : Double Spacer (le « vrai » Spacer étant la soucoupe de Goldorak)
  • Vénusiak : Marine Spacer
  • Phossoirak : Drill Spacer
  • Golgoths/Antéraks : Enban-jū (littéralement « monstres-soucoupes »)
  • Monstrogoths : Vega-jū
  • Béliorak : Boss Borot[4]
  • Eurydie : Mineo
  • Aphélie : Naïda

Dans l'adaptation VF faite par Michel Gatineau, la plupart des personnages portent des noms d'étoiles : Rigel, Alcor, Procyon, Mizar, Antarès, de planètes : Vénusia et de phénomènes astrologiques : Aphélie, Nadir… Quant au nom d'Actarus, il semble dériver du nom traditionnel de l'étoile α Bootis, Arcturus, nom assurément moins facile à prononcer et peut-être moins élégant.

Michel Gatineau, connu pour avoir prêté sa voix au professeur Procyon, à Michael Landon et à Horst Tappert (Inspecteur Derrick), est l'inventeur de tout le vocabulaire issu des constellations, des noms mythologiques et bibliques (Golgoth vient de Golgotha), puis le nom des attaques. Sa femme Anne Gatineau, écrivaine sous le nom de Mike Cooper, a donné les noms d'Hydargos et Phénicia. C'est également lui qui a choisi les acteurs pour le doublage qui au départ n'était prévu que pour 20 épisodes[5].

Données techniques

Goldorak

  • Hauteur : 31 m
  • Poids : 280 t
  • Tour de cou : 7,5 m
  • Tour de poitrine : 21 m
  • Longueur des bras : 10,5 m
  • Hauteur des jambes : 16,3 m
  • Longueur des pieds : 5 m
  • Puissance : 1 800 000 CV
  • Vitesse au pas : 75 km/h
  • Vitesse en course : 700 km/h
  • Vitesse sur l'eau : 45 noeuds
  • Saut en hauteur : 1 000 m
  • Composition : Métal Gren (extra-terrestre)
  • Alimentation : Energie photonique
  • Durée d'arrimage : 6 s

Soucoupe

  • Longueur : 34 m
  • Longueur (combinée à Goldorak): 40 m
  • Poids : 150 t.
  • Poids (combinée à Goldorak) : 430 t
  • Vitesse (dans l'atmosphère) : Mach 9
  • Vitesse (dans l'espace) : Inconnue (probablement égale à la vitesse de la lumière)(également capable de voyage dans l'hyperespace pour les trajets interstellaires)

Liste des armes de Goldorak

  1. Planitron (Spin Saucer) (épisode 1 à 11)
  2. Fulguro-poing (Screw Crusher Punch) (épisode 1 à 74)
  3. Missiles gamma (Spin Drill) (épisode 1, 3, 5, 9, 11)
  4. Clavicogyres (Boomerang Shoulders) (épisode 1, 4, 5, 7, 8, 10)
  5. Astéro-hache (Double Harken) (épisode 1, 5, 6, 7, 10)
  6. Pulvonium (Hand Beam) (épisode 1, 2, 6 à 8, 10)
  7. Mégavolts (Melt Shower) (épisode 1, 4 à 6, 8 à 11)
  8. Rétro-laser (Hanjūryoku Storm) (épisode 1, 4, 5, 7 à 11)
  9. Corno-fulgure (Space thunder) (épisode 1 à 4, 6, 7, 9, 10)
  10. Super Corno-fulgure
  11. Hyper Corno-fulgure
  12. Anti-scratch (autres noms : parasitaire, brouilleur radar) (épisode 7, épisode 27)
  13. Météopunch (Dizer Punch) (épisode 5, 9)
  14. Ophto-fisseur (Dizer Beam) (épisode 5)
  15. Helico-punch (Screw Punch)
  16. Tarriero-punch
  17. Rétro-foudre
  18. Maxi Rétrolaser
  19. Achilléochoc
  20. Cerveau-fulgure (épisode 21)
  21. Voltogyre
  22. Incrustochoc
  23. Missiles beta
  24. Spirolargue

Alcorak

Alcorak est un vaisseau conçu pour Alcor et ainsi seconder Goldorak. Il est lancé dans l'épisode 35 Le premier raid. En plus de ses armes propres, Goldorak peut s'y attacher ce qui peut permettre à Goldorak et sa navette d'agir séparément en altitude.

Liste des armes:

  1. Missiles alpha
  2. Victorang
  3. Mortanium

Vénusiak

Piloté par Venusia, cet engin a été conçu par le Professeur Procyon, l'épisode 40 ayant révélé les faiblesses de Goldorak dans la lutte sous-marine. L'épisode 41 voit le lancement de Venusiak sous lequel Goldorak peut s'assembler en particulier sous l'eau.

Listes des armes:

  1. Deltalame
  2. Missile oméga
  3. Électronium

Liste des armes de Faussoirak

  1. Pyrobombe
  2. Missiles sygma
  3. Triponium
  4. Chlacanium

Liste des commandes de Goldorak

  1. Goldorak, Go! (épisode 1 à 11)
  2. Transfert (épisode 1, 2, 4 à 11)
  3. Auto-largue (épisode 1, 7 à 10)
  4. Récupération (épisode 1)
  5. Arrimage (épisode 1, 4, 5, 7 à 9, 11)
  6. Spirolargue (épisode 3, 10)
  7. Ovostable (épisode 4, 5, 7 à 9)
  8. Cabré (épisode 4, 11)
  9. Dégagement (épisode 5, 6, 11)
  10. Aimant griffe (épisode 10)
  11. Translucidateur (épisode 10)
  12. Megamach
  13. Minimach
  14. Hyper-métabolisme
  15. Désaneige
  16. Feuille morte (épisode 55)
  17. Auto-traction (épisode 21)

Voix françaises de la série télévisée

Génériques français

  • « Accours vers nous… » Première version du générique de début, reprise du générique japonais. Ce générique fut le premier générique de début à être diffusée en juillet et août 1978 mais il fut interdit par la censure car il comportait le mot "race" (considéré comme raciste à cette époque) (interprète : Enriqué, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi).
  • « Va combattre ton ennemi » générique de fin. Ce générique fut le premier générique de fin à être diffusé en juillet et août 1978 mais il fut également interdit par la censure (interprète : Enriqué, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « Goldorak » ce générique fut le second générique mais officiel de la série accepté par la censure à la place des chansons d'Enriqué à partir de septembre 1978.(interprète : Noam, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Pascal Auriat)


  • « La légende d'Actarus » (interprète : Les Goldies, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « Le prince de l'espace » (interprète : Les Goldies, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « La justice de Goldorak » (interprète : Lionel Leroy, auteur : Haim Saban, compositeurs : Shuky Levy, Jean Canestrier)

Épisodes de la série télévisée

Saison 1 (1975-1976)

  1. Les Frères de l'Espace
  2. Le Prince d'un autre monde
  3. La Fiesta tragique
  4. L'Île de la peur
  5. Le Traquenard de la mort
  6. Attaque sur Perlépolis
  7. Le Festin des loups
  8. Les Radars se sont tus
  9. Le Camp de la Lune noire
  10. L'Espion qui venait de Véga
  11. Le Jour où le soleil s'arrêta
  12. Du Sang sur la neige
  13. Par le Fer et par le feu
  14. Le Jour du soleil levant
  15. Akereb la Rouge
  16. Le Fiancé de la mort
  17. La Chevauchée infernale
  18. Le Temps des cavernes
  19. Le Village écrasé
  20. Terre en danger
  21. Les Continents submergés
  22. Les Massacreurs du ciel
  23. Le Déluge des nouveaux mondes
  24. L'Exécuteur
  25. Les Amoureux d'Euphor
  26. Les Bords de l'abîme
  27. Vaincre ou périr

Saison 2 (1976-1977)

  1. Les Nouveaux maîtres des ténèbres
  2. L'Oiseau de feu
  3. La Pierre de foudre
  4. Don Quichotte de l'espace
  5. La Reine fantôme
  6. Les Ailes de la mort
  7. Le Mercenaire de l'oppression
  8. Le Premier raid
  9. L'Invincible du cosmos
  10. Une Étoile est morte
  11. Les Faiseurs de ténèbres
  12. La Patrouille des aigles
  13. Le Réveil des volcans
  14. Le Baptême du feu
  15. Péril en la demeure
  16. La Victoire des aigles
  17. Quand les Chiens sont lâchés
  18. Des Fourmis et des hommes
  19. Le Ballet des requins
  20. Le Lac embrasé
  21. Le Monde en fusion
  22. La Dernière survivante
  23. L'Aigle à quatre têtes
  24. L'Étoile Noire
  25. La Génération des Monstres
  26. La Bête

Saison 3 (1977-1978)

  1. Le Serpent
  2. Le Monstre du Loch Ness
  3. Le Lynx de l'espace
  4. Le Monstre et l'enfant
  5. Le Sosie
  6. Le Commando
  7. Les Rats
  8. Pégase
  9. Les Cygnes
  10. L'Ours polaire
  11. Cinq Minutes pour mourir
  12. Un Grand entre les grands
  13. La Mort vient de la mer
  14. Opération plongée
  15. La Grande douleur
  16. Tel Père tel fils
  17. L'Imposture
  18. Le Meilleur ami
  19. La Princesse amoureuse
  20. Pour l'Amour de la Terre
  21. Ce n'est qu'un au revoir

Oav (Original Animation Video)

Il existe actuellement deux films (n'excédant pas une heure chacun), dans lesquels intervient Goldorak : Goldorak contre Great Mazinger et L'attaque du dragosaure - tous deux sortis en salles au Japon au cours de l'année 1976.

On peut considérer le film Uchū enban daisensō, sorti au cours de l'été 1975, comme étant le « pilote » de Goldorak, bien qu'il ne soit pas encore tout à fait le magnifique robot que l'on connaît depuis la diffusion des premiers épisodes de la série.

Les 3 oav de Goldorak :

  1. Goldorak contre Great Mazinger
  2. L'attaque du dragosaure
  3. Uchū enban daisensō

Goldorak au cinéma

Cette liste serait incomplète si l'on ne mentionnait pas ici The Ufo, un projet de long métrage réalisé par une équipe italienne, et mêlant séquences réelles et images de synthèse. Ce film, commencé en 2001, et initialement annoncé pour la fin de l'année 2004, semble se trouver actuellement en suspens – tout du moins si l'on s'en tient aux informations données sur le site des auteurs, qui n'a vraisemblablement plus été mis à jour depuis deux ou trois ans. Une bande annonce est cependant disponible sur le site, ainsi qu'un reportage sur le tournage, d'une durée d'un peu plus de huit minutes.

Apparemment le site du projet the UFO recomence à être mis à jour et une nouvelle bande annonce est disponible sur le site depuis le 16 mars 2008. À ce jour aucune date n'est prévue pour l'éventuelle sortie d'une version finale.

En France, un montage des cinq premiers épisodes a été exploité en salle et qu'un disque 33 tours en a été le produit dérivé (Goldorak comme au cinéma).

Commentaires

L'esthétique emprunte beaucoup aux armures traditionnelles des samouraïs. Goldorak est une série animée qui a la particularité de suivre les différentes saisons de l'année comme dans une série américaine. Nous pouvons alors assister aux épisodes de Noël, du nouvel an ou de la fête du printemps (Mais aussi la chute des feuilles à l'automne ou la fonte des neiges). Peu de dessins animés encore de nos jours suivent ce modèle.

Lors de sa diffusion au Japon, la série télévisée connaîtra un certain succès (contrairement à une idée reçue, les audiences furent aussi bonnes, voire légèrement meilleures que celles de Great Mazinger, dont Goldorak prenait la relève), mais son succès sera, il est vrai, bien moindre comparé à celui de Mazinger Z (premier robot géant piloté de l'intérieur, créé lui aussi par Gō Nagai, en 1972) ou bien celui de Getter Robot.

Les Japonais n'ont pas apprécié que leur héros Alcor (qui était le héros de Mazinger Z) soit relégué au rang de faire-valoir d'Actarus, dont le calme contrastait d'ailleurs avec l'impétuosité des héros de l'époque), mais telle était la volonté de Gō Nagai. En effet, au départ ce dernier ne voulait pas que Goldorak soit le troisième volet de la très populaire saga des Mazinger, mais devant l'insistance de la Toei, il accepta finalement que Alcor (dont le nom original est Koji Kabuto) apparaisse dans Goldorak, à condition qu'il ait un rôle secondaire.

C'est à l'export que Goldorak va obtenir un succès sans précédent : en Italie, au Québec, dans de nombreux pays arabes, ainsi qu'en France, où il est devenu le dessin animé culte de toute une génération : lors de sa première diffusion en France le succès fut immédiat. Les multiples génériques de la série (quasiment un par diffusion) ont pour certains été disque d'or ; des remontages d'épisodes furent diffusés au cinéma, bref Goldorak était partout, y compris dans la polémique, certains journaux l'accusant (à tort) de racisme et allant même jusqu'à faire des montages mêlant image de Goldorak et d'Adolf Hitler[réf. nécessaire]… Un livre intitulé À cinq ans, seul avec Goldorak est même écrit par Liliane Lurçat, sans pour autant s'avérer convaincant. Malgré tout, Goldorak tiendra bon. Il s'agit d'ailleurs du seul programme en France réputé avoir jamais atteint les 100 % d'audimat[6], même si ce chiffre est sujet à caution[7]. C'est également Goldorak qui donna une grande popularité aux dessins animés japonais, même si Prince Saphir et le Roi Léo l'y ont précédé dès 1974), bien qu'avec un succès moindre. Bien meilleur marché que les dessins animés français et américains, les dessins animés japonais connaissent des diffusions massives dans les émissions jeunesse.

À noter un clin d'œil du journal Le Virus informatique (éd. ACBM) et un jeu consistant à trouver le plus de raisons possibles : pourquoi Actarus, durant l'opération transfert, tourne-t-il deux fois sur lui-même ?[8] (la réponse humoristique que Go Nagai donna lors d'un entretien avec le public français fut : pour pouvoir vérifier qu'il n'y a pas d'ennemi dans le dos).

Dans la version française, les robots de Véga portent le numéro de l'épisode (mais il y a plusieurs erreurs de numérotation).

Contrairement à la plupart des séries animées de la même époque, Goldorak n'a toujours pas été commercialisé en France au format DVD en raison de conflits juridiques entre les éditeurs potentiels et les détenteurs japonais des droits d'auteurs. Toutefois, la version française des DVD a très brièvement été présente en vente.

Produits dérivés

Jouets

1978-1979 :

  • Un mannequin Goldorak d'une cinquantaine de centimètres de haut, entièrement en plastique, sans la soucoupe porteuse et équipé de roulettes sous les pieds. Il était doté de deux armes :
    • un « pseudo-pulvonium » : le poing gauche était en fait remplacé par un lance-roquettes à ressort ;
    • les deux astéro-haches : on pouvait les extraire des épaules et un orifice placé dans le poing droit permettait des les y placer, assemblées ou non. Le système d'assemblage des deux haches était particulièrement fragile et avait tendance à se casser rapidement (souvent même dès la première utilisation).

Ce jouet ne bénéficiait pas d'une réalisation parfaite et rassemblait deux éléments caractéristiques de la camelote manifeste : fragilité de certains éléments et reproduction pour le moins approximative du modèle (robot de la série).

  • Un mannequin Goldorak de dimensions plus modestes que le précédent mais conçu, cette fois, surtout en métal. Doté d'une modélisation bien plus fidèle que le précédent, ce Goldorak était, en outre fourni avec sa soucoupe porteuse (en plastique).
  • Les inévitables déguisements, allant du simple masque à la panoplie complète.

La version de la série Soul of Chogokin de Bandai en 2000 :

En 2000, la compagnie japonaise Bandai a réalisé le rêve de plusieurs fans de la série en produisant Goldorak et sa soucoupe. Ce kit porte le nom GX-04. Le tout inclus la soucoupe d'Alcor et l'Alcorak.

En 2002, Bandai sort la version GX-04S qui ajoute le Foissoirak et le Vénusiak.

Bandes dessinées

Un mensuel Goldorak, édité par Télé-Guide, est paru en France au moment où le dessin-animé était diffusé. Ce mensuel comprenait :

  • une aventure de Goldorak ;
  • agrafé en pages centrales, un carnet de disques autocollants à coller dans l'aventure de Goldorak dans les « blancs » prévus à cet effet ;
  • une BD par épisodes totalement différente de l'univers goldorakien, un peu à la manière de ce que l'on trouvait jadis dans Le Journal de Mickey avec Guy l'Éclair ou Mandrake. On y trouva Marcus Selco où le héros éponyme, évoluant dans un contexte post-apocalyptique, s'enfonce progressivement dans les profondeurs de la planète afin d'échapper à une atmosphère devenue toxique. Puis Les Irréels, qui narre les aventures d'un groupe de héros dont les membres sont tout autant hétéroclites que complémentaires, mettant en commun leurs caractéristiques respectives issues de leur planète d'origine (on y trouve ainsi Helmet, né et élevé sur une planète à forte gravité, ce qui le dote d'une force physique hors du commun ou Orchyd, originaire d'une planète où a été poussée à sa perfection l'art de faire pousser n'importe où n'importe quelle plante, etc.).

Le mensuel Goldorak était médiocrement dessiné. Même les autocollants ne « collaient » pas parfaitement aux décors dans lesquels ils étaient censés s'intégrer. Les scénarios reprenaient point pour point la répétitivité de ceux du dessin-animé : un golgoth attaque la Terre (seul, en général) et, après quelques moments d'incertitude feinte, Goldorak finit par vaincre. En revanche, ce mensuel valait mieux par les BD additionnelles citées plus haut (Marcus Selco, Les Irréels), plus originales mais qui, par leur contenu plus sombre voire plus pessimiste, s'adressaient sans doute à un public un peu plus âgé.

Références dans la culture populaire

  • Les Fatals picards ont conçu la chanson parodique Goldorak est mort, ou la complainte d'Actarus qui vient de rentrer Goldorak dans un platane en revenant de boîte de nuit.
  • Le chanteur italien Alessio Caraturo a réalisé une reprise du générique italien de Goldorak (Goldrake), sous forme de ballade, téléchargeable sur son site officiel[1].
  • La bande dessinée Sentaï School comporte de nombreuses références à Goldorak.
  • La bande dessinée la guerre des génies de la série Léonard met en scène un combat de robot géant donc l'un deux est un pastiche de goldorak
  • La bande dessinée Le ciel lui tombe sur la tête de la série Astérix fait référence à Goldorak à la page 25, les guerriers robots des nagmas (anagramme de mangas) sont les goelderas.
  • Le groupe Range La Machine a rendu hommage à Goldorak en reprenant sur leur album Traffic sorti en 2002, la chanson Accours vers nous à la sauce heavy metal.
  • Dans la chanson du groupe IAM, « Nés sous la même Etoile » en 1997, on entend à la toute fin un extrait du deuxième épisode de Goldorak. Une phrase prononcée par Actarus : « Mon Dieu, pourquoi ne puis-je vivre comme n'importe quel être humain ? Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir cesser de me battre ? »
  • Dans le film Juno en 2007, quand l'heroïne perd les eaux, elle avertit son père par le cri « GOLDORAK, GO ! » , dans la VO Elle dit « Thundercats are go! » mais la réplique a été modifiée sans doute pour cause d'une meilleure popularité en France de Goldorak.
  • Dans le Canada français, soit au Québec, on désigne les vestes réfléchissantes ou encore les gens qui les portent par Goldorak. Par exemple pour faire marcher un peloton dans les forces armées, on désigne deux guides qui portent des vestes orange pour éviter que les automobiles frappent les soldats qui marchent dans le groupe, et le responsable demanderait alors des volontaires pour être des Goldoraks.

Démêlés judiciaires

La série animée a connu de nombreux avatars judiciaires. Le premier d'entre eux a opposé Toei Animation (producteur de la série animée) à Dynamic Planning (société du mangaka Gō Nagai, lui-même créateur du manga original dont la série télévisée est une adaptation) : en effet, la série a connu un grand succès en Europe et a généré de nombreux produits dérivés, sur lesquels Dynamic Planning pouvait prétendre à des royalties qui ne lui ont jamais été versées. La procédure a bloqué toute exploitation de la série durant des années, pour finir par trouver un arrangement à l'amiable en 2004. S'en est suivi la commercialisation de la série en DVD au Japon, et une annonce d'une sortie prochaine en Italie puis en France.

En août 2005, les sociétés Manga Distribution et Déclic Images sortent les épisodes 1 à 52 en deux coffrets DVD, promettant la fin de la série dans un troisième coffret devant sortir plus tard. Très vite, il apparaît que cette édition s'est faite sans l'accord des Japonais. Une procédure en référé est intentée pour en bloquer la commercialisation en urgence, mais l'impossibilité de produire rapidement des documents vieux de 30 ans a poussé les avocats des Japonais à utiliser la violation de leur marque déposée sur le nom Goldorak. Cette marque n'ayant pas été exploitée dans les 5 années précédentes, le juge des référés a débouté les Japonais et renvoyé l'affaire devant les juges du fond.

Déclic Images envoie alors des faxes à la grande distribution en affirmant que la justice leur a donné l'autorisation de poursuivre la commercialisation. La procédure judiciaire au fond commence alors, les plaidoiries ont lieu le 28 octobre 2004. Il apparaît que la société Déclic Image a mandaté la société Rouge Citron Production pour obtenir les droits de la série en leur nom auprès de Toei Animation et Dynamic Planning, en leur versant un à-valoir de

500 000 euros sur un montant total de trois millions d'euros. Le contrat stipule que si RCP s'avère incapable d'obtenir ces droits au 31 décembre 2004, l'à-valoir devrait-être remboursé. Dans le cas contraire, le reste du montant prévu serait versé à la livraison des masters à cette même date. RCP n'ayant pas obtenu les droits, ils ont cherché à procéder au remboursement, quoique postérieurement à la date butoir initialement prévue. Mais Déclic Images ne l'entend pas de cette oreille : persuadée que RCP dispose bien des droits et qu'elle s'apprête à sortir la série elle-même, Déclic Images entreprend de leur couper l'herbe sous le pied et de sortir la série sans le moindre contrat de licence. Cependant, il s'avère que RCP n'avait effectivement pas obtenu les droits et que cette édition était totalement illégale. Les DVD ont été produits à partir de simples copies des DVD japonais sur lesquels la bande son française a été collée, comme l'a démontré une expertise.

Coup de théâtre, DI & MD sortent le troisième coffret de la série entre les plaidoiries et la publication de la décision de justice. Cette dernière condamne lourdement les deux sociétés, pour contrefaçon et concurrence déloyale, pour un montant total de dommages-intérêts s'élevant à 7,2 millions d'euros. La commercialisation est définitivement interrompue.

Déclic Images et Manga Distribution font appel de cette décision et se mettent en redressement judiciaire. La société Poly Production se porte intervenante volontaire lors de l'appel, arguant que la bande son française leur appartient. Quant à DI & MD, leur défense consiste à remettre en question la titularité des droits de Toei Animation et Dynamic Planning sur la série. Contre toute attente, cette stratégie porte ses fruits puisque le 8 septembre 2006, la Cour d'Appel invalide la décision en première instance, non sans débouter Poly Production au passage.

Les Japonais se pourvoient en cassation, et l'arrêt de la cour d'appel est cassé le 31 octobre 2007, ramenant l'état de l'affaire à la décision en première instance : Déclic Images et Manga Distribution doivent à nouveau 7,2 millions d'euros aux Japonais, et l'affaire est désormais dans les mains de la cour d'appel de renvoi. Si aucun accord n'est trouvé d'ici là, l'appel aura lieu en 2008.

Références

  1. Jacques Canestrier déclarera avoir choisi le nom de Goldorak en hommage à ses deux personnages préférés, James Bond à travers son film Goldfinger et Mandrake le magicien : Goldfinger + Mandrake = Goldorak
  2. Dans la version originale, Goldorak est un robot qui représente le dieu de la guerre sur Euphor, dont il existe un équivalent sur terre appelé Raaga. La version française a pris des libertés sur cette partie du script, faisant du robot le plus perfectionné des Antéraks de Véga. Le Spazer aurait également été conçu par les scientifiques de Véga, et subtilisé par Actarus pendant l'attaque d'Euphor
  3. Dans la VO, le terme Végajū désigne tous les monstres-robots apparus entre l'épisode 53 et la fin, mais curieusement dans la VF le terme Monstrogoth n'est pas utilisée dans la troisième saison : on revient au terme initial golgoth
  4. Article en anglais sur wikipédia
  5. Animeland no 134, septembre 2007, p. 86-87
  6. CF Article de Paris Match de Janvier 1979 - Ajout à l'article de l'association Animez Vous
  7. La naissance du système Audimat remonte à 1985 et résulte de la volonté des acteurs du secteur de l'audiovisuel d'avoir une mesure scientifique de l'audience ; on peut donc très fortement douter de ce résultat de 100 % d'Audimat pour un programme tel que Goldorak en 1985 ou après, alors que cela eut put être envisageable en 1978. Malheureusement, les mesures d'audiences avant 1985 sont sujettes à caution, un tel score pour Goldorak n'est pas vérifiable. De plus, avant la scission de l'ORTF en 3 chaînes et même suite à cette scission lors de mouvements de grêve, un unique programme était diffusé à la télévision et ce sur les 3 chaînes - on peut, entre autres, citer la première diffusion d'Ardéchois Cœur Fidèle en 1974, dont le premier épisode fut regardé par 100 % des français ayant allumé leur télévision (Cf. présentation de Ardéchois Cœur Fidèle par Pierre Tchernia chez Koba Films) - ici on parle bien de 100 % de l'audience effective et non de 100 % du public ayant la possibilité de regarder la TV.
  8. Voir « l'affaire Goldorak » sur autolargue.net

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