Divin

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Dieu

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L' Ancien des Jours. Peinture de William Blake
La représentation de Dieu est nécessairement symbolique, et généralement désapprouvée par les religions monothéistes

La conception de Dieu varie en fonction des philosophies, des religions et des convictions individuelles. Dieu désigne généralement un « être suprême » aux qualités infinies, l'individuation personnelle ou impersonnelle du principe de l'univers, c'est-à-dire sa raison « première »[1][note 1] en tant qu'essence primordiale - Dieu est alors souvent[2] considéré comme le démiurge ou créateur - et sa raison « dernière » en tant que finalité et sens de la vie.

Sommaire

Étymologie

Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei wo, « lumière » du ciel, du jour, de la base et dei-, luire, briller[3]. C'est la plus ancienne dénomination indoeuropéenne de la divinité qui se retrouve dans le nom du dieu grec Zeus dont le génitif est Zênos (à rapprocher de Theos en grec). De la même racine est issue la désignation de la lumière du jour (diurne, die en latin). D'abord Deo et Deus (842), puis Deu et Dieu (XIe et XIIe siècles), le mot est attesté dès le tout premier texte français[4].

Qualités divines

Il existe probablement autant de notions de la divinité qu'il existe de cultures ou d'individus; et les qualités qui lui sont prêtées varient d'autant.

En philosophie, dans une perspective croyante, Dieu est l' Être par excellence ; on parle aussi en métaphysique de cause première et/ou finale. En théologie il reçoit traditionnellement les attributs suivants :

  • pour l'existence : infinité, immuabilité et perfection ;
  • pour la volonté et l'entendement : toute-puissance, sagesse, justice et bonté.

Dans les acceptions abrahamiques[note 2], ainsi que dans d'autres religions plus récentes ou comptant moins d'adeptes, il est omniscient, omnipotent[note 3], omniprésent. Certaines approches limitent cette omnipotence par le libre-arbitre concédé aux humains (voir paradoxe de la toute-puissance).

Dieu peut être pensé comme étant personnel, tel Dieu le Père, Ishvara, Mahadevi, ou comme étant impersonnel, tel le Brahman, le Tao[réf. nécessaire], ou l'Esprit des religions amérindiennes, auxquels cas la dénomination « Dieu » devient problématique. Il peut être pensé comme transcendant ou immanent, c'est-à-dire qu'il est hors de, ou dans la création ou le monde. Il peut être un dieu anhistorique et ne pas intervenir séculièrement, ou un dieu d'insertion historique comme le Christ. Il peut être assujetti au destin (Wyrd, Moïra, Fatum), ou plus souvent le régenter en tant que source. Une autre option encore implique qu'il se soumet lui-même à ses propres lois.

Dieu peut avoir une antithèse, sous les formes du mauvais démiurge des gnostiques, du jumeau principe du mal comme Ahriman, d'une divinité du chaos, d'une divinité chtonienne telle[réf. souhaitée] qu'Apophis, ou peut-être de l'Humain lui-même, en tant que responsable de son malheur. On trouve habituellement des ensembles antithétiques : titans, géants, asuras, rakshasas, démons, etc. Dans le christianisme, on associe parfois l'Ange déchu, Lucifer, à l'antithèse de Dieu ; mais dans le contexte chrétien, Lucifer reste une création de Dieu et n'est donc pas un strict opposé, comme il en existe dans le gnosticisme. Satan, dont le nom signifie « accusateur » ou « adversaire », est une représentation emblématique des forces combattant Dieu dans les religions abrahamiques.

Dieu peut disposer d'une cohorte d'auxiliaires, anges, saints, esprits divers, en opposition aux ensembles antithétiques mentionnés plus haut.

Dieu, surtout mais non pas seulement dans ses formes impersonnelles, tend à être « par-delà bien et mal [note 4] » en ce qu'il englobe ou transcende cette opposition dans la non-dualité de sa nature ultime. Le conflit du bien et du mal suit alors un dessein, une finalité incompréhensible et mystérieuse, qui cependant se résout en Dieu même.

Il peut avoir un nom défini, comme Yahvé[note 5] ou Allah, nom que les croyants énoncent souvent avec réserve et déférence, préférant l'usage de ses surnoms ou attributs, qui tendent à approximer son ineffabilité foncière. Certaines religions demandent ou édictent qu'on ne prononce jamais son nom hors d'un contexte rituel et sacré[note 6].

Dieu peut être anthropomorphe, ou sous forme animale ou mixte (ex.: Horus) et peut être sexué, asexué ou hermaphrodite, Cependant la plupart des grands monothéismes tendent à le dépersonnaliser: Ainsi au sein de l'hindouisme on a vu s'épanouir les conceptions du polythéisme, puis du monothéisme, et finalement une conception impersonnelle, le Soi, « âme individuelle », étant identifié au Brahman, « âme universelle ». Tout au contraire la propagation historique de religions impersonnelles telles que le bouddhisme et le taoïsme[réf. nécessaire], originellement aux limites de l'athéisme voire athées[note 7], tend à personnaliser le divin, ou même à engendrer une pléthore de déités. On dit alors que ces dernières sont soit des représentations, soit des incarnations des différents aspects du divin, ou des émanations de l'Unique.

Aussi, selon les différentes traditions et religions, Dieu peut être unique et/ou composite, se manifestant sous différents aspects, comme, par exemple, la Trinité des chrétiens chalcédoniens. Pour les catholiques romains en particulier, le Fils, une des trois personnes de la Trinité, est effectivement présent lors de l'eucharistie. Certaines autres religions, notoirement l'islam et le sikhisme, s'en tiennent à un strict monothéisme.

Croyances et doctrines

Les théistes croient en un être suprême plus ou moins défini et y ajoutent l'obligation de lui rendre un culte, d'obéir à la « loi naturelle », à la différence des déistes qui se contentent de croire à l'existence d'un Dieu, sans autres implications particulières sur leur vie quotidienne. Les panthéistes considèrent pour leur part que tout est dieu et peuvent ainsi être qualifiés de naturalistes déistes. Le croyant affirme l'existence de Dieu, ou de dieux, à l'inverse des athées, qui réfutent cette hypothèse.

Tenant une troisième position, les agnostiques affirment qu'un être ou un fait divin est simplement indémontrable ou inconnaissable, là même où pour les mystiques et certains gnostiques, on peut en avoir une « connaissance » expérientielle.

D'autre part lorsqu'il n'est pas simple indifférence, l'athéisme dans sa négation catégorique de l'existence de Dieu, peut être interprété du point de vue agnostique, comme étant encore une croyance, en ce que « Dieu » n'aurait pas à être nié ni accepté.

La plupart des critiques que l'athéisme adresse à la religion sont soit logiques, soit psychologiques, remettant en cause la motivation du croyant qui « crée Dieu à son image » afin de se rassurer, comme dans la projection d'un père ou d'une mère cosmique par exemple. D'autre part on n'aurait pas à faire découler l'ordre naturel d'une « réalité » aussi intangible, et outrepasser les limites de notre compréhension en forçant une réponse au « pourquoi » de l'univers.

Les divergences de perspective sont ici portées à leur paroxysme, en ce que le croyant, par la prière et la méditation notamment, estime pouvoir établir une relation personnelle avec cet intangible divin, et en obtenir une réponse indirecte mais probante.

Il convient de distinguer l'athée de l'anticléricaliste et de l'antithéiste, qui adresse plutôt une critique sociologique à l'encontre de la religion, « l'opium du peuple[note 8] », et particulièrement envers l'asservissement politique par les Églises et leurs hiérarchies.

Au sein même d'une religion, de nombreuses tendances politisantes coexistent. Ainsi on rencontre des courants conservateurs, des courants fondamentalistes et des courants progressistes. Certains courants peuvent se voir excommuniés par d'autres ou déclarés anathèmes, et qualifiés d'hérétiques, surtout dans les religions dogmatiques, c'est-à-dire disposant d'un corpus déterminé de doctrines, souvent renforcé par une ou plusieurs autorités.

Typologie

Peinture de Michel-Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine du Vatican à Rome (qui représente Dieu et la création d'Adam).

La description de la nature et de la substance[note 9] divine est le propre d'un Occident qui, sous cet aspect inclut le Moyen-Orient. La description des attributs de Dieu sous une forme détaillée se nomme cataphatisme, parfois théosophie, tandis que le refus de se prononcer sur l'ontologie divine se nomme apophatisme. Toutes les religions connaissent un développement de ces deux courants. D'un point de vue général, l'apophatisme est fréquemment combattu ou réservé à des initiés tandis que dans d'autres cas, plus minoritaires, décrire "Dieu" constitue le commencement de l'idolâtrie. On parle alors de courant ésotérique[note 10] par opposition au courant exotérique qui représente les enseignements sur Dieu ou sur les dieux d'une religion donnée, quand ils sont ouverts à tous, parfois même aux étrangers à cette religion.

Outre la théologie de Jehan Eckhart, l'apophatisme peut être illustré à défaut d'être défini par cette citation du théologien juif Marc-Alain Ouaknine qui exprime dans une boutade quelque chose qui pourrait être plus aisément compréhensible par nos contemporains que la langue symbolique du mystique médiéval :

« Dieu en cent pages. Voilà, j'ai accepté le défi. Mon premier mouvement est d'offrir à l'éditeur cent pages vides. Non par jeu mais par respect. La seule chose qu'on puisse vraiment dire sur Dieu, c'est rien. Ne rien dire ! Théologie négative radicale. Ne rien dire mais le dire bien! Je renonce à cette possibilité. Non parce que cela aurait pu être interprété comme une facilité, mais parce que l'idée n'est pas originale. Je retrouve un livre sur les rayons de ma bibliothèque : « tout ce que les hommes savent sur les femmes ». 200 pages blanches ! Lucide ! »[5]

Aspects sociologiques

En Occident, à partir de Descartes et Pascal notamment, l'existence de Dieu est devenue sujette à la démonstration, et de plus en plus exposée à la critique concomitante à la crise de la religion chrétienne et l'apparition du protestantisme[réf. nécessaire].

On doit à Friedrich Nietzsche la formule célèbre « Dieu est mort »[réf. nécessaire], qui fait écho aux mutations de la société occidentale moderne : le scientisme, la théorie de l'évolution de Darwin, le socialisme, la psychanalyse, entre autres, ont en commun une critique des dogmes religieux qui ouvre la voie à l'athéisme qui considère la notion de Dieu comme un construit social irréel.

Cependant la croyance en l'existence de Dieu et l'activisme politique ont parfois été liés, comme le montrent la vie de Gandhi, les premiers militants socialistes chrétiens, ou encore la théologie de la libération dans les pays du tiers monde. La référence à Dieu reste un sujet sensible notamment en Europe, où l'affirmation des origines prétendument chrétiennes de l'Union européenne a provoqué des débats houleux lors de la rédaction de la Constitution européenne.

Certains pays possèdent une religion nationale : le Royaume-Uni, le Danemark, la Finlande, la Grèce, l'Islande, Malte, la Norvège, etc., par opposition aux États laïques, tels La France et la Turquie. La constitution des États-Unis interdit à l'Union de reconnaître une religion. D'autres pays ont passé des accords de concordat avec une ou plusieurs instances religieuses (Italie, Allemagne, Portugal, …).

Approches contemporaines

A côté du renouveau de la philosophie thomiste (le néo-thomisme) il s'est développé au tout début du XXe siècle une métaphysique contemporaine qui tient compte du progrès scientifique tels que le représentent la physique quantique, les théories de l'évolution, la psychanalyse.

Théologie du process

La théologie du process est le nom sous lequel on rassemble les œuvres des penseurs de cette métaphysique pour notre temps. Cette métaphysique, au contraire des précédentes transcende les frontières des dénominations religieuses. Même si les penseurs chrétiens (protestants avec John B. Cobb ou catholiques avec, d'une certaine façon, Pierre Teilhard de Chardin et Jean-Luc Marion, ou encore laïc avec Louis Bergson) ont publié plus d'ouvrages, on trouve des penseurs du process aussi dans le judaïsme, dans l'hindouisme et dans une moindre mesure dans l'islam. Elle s'est développée autour de deux pôles :

  • la critique du cataphatisme par une distinction entre la représentation du Dieu et sa nature ontologique. Ainsi Paul Tillich invite à penser la distance entre les représentations de Dieu (transcendant, donc au-delà des possibilités d'expressions humaines) et la réalité de Dieu. La maxime qui résumerait cet aspect de la pensée de Tillich serait « Dieu est autre chose que ce qu'on en dit ». Dans Dieu au-delà de Dieu[6], Il invite donc à une extrême prudence dans l'affirmation que telle doctrine serait la vérité ultime et par là poursuit une réflexion déjà entamée par Maïmonide dans son Guide des Egarés, et dans une moindre mesure sous certains aspects par Ibn Arabi.
  • la critique du thomisme des sept attributs, en particulier l'omnipotence, l'omniscience, l'immuabilité, l'ubiquité qui a fait la célébrité dans le monde anglo-saxon du livre de Charles Hartrshorne (mort à 104 ans en 2000) Omnipotence and other theological mistakes[7]. Quoique ce livre date des années 1980, la version anglaise n'a pas été traduite en français; on trouve des échos à cette critique chez un théologien français bien antérieur Wilfred Monod, dans ses conférences « aux croyants et aux athées »[8] données autour de 1926.

Toutefois, le chef de file de cette théologie est le mathématicien Alfred North Whitehead dont le livre Process and Theology [9] pourrait bien constituer la théologie systématique. Une introduction aux diverses théologies du Process, qu'il serait préférable de traduire par théologies du dynamisme, a été donnée en 1975 par André Gounelle sous le titre "le dynamisme créateur de Dieu" [10].

On pourrait résumer de façon schématique ce courant de pensée en disant qu'à côté des croyants pour lesquels Dieu existe ou de ceux pour lesquels il est, se fait jour une métaphysique dans laquelle Dieu advient. Cette idée peut parfaitement s'enraciner dans la Bible, aussi bien dans une méditation sur un « septième jour » ouvert et actuel, que sur un développement du nom de Dieu: « Je suis celui qui suis » (Exode 3:14) dont les traductions française à l'aide d'un présent d'éternité, donc immuable (dans une pensée modelée par l'aristotélisme) ne rend pas compte du caractère potentiel, inaccompli, de ce verbe « être » en hébreu.

Phénoménologie chrétienne contemporaine

Le philosophe Michel Henry définit Dieu d’un point de vue purement phénoménologique, dans son livre C'est moi la Vérité, pour une philosophie du christianisme[11] :

« Dieu est Vie, il est l’essence de la Vie, ou, si l’on préfère, l’essence de la vie est Dieu. Disant cela nous savons déjà ce qu’est Dieu, nous ne le savons pas par l’effet d’un savoir ou d’une connaissance quelconque, nous ne le savons pas par la pensée, sur le fond de la vérité du monde ; nous le savons et ne pouvons le savoir que dans et par la Vie elle-même. Nous ne pouvons le savoir qu’en Dieu. »
Recensement du nombre de personnes croyant en Dieu en Europe.[12]

La Vie dont il est question ici n’est pas la vie au sens biologique du terme définie par des propriétés objectives et extérieures, ni un concept philosophique abstrait et vide, mais la vie phénoménologique absolue, une vie radicalement immanente qui porte en elle le pouvoir de se manifester en elle-même sans distance, une vie qui se révèle elle-même à chaque instant. Une manifestation de soi et une autorévélation qui ne consiste pas dans le fait de voir hors de soi ou de percevoir le monde extérieur, mais dans le fait de sentir et de se sentir soi-même, d’éprouver en soi sa propre réalité intérieure et affective.[13]

Comme le dit également Michel Henry dans ce même livre, « Dieu est cette Révélation pure qui ne révèle rien d’autre que soi, Dieu se révèle. La Révélation de Dieu est son autorévélation ».[14] Dieu est en lui-même révélation, il est la Révélation primordiale qui arrache toute chose au néant, une révélation qui est l’autorévélation pathétique, c'est-à-dire la souffrance et l’auto-jouissance absolue de la Vie. Comme dit Saint Jean, « Dieu est amour », parce que la Vie s’aime elle-même d’un amour infini et éternel.[15]

Michel Henry oppose à la notion de création, qui est la création du monde, la notion de génération de la Vie. La création du monde consiste dans l’ouverture de cet horizon d’extériorité où toute chose devient visible. Alors que la Vie ne cesse de s’engendrer elle-même et d’engendrer tous les vivants dans son immanence radicale, dans son intériorité phénoménologique absolue qui est sans écart ni distance.[16]

Puisque nous sommes vivants et par conséquent engendrés à chaque instant par la Vie infinie de Dieu, puisqu’il ne cesse de nous donner la vie, et puisque nous ne cessons de naître dans le présent éternel de la vie par l’action en nous de cette Vie absolue, Dieu est aux yeux du christianisme notre Père véritable et nous sommes ses Fils bien aimés, les Fils du Dieu vivant. Ce qui ne veut pas seulement dire qu’il nous a créés au moment de notre conception ou au commencement du monde, mais qu’il ne cesse de nous générer en permanence dans la Vie, qu’il est toujours à l’œuvre en nous jusque dans la moindre de nos impressions subjectives.[17]

La symbolisation

Carl Gustav Jung, pour qui un symbole est quelque chose qui « renvoie toujours à un contenu plus vaste que son sens immédiat et évident »[18], dit de Dieu qu'il est « le symbole des symboles »[19]. C'est une expression qui ne se veut pas révolutionnaire, mais au contraire dans la continuité des diverses expressions du divin. Les recherches de Jung, dans l'alchimie ou la philosophie chinoise, tentent de relier ce qui est universel dans le ressentis de Dieu[20]. Ces archétypes communs (qui constituent l'inconscient collectif), seraient exprimés par chaque religion de façon différente mais toujours pour exprimer cette même symbolisation.

Notes et références

Notes
  1. Dieu est souvent désigné par cette très courte définition : La cause des causes
  2. Les religion abrahamiques sont celles qui reconnaissent Abraham comme ancêtre commun ; il s'agit du judaïsme, du christianisme et de l'islam.
  3. Son omnipotence ne va pas de soi dans tous les monothéismes. Pendant un certain temps, des puissances intermédiaires sont sollicitées par les croyants, comme les anges chez le Pseudo-Denys, ou antérieurement la réflexion qui mena à la construction dogmatique de la Trinité. Toutefois, cet attribut d'omnipotence s'installe fermement à compter du XIIe siècle, après la relance de la pensée aristotélicienne tant par Averroès que par Thomas d'Aquin.
  4. Titre d'un livre de Friedrich Nietzsche
  5. Yahvé sous forme hébraïsante, Jéhovah sous forme latinisée : « Je suis celui qui est », ou encore plus précisément אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה ce qui se traduit mot à mot, selon le théologien A. LaCocque, par « je serai qui serai » (Exode 3:14)
  6. On peut noter que la loi juive interdisant de prononcer le nom de Dieu en vain ou de blasphémer, certains religieux de cette confession (contestés par d'autres) écrivent le mot ainsi : D.ieu.
  7. "[...]Le bouddhisme se dresse unique, dans l'histoire de la pensée humaine en niant l'existence d'une telle Ame, d'un Soi ou de l'Atman.[...]Il y a deux idées, psychologiquement enracinées dans l'individu : protection de soi et conservation de soi. Pour la protection de soi, l'homme a créé Dieu duquel il dépend pour sa propre protection, sauvegarde et sécurité, de même qu'un enfant dépend de ses parents. Pour la conservation de soi, l'homme a conçu l'idée d'une âme immortelle ou Ātman qui vivra éternellement. Dans son ignorance, sa faiblesse, sa crainte et son désir, l'homme a besoin de ces deux choses pour se rassurer et se consoler; c'est pourquoi il s'y cramponne avec fanatisme et acharnement." in L'enseignement du Bouddha, Walpola Rahula, Seuil, 1978 - Chap.VI : La doctrine du Non-soi : Anatta, p75.
  8. Célèbre citation de Karl Marx, « prototypique » de cette position.
  9. concepts philosophiques développés par Platon, suivi d'Aristote et critiqués par Spinoza
  10. Se méfier des acceptions ambigües du mot ésotérisme, déviées vers occultisme, en ce sens qu' une certaine astrologie, voyance, ou autre, à caractère commercial s'en empare pour hausser son activité à la dimension spirituelle.
Références
  1. Définition du mot cause sur http://www.dicoplus.org
  2. Wilfred Monod, Dieu dans l'Univers, Fischbader, Paris, 1933, p. 55-56 :
    « Le Dieu des philosophes grecs ne prétend pas rendre raison de l'origine de l'Univers, mais seulement de l'ordre et de la hiérarchie qui s'y découvrent, au-dessus des choses soumises à la génération et à la corruption »
     
  3. Étymologie de Dieu sur http://www.croixsens.net, extrait de R.Grandsaignes d'Hauterive, Dictionnaire des racines des langues indo-européennes, Larousse, Paris, 1949, p. 363 
  4. Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue française, t. 1, Dictionnaires le Robert, 1998, p. 1079 
  5. Marc-Alain Ouaknine, Dieu et l'art de la pêche à la ligne. Bayard, 2002. 122 p./ p.  12 (ISBN 2227020067)
  6. # Edition originale 1955, réédition en français: Les bergers et les mages, (1997) (ISBN 2853041271) ref. à préciser
  7. State University of New York Pr (juin 1984) (ISBN 0873957709)
  8. première édition chez Fishbacher en 1930, réédition chez Phenix Editions (2004) (ISBN 745806564)
  9. première édition en anglais en 1929 (ISBN 0029345707), traduit en français chez Gallimard sous le titre Procès et réalité (ISBN 2070729079) dans les années 2000
  10. Réédité par Van Dieren dans une édition augmentée vers 2000
  11. Michel Henry, C'est moi la Vérité. Pour une philosophie du christianisme, Éditions du Seuil, 1996, p. 40
  12. (en)[pdf]Sondage Eurobaromètre réalisé en 2005, p. 9. Mis en ligne le juin 2005
  13. Michel Henry, C'est moi la Vérité. Pour une philosophie du christianisme, Éditions du Seuil, 1996, pp. 46-70
  14. Michel Henry, C'est moi la Vérité. Pour une philosophie du christianisme, Éditions du Seuil, 1996, p. 37
  15. Michel Henry, C'est moi la Vérité. Pour une philosophie du christianisme, Éditions du Seuil, 1996, p. 44, et citation de 1 Jean 4, 8
  16. Michel Henry, Paroles du Christ, Éditions du Seuil, 2002, pp. 107
  17. Michel Henry, C'est moi la Vérité. Pour une philosophie du christianisme, Éditions du Seuil, 1996, pp. 192-215
  18. Carl G. Jung, L'homme et ses symboles, Robert Laffont, 1964 (ISBN 2221027205), p. 20-21 :
    « Un mot ou une image sont symboliques lorsqu'ils impliquent quelque chose de plus que leur sens évident et immédiat. Ce mot ou cette image ont un aspect "inconscient" plus vaste, qui n'est jamais défini avec précision, ni pleinement expliqué. Personne d'ailleurs ne peut espérer le faire. Lorsque l'esprit entreprend l'exploration d'un symbole, il est amené à des idées qui se situent au-delà de ce que notre raison peut saisir. »
     
  19. Carl G. Jung, La Vie symbolique : psychologie et vie religieuse, Albin Michel (ISBN 2226036687) 
  20. Carl G. Jung, Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or, Albin Michel (ISBN 222606883X) 

Voir aussi

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Voir sur Wikisource : Dieu.

Articles connexes

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Principaux noms de Dieu, ou du Divin
Voir aussi
Concepts connexes
Ahriman, Asura, Māra
Hérésie, Schisme
Hénothéisme, Panthéisme, Panenthéisme
Animisme, Paganisme,
Théologie du Process, Théologie négative
Théologie de la libération

Bibliographie

  • Jean-Marc Rouvière, Brèves méditations sur la création du monde, L'Harmattan, 2006 (ISBN 2747599221) 
  • Régis Debray, Dieu, un itinéraire, Odile Jacob, coll. « Le Champ médiologique », 2001 (ISBN 2738110347) 
  • Neale Donald Walsch, Conversations avec Dieu, J'ai Lu, coll. « J'ai Lu Aventure secrète », 2003 (ISBN 2290338044) 
  • Manuel de Diéguez :
    • Essai sur l'avenir poétique de Dieu, Plon, 1965
    • De l'idolâtrie, Discours aux clercs et aux derviches, Gallimard, 1969
    • L'Idole monothéiste, PUF, 1981
    • Et l'homme créa son Dieu, Fayard, 1984.
  • Robert Serrou :
    • Dieu, Jésus et les autres, petit dictionnaire de rattrapage pour savoir qui est qui, qui fait quoi et pourquoi, Éditions Scali, préfacé par Mgr Jean-Michel di Falco, 2006
    • Dieu n'est pas conservateur, Robert Laffont
    • Tempête sur l'Église, Fayard, 1969
    • Ce à quoi je ne crois plus, Presses de la Renaissance, entretiens avec Alain Noël, théologien, 2001
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