- Charles Fiterman
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Charles Fiterman, né le 28 décembre 1933 à Saint-Étienne, est un homme politique français.
Il fut un responsable du PCF et ministre d'État chargé des transports dans les deuxième et troisième gouvernements de Pierre Mauroy de 1981 à 1984. Depuis 1998, il est membre du Parti socialiste.
Sommaire
Biographie
Ses parents étaient juifs polonais et exerçaient le métier de marchands forains. Pendant l'Occupation, le petit Charles est placé chez des paysans, à Marlhes, sur le plateau du Velay à partir de 1942. Son père fut déporté et mourut à Auschwitz en mai 1944.
En avril 1965, Charles Fiterman, qui avait adhéré au PCF en 1951, devient secrétaire de Waldeck Rochet. Il est ensuite secrétaire de Georges Marchais puis député du Val-de-Marne (1978-1981), puis du Rhône (1986-1988). Après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, il fait son entrée avec trois autres communistes dans le gouvernement de Pierre Mauroy, chargé des transports et numéro 3 dans l'ordre protocolaire. C'est notamment pendant son exercice que sera votée la LOTI qui régit toujours l'organisation des transports en France aujourd'hui.
Il s'oppose notamment à Pierre Mauroy lors de la grève des camionneurs de février 1984, refusant de suivre le Premier ministre qui veut envoyer l'armée pour la briser.
Il reste 37 mois à ce poste, jusqu'à ce que le comité central du PCF décide, le 19 juillet 1984, que les communistes ne participeraient pas au gouvernement de Laurent Fabius.
D'après la liste arrêtée au 11 novembre 2003, il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, « À gauche en Europe ».
Membre du Parti socialiste à partir de 1998[1], il soutient le « oui » au référendum du 29 mai 2005. Depuis 2008, il est un des soutiens les plus proches de Ségolène Royal.
Il est conseiller municipal du village de Tavernes dans le Var. Il est également membre du conseil d'administration du think tank « Notre Europe »[2].
Fonctions gouvernementales
- Ministre d’État, ministre des Transports du gouvernement Pierre Mauroy (2) (du 23 juin 1981 au 22 mars 1983). Il décide le 1er Janvier 1983 de confier la gestion des Chemins de Fer de Corse à la SNCF pour les sauver de la faillite technique et finançière.
- Ministre des Transports du gouvernement Pierre Mauroy (3) (du 22 mars 1983 au 19 juillet 1984)
Publication
Il a publié en 2005 aux Éditions du Seuil un livre intitulé Profession de foi - Pour l'honneur de la politique. Il y retrace son parcours politique, s'emploie à tirer quelques leçons des échecs du communisme, et avance des propositions pour l'avenir de la gauche.
Philippe Lefait, journaliste à France 2, dans son livre Quatre ministres et puis s’en vont… Éditions de l'Atelier, 1995, revient sur l’itinéraire de Charles Fiterman et des 3 autres ministres communistes de 1981 à 1984 Anicet Le Pors, Jack Ralite et Marcel Rigout pendant la période ministérielle et celle qui l’a suivie.
Notes et références
- Charles Fiterman explique son choix, article de L'Humanité du 15 mai 1998
- Composition du conseil d'administration de Notre Europe
Voir aussi
Liens externes
- Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale
Catégories :- Ancien ministre de la Cinquième République
- Personnalité du Parti communiste français
- Personnalité de la Convention pour une alternative progressiste
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Ancien député de la Cinquième République
- Ministre français des Transports
- Naissance en 1933
- Naissance à Saint-Étienne
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