Centrale nucléaire de Cattenom

Centrale nucléaire de Cattenom
Centrale nucléaire de Cattenom
Image illustrative de l'article Centrale nucléaire de Cattenom
Centrale nucléaire de Cattenom
Administration
Pays Drapeau de France France
Région Lorraine
Département Moselle
Commune Cattenom
Coordonnées 49° 24′ 57″ N 6° 13′ 05″ E / 49.41583, 6.2180649° 24′ 57″ Nord
       6° 13′ 05″ Est
/ 49.41583, 6.21806
  
Opérateur Électricité de France
Année de construction 1979
Date de mise en service 1986 à 1992
Statut En fonction
Réacteurs
Fournisseurs Areva NP, Alstom
Type REP
Réacteurs actifs 4 x 1 300 MW
Puissance nominale 5 448 MW
Production d’électricité
Production totale 720 TWh (au 1er septembre 2010)
Divers
Source froide Moselle
Site web Site de la centrale de Cattenom

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Centrale nucléaire de Cattenom

La centrale nucléaire de Cattenom est une centrale nucléaire exploitée par Électricité de France (EDF), située en Lorraine sur la commune de Cattenom, sur les bords de la Moselle entre Thionville10 km en amont) et Trèves80 km en aval), non loin des villes de Luxembourg (35 km) et de Metz (40 km).

Sommaire

Présentation

Le « CNPE » (centre nucléaire de production électrique) de Cattenom dispose de quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP) d'une puissance de 1 300 mégawatts électriques chacun. Cattenom est la septième centrale au monde en puissance installée, et la deuxième centrale de France pour sa production d'électricité (derrière celle de Gravelines), avec 35 TWh produit en 2010 (8 % de la production nationale d'EDF). Son record de production date de 2005, quand elle produisit 38,2 TWh.
La centrale emploie environ 1 200 personnes. Pendant les périodes de visite décennale des réacteurs, elle fait appel à près de 1 000 personnes supplémentaires.

Le risque sismique est extrêmement faible à Cattenom, qui n'est pas placée dans une zone à aléa sismique significatif[1].

C'est la première centrale à avoir publié, en octobre 2010, un rapport de développement durable[2].

Y a été construit en 2010 le premier bâtiment tertiaire BBC 100% électrique de France.

Refroidissement

La centrale possède quatre aéroréfrigérants et prélève de l'eau dans la Moselle pour assurer son refroidissement. Lors de la construction de la centrale, EDF a également créé à proximité une retenue d'eau par la construction d'un barrage : le lac artificiel du Mirgenbach. De plus, un lac d'approvisionnement a été créé en 1985 pour soutenir le cours de la Moselle en cas de sécheresse, par construction d'un barrage dans la vallée de Pierre-Percée, en bordure du massif des Vosges, le barrage du Vieux pré.

En février 2011, des fissures ont été repérées sur le parement du support béton des pompes d'amenée d'eau de la Moselle vers les réacteurs no 1 et 2. Cette anomalie, qui a été classée au niveau 1 de l'échelle INES, remet en cause la résistance de ces pompes en cas de seisme[3].

Caractéristiques des réacteurs

Les caractéristiques détaillées de chaque réacteur sont les suivantes[4].

Nom du réacteur Modèle Capacité [MW] Exploitant Constructeur Début constr. Raccord. au réseau Mise en service comm.
Thermique (MWt) brute (MWe) Nette (MWe)
Cattenom-1 P'4 REP 1300 3817 1362 1300   EDF Framatome oct 1979 novembre 1986 avril 1987
Cattenom-2 P'4 REP 1300 3817 1362 1300   EDF Framatome juillet 1980 septembre 1987 février 1988
Cattenom-3 P'4 REP 1300 3817 1362 1300   EDF Framatome juin 1982 juillet 1990 février 1991
Cattenom-4 P'4 REP 1300 3817 1362 1300   EDF Framatome septembre 1983 mai 1991 janvier 1992

Certifications

La centrale a obtenu en 2005 une certification environnementale ISO 14001, en 2007 une certification qualité ISO 9001, et début 2008 une certification hygiène et sécurité OHSAS 18001. Son laboratoire de surveillance de l'environnement est accrédité ISO/CEN 17025 par le COFRAC

Histoire

La décision d'implantation de la centrale date de 1978 (gouvernement de Raymond Barre). Cette décision a été fortement contestée par le Luxembourg à l'époque. Le chantier des réacteurs de la centrale a débuté en 1979 et s'est terminé en 1991. La centrale a été implantée sur le lieu d'un ancien casernement du 168e régiment d'infanterie, qui avait en charge la défense des ouvrages de la ligne Maginot qui sont situés dans la forêt de Cattenom (ouvrage du Galgenberg, ouvrage du Kobenbusch, ouvrage du Bois-Karre, etc.).

Les œuvres d'art

Les « moutons » : dans le cadre du 1 % à consacrer à l'acquisition d'œuvres d'art, le sculpteur Jean Cardot a réalisé pour le site une sculpture en extérieur représentant un troupeau de moutons, blancs, verts et roses, toujours visible.

Le centre d'information du public et les autres bâtiments du site ont été dessinés par l'architecte Claude Parent, en collaboration avec un architecte local, Roger Schott. On y reconnait aisément le tropisme de Parent pour les lignes obliques. La centrale fait donc partie du patrimoine architectural lorrain du XXe siècle, comme l'Église de Boust, à 2 km, œuvre de Georges-Henri Pingusson.

L'Imagerie d'Épinal a réalisé une image de la centrale, œuvre d'Antonio Gaccia.

Le Pendule de Foucault de 1985

En 1985, pendant la construction de la centrale, l'École nationale d'ingénieurs de Metz a fait installer au cœur de l'aéroréfrigérant de la tranche 1 le plus grand Pendule de Foucault du monde[5]. Pour l'occasion, l'ENIM a inventé un système de rotule sur coussins d'air, pour éviter le maximum de frottement. Système breveté. La tête du pendule se trouve actuellement à l'ENIM.

Incidents de mars 2001

En mars 2001, 131 personnes ont évacué par précaution le bâtiment réacteur no 3, à la suite d'une alarme intempestive, liée au radon naturellement présent dans le sable utilisé pour le sablage de bétons. Selon l'AFP, les agents présents dans le bâtiment réacteur auraient subi une exposition aux radiations « de 5 à 10 minutes »[6]. Mais l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a confirmé qu'il n'y a pas eu de fuite radioactive et qu'aucune personne n'a été contaminée ou irradiée[7].

Toujours en mars 2001, il y a eu un problème de rupture des gaines de combustible. Des défauts d'étanchéité ont conduit à une augmentation de la radioactivité de l'eau du circuit primaire du réacteur no 3[8]. L'événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Selon Wise-Paris, cet incident serait significatif d’une érosion de la sûreté liée à la recherche de performance économique[9]. Cela a provoqué une augmentation notable des rejets radioactifs pour toutes les catégories de rejets mesurées : gaz, halogènes, aérosols et rejets liquides[10].

La canicule de 2003

Lors de la canicule 2003, la centrale a bénéficié, du 12 août au 30 septembre 2003, d'une dérogation officielle de la température de ses rejets en Moselle[11]. Elle n'a en fait pas eu besoin de faire usage de cette dérogation.

Hors période de canicule, le 8 octobre 2003 entre 13h00 et 14h00, la centrale nucléaire de Cattenom a causé accidentellement un échauffement de l’eau de la Moselle de 2,2 °C alors que cet échauffement est limité à 1,5 °C par arrêté préfectoral[12]. Cet échauffement a été considéré comme non dangereux par l'ASN et classé 0 sur l'échelle INES.

Rejets de tritium

En octobre 2003, des militants de Greenpeace se sont opposés au projet d'EDF d'augmenter la limite des rejets radioactifs liquides en tritium[13]. Dans le même temps, la CRIIRAD accusait EDF de ne pas justifier l’évolution à la hausse de ces rejets et de ne pas analyser les conséquences pour la population autour de Cattenom[14]. De plus, l'association Wise-Paris affirmait que la demande d’EDF n’est pas conforme aux obligations d’information du public, de minimisation de l’ensemble des impacts sur l’environnement et de justification de ces impacts[15].

Au final, ces interventions ont été efficaces, puisque le nouvel arrêté de rejet paru en 2004 ne prévoit pas d'augmentation des rejets de tritium et même une diminution dans certains cas.

"Canular" de juin 2006

Le 18 juin 2006, un seuil anormal de radioactivité a été constaté à Nancy, le niveau est passé de 0.15 MicroGray/heure à 0.53. Ce pic sèmera le doute dans les esprits, en raison de sa provenance est de sa cause inconnue.
2 jours plus tard, le 20 juin, une alerte est lancée sur la Moselle, racontant qu'il y aurait eu un accident à la centrale nucléaire de Cattenom, cet incident aurait dégagé un nuage radioactif survolant le territoire lorrain et aurait expliqué le pic de radioactivité de Nancy ce dimanche. Ce message stipulera qu'un confinement sera nécessaire, de ce fait, plus d'une dizaine d'écoles prendront les précautions de fermer l'intégralité de leurs fenêtres et portes et de ne laisser sortir aucun individu des établissements. Il s’avérera finalement qu'il s'agissait d'un malentendu, ayant pour origine un exercice d'entraînement en cas de contamination nucléaire effectuée à l'Hôpital militaire Legouest, où un employé aurait prévenu du "danger immédiat" les établissement scolaires des environs, pensant en premier lieu à la protection de la population[16].

Tour de France 2006

Le 3 juillet 2006, à l'occasion du passage du Tour de France à proximité de la Centrale, le journaliste Jean-Paul Ollivier de la chaîne télévisée France 2 provoqua une vive émotion en citant un article de Wikipédia (voir historique de janvier 2006), affirmant qu'un des 4 réacteurs était « un des plus dangereux de France » et que 131 personnes y avaient été irradiées en 2001. Il s'est excusé le lendemain à l'antenne pour son erreur[17].

2010

Manifestation en Allemagne pour la fermeture de la centrale

Le 17 septembre, un millier (selon les organisateurs) d'antinucléaires allemands, luxembourgeois et français, rassemblés à Perl, exigent l'arrêt de la centrale qui, selon eux, est « une bombe à retardement en Europe » en raison des « incidents préoccupants qui s'y produisent ». D'après les responsables du comité Non à Cattenom, 710 incidents et événements « significatifs » ont été recensés par l'Autorité de sûreté nucléaire entre la date de mise en service de la première tranche en 1986 et 2006[18]. Il s'agit en fait d'écarts sans impact pour la sûreté, classés niveau 0 en deçà de l'échelle INES et qui sont déclarés dans un souci de transparence à l'ASN. Les règles de déclaration à l'ASN sont beaucoup plus étendues en France, comparées à l'Allemagne[19].

Le rapport sur la sûreté de la centrale, exigible de par la loi de 2006, est disponible sur internet[20].

Prolongation de la durée de vie au-delà de 40 ans

Le 7 octobre 2010, EDF annonce l'ambition de faire fonctionner la centrale au-delà de 40 ans car aucun obstacle technique ne s'y oppose. Cela devrait se formaliser par la préparation d'un dossier de prolongation de l'exploitation entre 2016 et 2022. Des investissements de 2,4 G€ sur 20 ans serviront à moderniser les salles de commandes, les alternateurs et les générateurs de vapeur. Les cuves contenant les barres radioactives, les bâtiments-réacteur et les enceintes de confinement ne seraient pas concernés puisqu'en parfaite santé. Ce programme doit servir de modèle aux autres centrales à eau pressurisée de 1 300 MW du parc nucléaire français pour lesquelles EDF envisage de poursuivre l'exploitation au-delà de 40 ans[18].

2011

Protestation au Luxembourg

Les 36 communes luxembourgeoises qui se situent jusqu'à 25 km de la centrale nucléaire de Cattenom, ainsi que plusieurs autres communes situées bien au-delà des 25 km, se sont unies pour demander l'arrêt de la centrale[21].

Surveillance de l'environnement

(Source : réponse faite au député luxembourgeois Henri Kox à une question écrite[22])

EDF a l'obligation, de par un arrêté interministériel de 2004, de surveiller l'environnement. La centrale opère les installations de mesures suivantes :

  • 4 stations de prélèvements de poussières atmosphériques ;
  • 4 balises permettant de mesurer le débit de dose à 1 km ;
  • 4 balises permettant de mesurer le débit de dose à 5 km ;
  • 10 détecteurs mesurant le débit de dose à la clôture du site ;
  • 11 détecteurs dans l'environnement mesurant le débit de dose à 10 km ;
  • 5 mesures dans les eaux souterraines (3 dans le site et 2 à l'extérieur).

De plus, des échantillons sont prélevés dans l'environnement (sol, rivière, production de lait).

Les données mensuelles sont accessibles sur Internet[23]

Le laboratoire de la centrale réalisant ou faisant réaliser ces mesures a reçu en 2008 un agrément délivré par le COFRAC, ce qui implique des programmes d'assurance qualité. Les résultats des mesures réglementaires sont consignés dans des registres qui sont communiqués mensuellement à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui en assure un contrôle.

EDF est juridiquement responsable de respecter les limites de rejets fixés par l'arrêté ministériel, ainsi que de déclarer immédiatement tout dépassement éventuel. En vertu de l'accord bilatéral de 1983 avec la France, relatif aux échanges d'informations en cas d'incident ou d'accident pouvant avoir des conséquences radiologiques, les informations d'un dépassement des limites sont également transmises au Luxembourg, en l'occurrence à la division de la radioprotection.

De plus, l'environnement autour de la centrale de Cattenom est surveillé de manière indépendante par :

Les résultats de mesure sont accessibles sur Internet, sur le site de ATMO Lorraine[25].
  • l'État, au travers de l'établissement public IRSN et son réseau de balises[26] anciennement dénommé « Teleray ». IRSN opère une station de prélèvements de poussières atmosphériques, deux balises aériennes à 1 km et à Roussy-le-Village, ainsi qu'une sonde dans l'eau sur la Moselle à Apach. Les résultats en temps réel sont accessibles sur Internet[27].
  • l' ASN s'assure, par des inspections inopinées, que les exploitants respectent bien les dispositions réglementaires. Au cours de ces inspections, des inspecteurs font prélever des échantillons dans les effluents ou l'environnement et les font analyser par un laboratoire spécialisé et indépendant. En 2007, l'ASN a réalisé une inspection avec prélèvement à Cattenom, où aucune irrégularité n'a été constatée.
  • le Grand-Duché de Luxembourg, qui dispose de 23 stations de mesure, dont une en territoire français, à mi-distance entre la centrale et la frontière luxembourgeoise, à Roussy-le-Village, en vertu d'un accord international de 1994[28]. La division de la radioprotection[29] dépendant du Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale a commencé dès 1983 à installer un réseau de mesure et d'alerte automatiques sur le sol luxembourgeois. II s'y ajoute un programme d'échantillonnage dans divers milieux biologiques, comme les eaux et les boues de la Moselle, et dans la chaîne alimentaire. Tous ces échantillons sont mesurés par le laboratoire de radiophysique de la division de la radioprotection. Les résultats mensuels de ces mesures sont accessibles sur Internet[30].

Les mesures réalisées en France sont regroupées dans le Réseau National de mesure de la Radioactivité et accessible sur internet[33]

Un parcours extérieur à la centrale, composé de panneaux réalisés avec le concours de l'ONF et de la réserve géologique naturelle d'Hettange permet à tous les promeneurs de se renseigner sur cette surveillance.

Divertissement

Dans le jeu de rôle Shadowrun quatrième édition, la centrale nucléaire est victime d'un accident en 2008, contaminant ainsi la "SOX" : réunion de la Lorraine, le Luxembourg et la Sarre[34].

Dans le dessin animé japonais Summer Wars, l'intelligence artificielle qui a pris le contrôle du monde virtuel Oz détourne un satellite et veut l'envoyer s'écraser sur une centrale nucléaire. Apparait alors à l'écran la vue aérienne de Cattenom (repère 1h15 du film). Heureusement le satelitte finira par s'écraser dans la campagne[réf. nécessaire].

Voir aussi

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Liens externes

Notes et références

  1. Aléa sismique de la France - Carte du Ministère de l'écologie, 2008
  2. rapport de développement durable
  3. Le canard enchaîné, 23/03/2011 : Petites fissures à Cattenom
  4. (en) Reactors in operations, 31 dec 2009 sur www-pub.iaea.org/. Consulté le 27 avril 2011
  5. [PDF] [1]
  6. AFP, mars 2001
  7. Réacteur 3 Évacuations préventives du bâtiment réacteur - Autorité de sûreté nucléaire
  8. Avis d'incident à Cattenom : Réacteur 3 - Nombreux défauts d'étanchéités d'assemblages combustibles - ASN, 19/03/2001
  9. [PDF] La sûreté nucléaire à Cattenom - Wise Paris, 6 février 2003
  10. [PDF] Renouvellement des autorisations de rejets et de prélèvements de la centrale nucléaire de Cattenom - Wise-Paris
  11. Arrêté du 12 août 2003 relatif aux conditions exceptionnelles de rejets d'eau des centrales de production d'électricité, J.O no 186 du 13 août 2003 page 14012
  12. Échauffement accidentel de la température de la Moselle - Autorité de sûreté nucléaire
  13. Communiqué de Greenpeace Luxembourg du 3 octobre 2003
  14. [PDF] Étude critique du dossier Catenom - CRIIRAD
  15. [PDF] Revue sommaire du dossier d’enquête publique - Wise Paris
  16. http://resosol.org/InfoNuc/News/2006/Nancy1-200606.html
  17. Journal du Tour du 4 juillet 2006 France 2
  18. a et b http://bonjour.news352.lu/index.php?p=edito&id=48619
  19. rapport de la DFK sur les différences de critères de déclaration entre France et Allemagne
  20. rapport sur la sûreté de la centrale
  21. Cattenom: Protestation contre le nucléaire
  22. [PDF] [2]
  23. http://energies.edf.com/accueil-fr/la-production-d-electricite-edf/-nucleaire/les-centrales-nucleaires/cattenom/indicateurs-environnementaux/controles-environnementaux-120702.html
  24. Site de l'ALQA
  25. Mesures de radioactivité de l'ALQA en Lorraine
  26. Surveillance de l'environnement par l'IRSN
  27. Résultats de mesure de l'IRSN en France (zoomer sur la Lorraine pour avoir les valeurs autour de Cattenom)
  28. [PDF] Enregistrement de l'accord auprès de l'ONU
  29. Site de la division de la radioprotection du Luxembourg
  30. Mesures de radioactivité réalisées par le Luxembourg
  31. Page spécifique du site de l'administration du Land de Sarre pour l'environnement
  32. Mesures réalisées par les Lands de Sarre et Rhénanie
  33. RNME
  34. Wiki communautaire de Shadowrun expliquant la situation de Cattenom dans le jeu de rôle du même nom, Shadowrun Wiki, 18 Juin 2011



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Centrale nucléaire de Cattenom de Wikipédia en français (auteurs)

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