Camaret-sur-mer

Camaret-sur-mer

Camaret-sur-Mer

Camaret-sur-Mer

Port de Camaret-sur-Mer
Port de Camaret-sur-Mer

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Canton Crozon
Code Insee abr. 29022
Code postal 29570
Maire
Mandat en cours
Nadine Servant
2008-2014
Intercommunalité Communauté de Communes de la Presqu'île de Crozon
Site internet Site de la commune
Démographie
Population 2 624 hab. (2006[1])
Densité 225 hab./km²
Gentilé Camarétois, Camarétoise
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 36″ Nord
       4° 35′ 44″ Ouest
/ 48.276667, -4.595556
Altitudes mini. 0 m — maxi. 65 m
Superficie 11,64 km²

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Voir la carte administrative

Camaret-sur-Mer (Kameled en breton) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Sommaire

Géographie

Camaret se trouve à 80 km de Brest par voie routière et 65 km de Quimper et se situe à l'extrême ouest de la Presqu'île de Crozon. Entourée par l'océan, à l'entrée du goulet de Brest, c'est cette situation géographique privilégiée qui fera de Camaret-sur-Mer, un important port de relâche, jusqu'à l'apparition de la navigation à vapeur. Camaret, dont la moitié de la superficie est constituée de zones naturelles protégées, fait partie du Parc naturel régional d'Armorique.

Quartiers, lieux-dits et écarts

Ar-Grill, le Bourg, Le Cosquer, Le Lannic, Le Restou, Le Styvel, Keranguyader, Keraudren, Kerbonn, Kerguélen, Kerhos, Kerloc'h, Kermeur, Kermoal, Kerven, Kervian, Lagatjar, Lambézen, Lannilien, Pen ar Yeun, Pen-hir, Penfrat, Rigonou, Saint-Julien, Trésigneau, Ty ar Guen.

Plages

Plage du Corréjou, Plage de Pen-Hat, Plage du Veryac'h, Plage de Lam Saoz, Plage de Kerloc'h, Plage de Trez-Rouz, Plage de Notinau.

Pointes

Pointe du Grand Gouin, Pointe du Toulinguet, Pointe de Pen-Hir, Pointe de la Tavelle, Pointe de Portzen, Pointe Sainte-Barbe

Toponymie

Histoire

Héraldique

Blason de Camaret-sur-Mer

D'azur à une nef équipée, habillée et flammée d'argent, voguant sur une mer de sinople, senestrée d'une tour d'or maçonnée ouverte et ajourée de sable, au chef d'hermine.
Devise: Custos oræ Aremoricæ (Gardienne du littoral de l'Armorique)

Époque mégalithique

On n'a qu'une vague idée des premiers groupements humains aux environs de Camaret, mais les alignements de Lagatjar prouvent que cette région était habitée, il y a des millénaires. Camaret semblait être, environ 2500 ans avant J.-C., un important centre religieux. En 1776, on dénombrait encore quelques 600 menhirs, ce que le rendrait aussi important que Carnac dans le Morbihan. [2]

Antiquité

Moyen Âge

Le port de Camaret est une excellente escale et les nombreux navires de commerces qui y mouillent, suscitent la convoitise des pirates. Ainsi les Camarétois font appel en 1469 au Pape Paul II qui avec une bulle pontificale en 1470 excommunie tout agresseur.[3]

Ancien Régime

Bataille du 18 juin 1694

Article détaillé : Bataille de Camaret.

En pleine guerre de la Ligue d'Augsbourg, Vauban, commissaire général des fortifications, se voit confier le commandement des défenses du goulet de Brest. Il s'appuie notamment sur Camaret et sa « tour dorée », puissant fortin innovant pour l'époque. Grâce au commandement combiné de la marine, des troupes terrestre et des fortins, il repousse efficacement la tentative de débarquement anglais. Depuis cette date, les falaises à l'est du « sillon » sont appelées « la mort anglaise ».

Depuis cette démonstration (qui fut la seule occasion pour Vauban de commander directement des opérations militaires), on nota la supériorité du feu des batteries situées à terre contre celles, forcément instables, des navires. Les Anglais, pragmatiques, s'inspirèrent de ce système pour fortifier leurs côtes.

Premier essai sous-marin

Le Nautilus de Robert Fulton (gravure du XIXe siècle)

Au mois d'août 1801, l'ingénieur américain Robert Fulton, faisait des essais avec son sous-marin à hélice, le Nautilus dans la baie de Camaret, afin de convaincre Napoléon Bonaparte de l'avenir de la navigation sous-marine. Le Nautilus essaya de placer une mine sur un navire anglais, alors dans la rade de Camaret. L'essai aurait peut-être été concluant, si la frégate n'eût par hasard appareillé au moment où le sous-marin s'approchait lentement du navire[4].

XIXe siècle

Port de pêche sardinier

Camaret était, tout comme Douarnenez, Concarneau et le reste du littoral atlantique, du XVIIe siècle au XIXe siècle un port sardinier. La pêche à la sardine était au cœur de la vie économique de la commune de Camaret jusqu'à la grande crise sardinière de 1903-1904. Le port de Camaret situé à l'avant du Goulet de Brest, était en plus d'être un port de pêche, aussi un port de relâche pour les pêcheurs de Douarnenez où les bateaux de commerce qui par mauvais temps, pouvaient attendre l'accalmie avant de retourner dans leur port d'attache. Avant 1840, les maisons étaient directement bâties sur le front de mer dans le quartier du Notic. Mais à cette époque, le port était devenu trop petit et afin de permettre de charger et décharger plus aisément, il a fallu l'agrandir et construire un quai. Ce quai avec un mur droit et quatre cales obliques porte, depuis 1902, le nom de Quai Gustave Toudouze, en hommage au romancier, qui sut si bien décrire le pays.

XXe siècle

La pêche à la langouste

Camaret fut le premier port langoustier d'Europe en 1961. Parmi les bateaux les plus célèbres, citons la Belle Étoile (dont une réplique à l'identique fut construite à l'occasion de Brest 92), la Petite Folie, mais aussi l'Équateur, l'Armorique, le Saint-Rioc, le Castel Dinn, le Portzic ou encore le Notre-Dame de Rocamadour (aujourd'hui exposé au musée flottant du Port Ru à Douarnenez).

A la fin des années 1960, la pêche langoustière amorça un lent déclin, dû notamment aux différentes interdictions de pêche sur zone décidées par les gouvernements y ayant autorité (Maroc, Mauritanie), puis périclita complètement à la fin des années 1980.

La pêche en Mauritanie

Patrimoine

Patrimoine militaire

Tour Vauban

Article détaillé : Tour Vauban.
Tour Vauban

La Tour Vauban fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques[5] depuis 18 septembre 1907. Le port de Camaret possède une tour de défense côtière avec batterie basse construite sur un plan directeur de Vauban. Elle est nommée localement la tour Vauban. Vauban, lui, la nomma la tour dorée. Cette tour polygonale faisant "réduit défensif" est dotée d'un fossé, d'un pont-levis et d'un mur d'enceinte.

Projetée dès 1683, la tour est tracée en 1689 par Vauban. La construction supervisée par l'ingénieur Jean-Pierre Traverse débute en 1693 pour s'achever en 1696. Les onze pièces d'artillerie de la batterie basse croisaient leurs feux avec ceux de la pointe du Gouin, des lignes primitives de Quélern et des nombreuses batteries côtières...

La tour et sa batterie étaient destinées à protéger le mouillage de l'anse de Camaret et à repousser une éventuelle attaque venue de la mer.

Lors de la bataille de Camaret le 18 juin 1694, la batterie, en cours d’achèvement tout comme les deux corps de garde, n’était armée que de 9 canons de 24 livres de balle (boulets de 12 kg) et 3 mortiers de fer de 12 pouces. Cette victoire valut à Camaret d'être exemptée de fouages jusqu'à la Révolution[6].

Le four à boulets a été construit lors de la période révolutionnaire[7].

Camaret-sur-Mer est membre de l'association de Villes Réseau des sites majeurs de Vauban. Depuis le 7 juillet 2008 la Tour Vauban, ainsi que onze autres sites font partie du Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Batterie de Kerbonn

Article détaillé : Kerbonn.

Le site de Kerbonn se situe entre la pointe de Penhir et la pointe du Toulinguet. Elle fait partie du dispositif de défense du goulet de Brest. Elle comprend une forte diversité d'ouvrages. Les premières fortifications militaires sur le site de Kerbonn sont datées de 1889-1891. Le Fort de Kerbonn est une batterie de côte, dont le rôle était de lutter contre les navires dans la rade de Brest. Entre 1942 et 1944, les allemands ont construit sur le site des casemates. Elle est constituée principalement de 4 casemates de tir pour canon de 164 mm français, 6 abris passifs, 1 poste directeur de tir et 3 cuves pour canon de défense contre avions (DCA).[8]

Une des casemates allemandes abrite aujourd'hui le Mémorial de la Bataille de l'Atlantique.

Batterie du Toulinguet

Article détaillé : Pointe du Toulinguet.

Sur la Pointe du Toulinguet est situé un sémaphore de deuxième catégorie de la Marine nationale.

Batterie du Grand Gouin

Article détaillé : Pointe du Grand Gouin.

La batterie allemande du Grand Gouin est la défense côtière la plus importante de la presqu'île de Crozon. Elle était composée de quatre batteries de 220 mm, chacune étant accompagnée de quatre bunkers, ainsi que d'un poste directeur de tir et plusieurs pièces contre avion.

Croix de Pen-Hir

Article détaillé : Pointe de Pen-Hir.
Monument aux Bretons de la France Libre

Le Monument aux Bretons de la France libre fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[9] depuis le 21 mai 1996. Le Monument aux Bretons de la France Libre, dite Croix de Pen-Hir est un monument commémoratif aux Bretons de la France libre, inaugurée dans les années 1960 par le Général de Gaulle. Elle est destiné à porter témoignage de l'existence des groupes de Français Libres Bretons qui ont fondé Sao Breiz en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été créée de 1949 à 1951 par l'architecte Jean-Baptiste Mathon et le sculpteur Victor-François Bazin[10]. Au dos de la Croix se trouve une inscription en breton.

Patrimoine civil

Alignements de Lagatjar

Alignements de Lagatjar
Article détaillé : Alignements de Lagatjar.

Alors que le Chevalier de Fréminville nous rapporte dans son livre Antiquités du Finistère 600 menhirs, les alignements ne comportent plus de nos jours que 65 menhirs seulement. Il faudra attendre 1928 pour que les alignements de Lagatjar soient restaurés et classés monument historique. L'alignement de Lagatjar est composé de trois files de menhirs. L'ensemble dessine une ligne orientée N 35°E et S 35°O, d'où partent, à angle droit, deux lignes parallèles. Cette orientation laisse présumer un caractère astronomique, que Georges-Gustave Toudouze associe à la constellation des Pléiades , celle-ci s'appelant en breton ar yar (la poule), d'où peut-être la toponymie du lieu-dit de Lagad-yar (l'œil de poule)[11].

Phare du Toulinguet

Article détaillé : Phare du Toulinguet.

Sur la Pointe du Toulinguet est situé le phare du même nom.

Patrimoine religieux

Chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour

Chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour

Chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[12] depuis le 4 mars 1935. La première chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour fut construite en 1183. La partie la plus ancienne de la chapelle actuelle date de 1527. Il existe deux hypothèses à l'origine du nom :

  • par les pèlerins en route vers Rocamadour
  • d'origine celtique le rocher au milieu de l'eau (Roc'h = rocher et Dour = eau).

La chapelle, tout comme la Tour Vauban se trouvent sur un rocher qui est relié par une pointe de galets qui protège le port, appelé localement le « Sillon ». Ceci serait l'origine de la dénomination de la Chapelle en « Notre-Dame de Roz Madou » (fr. Notre-Dame du Roc au milieu des Eaux).[3]

Les villes de Camaret-sur-Mer et Rocamadour sont jumelées.

Patrimoine naturel

Tas de pois

Article détaillé : Pointe de Penhir.
Pointe de Penhir, les « Tas de pois »

Anciennement nommés à cause de leur forme en breton Pézeaux ou Tas de Foin avant d'être rebaptisés au milieu du XIXe siècle Tas de Pois, ces cinq rochers (dahouet) offrent un panorama inoubliable de la pointe de Penhir sur la Mer d'Iroise. La pointe de Penhir est aussi une réserve ornithologique.

Étang de Kerloc'h

L'étang de Kerloc'h est particulièrement réputé pour la diversité et la richesse de sa faune et de sa flore. Cet endroit est un réserve naturelle protégée où les roselières cachent des animaux discrets et rares, comme par exemple la loutre d'Europe.

Administration

Maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2008 – 2014 Nadine Servant Divers Gauche Retraitée, ancienne directrice d'école
2001 – 2008 Michel Le Page Sans étiquette Médecin
1995 – 2001 Nadine Servant Divers Gauche Retraitée, ancienne directrice d'école
1983 - 1989 Jean Beaufort Parti socialiste Député, principal de collège
1977 - 1983 Loïc Chantereau Sans étiquette Officier de la Marine marchande.
1971 - 1977 Joseph Landrac Sans étiquette Inspecteur de l'ORTF
1965 - 1971 René Heise Socialiste Directeur d'usine

Jumelages

Intercommunalité

Liste des canots de sauvetage

Depuis 1867, Camaret possède une station de sauvetage de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).

Liste des canots de sauvetage de la station de Camaret
Années de service Nom du bateau Remarque
1867-1900 Édouard Hollandre
1900-1914 Comte et Comtesse du Dognon
Le canot de sauvetage se trouvait durant la guerre à l'arsenal de Brest et ne fut plus utilisable après le conflit
1920-1922 Saint François
1922-1929 Amiral Rivet
1929-1954 Thaï
1954-1959 Thaï II
1960-1984 Thaï III
1986-1987 Vice-Amiral Lacaze
Pas de canot de sauvetage stationné à Camaret
1997-2001 Patron Noe Devaud
depuis 2001 Notre Dame de Rocamadour

Démographie

Évolution démographique
1800 1820 1841 1861 1881 1901
687 873 1181 1233 1933 2201
Évolution démographique
1911 1921 1931 1936 1946 1954
3257 3291 3528 3644 3469 3435
1962 1968 1975 1982 1990 1999
3649 3593 3272 3047 2933 2668
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Économie

Le port de Camaret était réputé pour la pêche à la langouste, aujourd'hui définitivement terminée. Il devient de plus en plus un port de plaisance. Le port de pêche est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest.

Personnalités liées à la commune

Anecdote

Camaret-sur-Mer est connue à cause de la chanson paillarde Les Filles de Camaret (ou Le Curé de Camaret dans certaines versions). Celle-ci aurait été écrite entre 1904 et 1914 par Laurent Tailhade pour se venger de son départ précipité de Camaret, sous la protection des gendarmes[13].

La saison 5 de Kaamelott a été tournée en partie à Camaret, notamment au phare vert et sur la Pointe de Pen Hir.

Notes et références

  1. populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
  2. Georges-Gustave Toudouze, Camaret Grand'Garde du littoral de l'Armorique, Gründ, Paris, 1954 (réimpr. 1993, Res Universis, coll. « Monographies des villes et des villages de France »), 100 p. (ISSN 0993-7129) 
  3. a  et b Michel Dion, Batteries, réduits, tours, forts, casemates... de Camaret et Roscanvel, Association du Mémorial Montbarey, Brest, 1996, 67 p. 
  4. Georges-Gustave Toudouze, A travers la presqu'île de Crozon, Morgat et Camaret, Éd. de la Ligue maritime française, Paris, 1907 (réimpr. 2005, Éd. La Découvrance), 62 p. (ISBN 2842653475) 
  5. Notice no PA00089855, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  6. http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001320 Dossiers électroniques de l'Inventaire général, Bretagne. La tour Vauban]
  7. http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29001321 Dossiers électroniques de l'Inventaire général, Bretagne. Le four à boulets]
  8. Patrimoine architectural et mobilier en Bretagne / Inventaire général du patrimoine culturel, 2006, Direction régionale des Affaires culturelles de Bretagne. Consulté le 15 novembre 2007
  9. Notice no PA29000002, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Monument aux Bretons de la France libre, dit Croix de Penhir, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consulté le 17 septembre 2008
  11. Plaque informative de la commune de Camaret-sur-Mer sur le site de Lagatjar
  12. Notice no PA00089854, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Chanson. Les dessous des Filles de Camaret, 9 février 2009, Le Télégramme. Consulté le 28 mai 2009

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

Ouvrages consacrés à Camaret

  • Marie-Françoise Bonneau, 1000 ans d'histoire en presqu'île de Crozon, Keltia Graphic, Spézet, 1999, 158 p. (ISBN 291224238X) 
  • Marcel Burel, Camaret-sur-Mer. Promenade dans le passé, Bannalec, 1984, 135 p. 
  • Louis Calvez, La presqu'île de Crozon. Histoire - Art - Nature, Nouvelle librairie de France, 1975 (réimpr. 2005, Le livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France »), 476 p. 
  • Jacqueline Duroc, Camaret, cité d'artistes, Ursa-Le Chasse-marée, coll. « Les peintres de la Bretagne », 1988, 176 p. (ISBN 2869340095) 
  • Guy Malbosc & Roger Mélènec, Les années langoustes, Keltia Graphic, Spézet, 1998, 110 p. (ISBN 2912242053) 
  • Joseph Téphany, Camaret-sur-Mer. Courte notice, 1902 (réimpr. 2004, Le livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France »), 135 p. (ISBN 2843734355) (ISSN 0993-7129) 
  • Georges-Gustave Toudouze, Camaret Grand'Garde du littoral de l'Armorique, Gründ, Paris, 1954 (réimpr. 1993, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France »), 100 p. (ISSN 0993-7129) 
  • Georges-Gustave Toudouze, A travers la presqu'île de Crozon, Morgat et Camaret, Éd. de la Ligue maritime française, Paris, 1907 (réimpr. 2005, Éd. La Découvrance), 62 p. (ISBN 2842653475) 
  • Georges-Gustave Toudouze, Camaret et Vauban, Alpina, Paris, 1967, 95 p. 
  • Georges-Gustave Toudouze, Ames et pierres de Bretagne, Floury, Paris, 1943, 148 p. 
  • Georges-Gustave Toudouze, La presqu'île de Crozon, Éd. de Bretagne, La Baule, 1947 

Ouvrages dont l'action se situe à Camaret

  • Jean-Pierre Bathany, Camaret au Vitriol, Alain Bargain, coll. « Enquêtes & Suspense », 2005 (ISBN 2914532555) 
  • Jean Failler, On a volé la Belle-Étoile, du Palémon, coll. « Les enquêtes de Mary Lester », 1998, 240 p. (ISBN 2907572199) 
  • (br) Roparz Hemon, An ti a drizek siminal, Al Liamm, 1956 (réimpr. 1998, Hor Yezh) (ISBN 2910699277) 
  • Gustave Toudouze, Péri en mer (réimpr. 2001, Ancre de Marine), 206 p. (ISBN 2841411583) 
  • Gustave Toudouze, Le Reboutou (réimpr. 2000, La Découvrance) (ISBN 2842651235) 
  • Gustave Toudouze, Le bateau des sorcières (réimpr. 1990, Ancre de Marine) (ISBN 2905970219) 
  • Georges-Gustave Toudouze, Faïk de Kerloc'h pupille de l'océan, Urz goanaz breiz-ololé, Landerneau, 1943, 76 p. 
  • Saint-Pol-Roux, La mort du Berger, Broulet, Brest, 1938 
  • Saint-Pol-Roux, L'ancienne à la coiffe innombrable, Éd. du Fleuve, Nantes, 1946 
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