Société protectrice des animaux de Besançon

Société protectrice des animaux de Besançon
SPA de Besançon et de Franche-Comté
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Logo de la SPA de Besançon et de Franche-Comté
Contexte général
Champs d’action Bien-être animal
Droits des animaux
Zone d’influence Local
Fiche d’identité
Fondateur M. Vergon
Forme juridique reconnue d'utilité publique
Fondation 1937 à Besançon
Siège central Besançon, Franche-Comté
Président(e) Françoise Dodane
Méthode Refuge animalier
Enquêtes
Financement Dons
Legs
Membres 1 500
Site web www.spa-besancon.fr

Sommaire

Introduction

Il n'existe pas une seule et unique SPA, pas de SPA « nationale ». Il faut savoir faire la différence entre :

  • la Société Protectrice des Animaux de PARIS, qui se veut à tort représentante de tous les refuges de France mais qui ne gère, en fait, que peu d'entre eux
  • la Confédération des SPA de France, située à LYON, et qui fédère quant à elle, la quasi-totalité des refuges (qu'ils soient sous dénomination SPA ou non), sans pour autant les gérer directement.

Le refuge de la SPA de Besançon et de Franche-Comté est par conséquent strictement INDÉPENDANT et possède sa propre gestion. Il ne dépend en aucun cas de la SPA de PARIS, au même titre que les autres SPA de Franche-Comté (Pontarlier, Dole, Gray, etc...).


Histoire de la SPA de Besançon et de son refuge

1937 : Une SPA pour la Franche-Comté

  • La Société Protectrice des Animaux de Besançon et de Franche-Comté a été constituée, conformément à la loi du 10 juillet 1901 sur les associations, en date du 20 mars 1937, sous le nom de "SPA de Besançon et du Doubs". M. VERGON fut son créateur, ancien représentant d'industries en Russie, grand ami des animaux, et qui avait accepté d'être, pour la région de Besançon, correspondant de la SPA de Paris.
  • Du dévouement des Franc-Comtois... Au cours de ses travaux à ce titre, M. Vergon s'était bientôt rendu compte que les cœurs francs-comtois n'étaient pas inaccessibles à la pitié et qu'il pouvait tenter de grouper autour de lui quelques personnes dévouées pour constituer une SPA Régionale.
  • Née le ... à ... La SPA de Besançon et du Doubs naquit le 4 février 1937, à la suite d'une convocation de presse à la Maison de l'Agriculture, 3 rue De Lavelle, à Besançon.


1937 / 1939 : Développement

  • De la protection des chiens et des chats... La protection des chiens et des chats divaguants consistait à les héberger dans un asile jusqu'à ce que leurs maîtres les réclament et au cas où cette réclamation n'aurait pas lieu, leur trouver de nouveaux maîtres. Il fallait donc trouver le lieu d'asile et recueillir des fonds pour nourrir les animaux et payer la personne s'en occupant.
  • M. Vergon se multipliait, tant pour le ramassage des animaux abandonnés que pour leur placement et pour les enquêtes nécessitées par des déclarations de mauvais traitements qui arrivaient à tout propos, et trop souvent même, hors de propos.
  • Mme Kannounikoff : dans ces attributions, M. Vergon était secondé par celle-ci, à laquelle l'association doit faire, dans son histoire, une grande place. Privée, par la maladie et son grand âge de ses moyens d'action, Mme Laure Kannounikoff est décédée le 5 septembre 1952.
  • Le 1er refuge, si on peut donner ce nom à une vague cabane au fond du jardin, fut établi chez un brave agent civil du parc d'artillerie de Besançon, M. Guillermin, qui, pendant 27 mois, assuma cette charge, dont la Société lui réglait les frais... lorsqu'elle le pouvait !
  • La Maison Guillermin étant insuffisante pour établir un refuge convenable, le président M. Rey et M. Vergon cherchèrent une solution : après plusieurs projets avortés, une propriété à Chalezeule fut offerte. Seul inconvénient : c'était loin de Besançon.
  • Chalezeule : L'assemblée générale du 8 juillet 1939, après avoir pris connaissance des résultats de l'exercice 1938, autorisa le Conseil d'Administration à acquérir le terrain et les constructions constituant le refuge-asile définitif, route de Baume, sur la commune de Chalezeule. Le refuge comptait cette année-là 71 chiens et 47 chats


1939 / 1940 : Franc-comtois, rends toi ? Neni ma foi !

  • De la Guerre... La plupart des membres du Conseil d'Administration se trouvant dans l'impossibilité d'assurer leurs fonctions au sein de l'Association (MM. Rey et Vergon sont également mobilisés), ils remettèrent tous pouvoirs à un Fondé de Pouvoirs non mobilisable, M. Frédéric Léger, le 1er novembre 1939.
  • Mobilisation de chiens : Sollicitée par une organisation nancéenne de prêter son concours à l'effort de guerre en mobilisant des chiens pouvant être dressés par l'armée, l'Association mit sur pied un ensemble de dispositions permettant la mobilisation d'un premier contingent de 33 sujets dans le département du Doubs.
  • Pas de répit pour la SPA de Besançon qui n'a pas cessé de fonctionner par la suite. Ainsi, l'Association assura l'approvisionnement en nourriture des chiens et chats errants dans le centre-ville alors que tous les ponts étaient coupés. Mlle Blanche Simon joua un rôle capital pour la distribution en soupe aux animaux.
  • Les quartiers Hugo et Ruty, casernes du centre de Besançon, étaient remplis de prisonniers français amenant avec eux un grand nombre de chiens. Rien n'étant prévu pour nourrir ceux-ci, les maîtres se trouvaient dans l'obligation de prélever sur leurs maigres rations.
  • La Kommandantur ordonna un jour, à 14 heures précises, ou bien que l'Association prendrait en charge ces bêtes, ou bien qu'elles seraient rapidement supprimées.
  • 34 chiens sauvés de la tyrannie : M. Léger mobilisa toutes les forces en présence, et à 18 heures, deux camions militaires guidés par deux membres du bureau, et encadrés comme il se doit par des uniformes de la Wehrmacht, mènent au chenil 34 chiens arrachés à la mort et dont 29 de leurs maîtres demanderont, des sanglots dans la voix, qu'ils soient conservés jusqu'à leur libération.
  • La résistance du bulletin trimestriel dont deux numéros étaient parus avant septembre 1939, continua d'être distribué, sans l'autorisation de l'occupant, jusqu'en 1944, et ce grâce à l'aide de bénévoles auxquels l'Association rend, aujourd'hui encore, hommage. Une fois encore, la Franche-Comté avait obéi à sa devise.


1940 / 1950 : Période d'attente

  • Quelques chiffres de l'activité de l'Association en 1940, puis pour les années qui suivirent, défiaient toute imagination : 127 chiens en 1940, 168 en 1941, et 181 pour l'année noire 1942. On ne retrouvera que très rarement de tels chiffres (hormis en 1950, où l'Association dut accueillir une fois encore 180 chiens), la moyenne tournant autour de 130 chiens abandonnés.
  • Le retour de M. Rey. Malgré l'occupation, M. Rey, Président de l'association, démobilisé, reprit la direction de l'Association, et fit poursuivre les travaux d'aménagement du chenil et de la chatterie. De plus, la demande de reconnaissance d'utilité publique fut déposée.
  • Appel au corps enseignant... En 1941, la Société fit appel à tous les membres du corps enseignant - après accord de l'Inspection académique et du Rectorat - pour sensibiliser les enfants aux problèmes de la cause animale.
  • De la campagne de propagande scolaire. En 1942, une campagne de propagande scolaire fut ainsi entreprise et amènera l'adhésion de 850 enfants des écoles du Doubs à cette œuvre. Le but ? Permettre aux trop nombreux protégés du refuge-asile, en cette période noire pour l'Association, de trouver un nouveau foyer, et ce par l'intermédiaire des enfants eux-mêmes. La campagne a été reconduite en 1943 dans les départements du Jura, du Territoire de Belfort, et de la Haute-Saône ; en tout, plus de 4000 enfants ont adhéré à cette œuvre.
  • 1944 : LA LIBÉRATION ! L'année 1944 a été marquée par la Libération de la France, Besançon étant quant à elle libérée au 8 septembre de la même année. Malgré les engagements militaires qui eurent lieu autour du Refuge, celui-ci a très peu souffert, avec juste quelques vitres et tuiles brisées, et put donc continuer à accueillir des animaux abandonnés ou perdus.
  • Bal de propagande. Dans le but de rompre l'étau financier, l'Association organisa le 15 mars 1947, dans la salle des fêtes du Casino Municipal, un bal de propagande.
  • Le 1er stand aux foires-expositions fut réalisé par l'Association pendant l'année 1948, l'emplacement étant gratuitement abandonné par la société concessionnaire.
  • Transfert de siège : en 1949, une Assemblée Extraordinaire transféra le siège de l'Association et lui donna la dénomination de "SPA de Besançon et de Franche-Comté - Association franc-comtoise pour la Protection des Animaux".


1951 / 1958 : Le réveil

  • Augmentation des abandons. Depuis trois années, un constat s'imposait : le nombre d'abandons était en constante augmentation, si bien que l'on dû envisager des transformations pour s'agrandir.
  • M. Augé succéda à M. Rey alors à la tête de l'Association.
  • Développer les sentiments humains... Sur la proposition de M. Augé, le Conseil d'Administration décida alors d'éditer une revue publicitaire dans le but de développer les sentiments humains envers les animaux et de faire connaître la SPA. Cette brochure devait permettre la construction d'une deuxième travée de boxes permettant de loger 14 chiens de plus, ce qui fut fait.
  • Une maison pour les gardien du refuge. Durant sa réunion du 12 avril 1958, le Comité envisagea la mise en route de la construction d'une maison d'habitation pour les gardiens, et aussi l'aménagement d'une chambre froide pour le stockage des aliments destinés aux pensionnaires du chenil. On envisagea également l'installation de nouveaux boxes, de l'électricité et de l'eau courante.
  • 1959 : Travaux d'agrandissement. En 1959, le refuge a été agrandi et il comprend désormais la maison des gardiens (dans laquelle furent agencés une cuisine, mais aussi une chambre froide), la chatterie (l'ancienne maison de garde aménagée à cet effet), cette dernière étant chauffée en hiver, et un chenil de 38 boxes.
  • Mme Levy : gardienne des pauvres âmes. Sur la proposition de M. Delorge, le Conseil d'Administration nomma Mme Lévy gardienne du refuge : pendant près de deux décennies, celle-ci allait être l'âme du Refuge. Totalement désintéressée, elle contribuait souvent financièrement à la bonne marche du refuge et refusait tout dédommagement.
  • Vos amis fidèles : nouvelle brochure. Toujours pour obtenir des fonds bien nécessaires, en 1960, M. Augé proposa l'édition d'une nouvelle brochure "Vos Amis Fidèles" afin de permettre le remboursement des dettes et des sommes prêtées pour faire face aux dépenses de construction et d'aménagement du refuge. Cette brochure fut largement diffusée.
  • Les aides juridiques et vétérinaires se mobilisent ! Au cours de 1967 et des années précédentes, de nombreuses interventions eurent lieu dans le domaine juridique et se sont multipliées avec l'aide de Maître Tronchet, avocat à la Cour d'Appel. Nous bénéficions également de l'aide du docteur Chazot, et de nombreux autres vétérinaires ; cette aide bénévole nous permet d'agir avec efficacité.
  • Le nombre des membres grossissent. De nombreux adhérents se sont inscrits chaque année, pour en arriver fin décembre 1967 à 1330 membres.


1968 / 1975 : Une dimension nationale

  • De l'utilité publique... Par décret du 5 juillet 1968, la SPA est reconnue d'Utilité Publique et acquiert ainsi une dimension nationale. De plus, l'Association est désormais affiliée à la confédération des SPA de France, et voit naître un nouveau bulletin "le Trait d'Union".
  • La générosité fait signe à la SPA. En voulant obtenir la reconnaissance d'utilité publique pour la SPA, M. Augé avait deux objectifs : être reconnu comme interlocuteur par les pouvoirs publics et avoir la possibilité de recevoir des dons et des legs. On peut citer par exemple le don de la propriété de Braillans fait par la veuve d'un colonel anglais de l'armée des Indes.
  • Quelques changements importants. Le Conseil d'Administration s'enrichit encore de la présence de nouveaux membres, tel que M. Mantion, qui, à la demande de M. Augé, prit en main la Commission Propagande. De plus, une Permanence fut ouverte dans le centre-ville de Besançon, 3 rue de la Bibliothèque car l'action administrative est devenue trop importante. Celle-ci est assurée dès le début par Mme Treuvey, qui reste encore en 2002 une bénévole très active.
  • Le nombre des membres augmente encore. Grâce à une importante campagne en janvier 1971, l'Association, qui était passée à 1200 membres, arrivait désormais à 2000 membres. L'objectif était d'atteindre 5000 membres
  • Une nouvelle chatterie et un combat... En 1972, M. Augé trouve en la personne de M. Tonnot un soutien pour le seconder, de nouveaux problèmes se posant alors : la nécessité de construire une chatterie neuve et la lutte contre les trafiquants de chiens de la région, combat toujours engagé de nos jours.
  • Naissance de la vente d'amitié. Afin de réaliser ses objectifs, le Conseil décida de mettre en œuvre une Vente d'Amitié qui se tiendrait en octobre de chaque année, les bénéfices devant permettre d'améliorer une fois encore le refuge ; la Vente de l'Amitié existe aujourd'hui encore et fait toujours autant la joie des adhérents.
  • La SPA fait parler d'elle... Dans le même esprit, la présence de la SPA est intensifiée dans les manifestations publiques (foires, expositions canines et félines,...), mais aussi dans les médias, la radio et la presse écrite locales qui s'intéressent désormais de plus près à l'Association, et font connaître un peu plus encore son rôle indispensable.


1975 / 2002 : Le nouveau millénaire : symbole d'espoir ?

  • Un Président peut en cacher un autre : A partir de 1975, M. Jean-Claude Tonnot assure la fonction de Président. M. Augé reste membre du Conseil d’administration, apportant chaque fois qu’il est nécessaire, son expérience et son dévouement à la cause animale. En 1977, M. Augé est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, distinction qui lui est remise par M. Edgar Faure. A cette occasion, Monsieur Augé ne manquera pas d’évoquer sa carrière de chef d’entreprise mais aussi son attachement à la SPA.
  • 623 chiens !!! Le nombre de chiens recueillis annuellement au refuge ne cesse de croître, atteignant 623 chiens en 1979, un record ! On a hébergé jusqu’à 160 chiens, 3 voire 4 par box, dans de très mauvaises conditions. Heureusement, 80% réussissent à trouver un nouveau maître, l’extension du refuge s’avère néanmoins nécessaire.
  • Le Trait d'Union dont les débuts timides datent de 1970, parait régulièrement chaque trimestre, à compter de 1976. Grâce à MATY, dont le PDG, M. Gérard Mantion est aussi vice-président de la SPA, divers documents voient le jour : un album de présentation des chiens du refuge, des tracts contre les abandons, des lettres d'appels de fonds, etc...
  • Deux hectares de plus pour la SPA. En 1980, un legs important permet d'acheter un terrain de deux hectares contigus à la SPA. Les démarches auprès des collectivités locales pour assurer le financement de la construction sont engagées. La Ville de Besançon accepte de participer pour un tiers, le Conseil Général également. La SPA devra financer le troisième tiers par un emprunt.
  • Un nouveau refuge ? Tous les amis des animaux se mobilisent pour les nouveaux locaux et espèrent que la construction se fera rapidement. C'est sous-estimer les enquêtes, les recours, les entraves et les augmentations de coûts qui jalonneront l'avancement du dossier : le refuge ne sera inauguré qu'en septembre 1984. Mal conçu, mal construit, inachevé en raison des retards et d'un financement insuffisant, le "nouveau" refuge ne donnera jamais totalement satisfaction et on devra toujours utiliser le "vieux" refuge pour héberger les chiens.
  • MME LA PRÉSIDENTE, BIENVENUE ! M. Tonnot qui a décidé de démissionner en juin 1983 est remplacé le 6 septembre suivant par Mme Françoise Dodane. Elle a pour tâche immédiate de suivre le dossier de construction du refuge et de trouver les fonds nécessaires pour rembourser les emprunts. En plus de la vente annuelle et de la tombola, de nouvelles manifestations sont organisées : participation aux expositions canines, au forum des associations, journées portes ouvertes, bal.
  • Dures réalités... Le nombre de chiens recueillis au refuge baisse progressivement de 600 à 250 par an en moyenne, mais le nombre de chats abandonnés explose (jusqu'à 280 en 1994). Les déficits se creusent. Ce sont des années difficiles, on craint à plusieurs reprises de mettre la clé sous la porte.
  • Mais le combat continue ! Le début du 21ème siècle s'annonce sous des auspices plus encourageants. La SPA de Besançon reste une association indépendante, reconnue d'utilité publique, forte de plus de 1500 adhérents ; elle bénéficie du soutien de bénévoles de plus en plus nombreux, les problèmes financiers sont moins aigus grâce à la reprise des legs, de nouveaux statuts ont été acceptés par le Ministère de l'Intérieur, le siège social a été transféré dans des locaux propres et clairs appartenant à la Ville de Besançon, le nombre d'animaux recueillis est stabilisé.
  • Le refuge déménagera-t-il ? En 2002, en raison de la modification probable des axes routiers entourant le refuge, on reparle de construire un nouveau refuge fonctionnel et beau, où les animaux abandonnés transiteront dans les meilleures conditions. Une dynamique nouvelle est en marche...


Fonctionnement

Cinq animaliers travaillent au sein du refuge. En plus de sa tâche d'animalier, le responsable du refuge tient le secrétariat : il est assisté certains jours par un des animaliers.

Le Conseil d'Administration de la SPA de Besançon est composé de bénévoles qui ont présenté leur candidature à l'occasion de l'assemblée générale annuelle, et qui ont été élus pour 3 ans.

Le Conseil d'Administration comprend "un bureau" composé d'une présidente, d'une vice-présidente, d'une trésorière, d'un secrétaire général et d'administrateurs. Il se réunit 11 fois par an maximum et assure la bonne marche de l'association :

  • gestion du personnel
  • gestion des ressources et des dépenses
  • organisation des manifestations
  • surveillance de la déontologie de la SPA

Actuellement, la présidente est Madame Françoise Dodane.


Une SPA différente

Pas de cages

  • les chiens passent leurs journées dans des parcs de détente en extérieur et dorment la nuit dans des boxes (chauffés l'hiver)
  • les chats vivent dans une chatterie composée de plusieurs pièces, avec un accès sécurisé à l'extérieur


Des euthanasies limitées

La vocation du refuge est de retrouver un foyer aux animaux abandonnés. Pour que l'on fasse euthanasier un animal, il doit réunir DEUX des problèmes suivants :

  • maladie contagieuse, douloureuse ou difficilement soignable,
  • âge avancé,
  • comportement dangereux avec les gens ou avec ses congénères.

Rares sont les animaux présentant ces types de problèmes, il est donc rare de devoir pratiquer l'euthanasie. Ceux qui ne sont pas adoptés restent au refuge.


Aider les pensionnaires

Les bénévoles ont accès à la chatterie pour câliner, brosser et jouer avec les chats. Ils peuvent aussi emmener en balade les chiens.


Actions

  • Prise en charge d'environ 230 chiens et 200 chats par an.
  • Recueil d'animaux confiés par la justice à la suite de mauvais traitements.
  • Mise en relation des personnes qui ont trouvé un animal avec celles qui en ont perdu un, des personnes qui veulent céder un animal avec celles qui veulent en acquérir un.
  • Surveillance des lois de protection animale et travail de proposition de projets de lois en coopération avec la Confédération des SPA de France. En savoir plus sur la législation.
  • Collaboration avec les autres associations de protection des animaux, de la nature, de l'écologie et de l'environnement. Les autres associations.
  • Hébergement en permanence d'environ 80 chiens et 60 chats abandonnés (chiffres minimum, beaucoup plus importants de mai à septembre). Voir nos rubriques Adopter un chat et Adopter un chien.
  • Réalisation d'enquêtes par les inspecteurs à la suite d'une plainte ou d'une information sur les mauvais traitements ou actes de cruauté.
  • Action en justice et constitution de partie civile afin d'obtenir la condamnation des auteurs de mauvais traitements ou de sévices envers les animaux.
  • Tatouage, vaccination, soins divers et recherche de nouveaux maîtres pour les pensionnaires du refuge.
  • Placement de 84 chiens et de 56 chats en 2005 chez de nouveaux maîtres.
  • Contrôle des animaux placés, par les inspecteurs dans les mois suivant l'adoption.
  • Aide au placement de 87 chiens et 114 chats et surtout chatons, qui ne sont pas passés par le refuge.
  • Recherche des propriétaires d'animaux trouvés à partir du tatouage et publication d'annonces dans les journaux.
  • Lutte contre la prolifération des chats de rue par la stérilisation et l'aide aux nourrisseurs de chats. Ces animaux sont souvent bien traités par leur "maître" mais rejetés, voir maltraités par les résidents alentours. L'association se mobilise donc régulièrement.
  • Contrôle des annonces passées dans les périodiques afin de vérifier si les mentions légales sont indiquées

Lien externe

SPA de Besançon et de Franche-Comté


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Société protectrice des animaux de Besançon de Wikipédia en français (auteurs)

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