Ruhmeshalle de Munich

Ruhmeshalle de Munich

48°7′50″N 11°32′45″E / 48.13056, 11.54583

Le Ruhmeshalle avec la Bavaria, 2006
Vue intérieure du Ruhmeshalle

Le Ruhmeshalle est un temple dorique à 3 ailes, commandé par le roi Louis Ier de Bavière et dessiné par Leo von Klenze, qui se trouve sur la Theresienwiese à Munich. Avec la Bavaria, dont il est indissociable, il forme la partie principale du complexe du Bavariapark.

Le temple est large de 68 mètres, a une profondeur de 32 mètre et une hauteur de 16 mètres. Il est construit sur un socle de 4,3 m de haut. Ses 48 piliers ont une hauteur de 6,95 m et un diamètre de 1,25 m. La pierre utilisée pour la construction de l'édifice est du calcaire venant essentiellement d'Untersberg près de Salzbourg[1].

Sommaire

Histoire de sa construction

Buste de Louis Ier dans le Ruhmeshalle

Contexte historique

La jeunesse du futur Louis Ier est marquée par le conflit qui oppose Napoléon à l'Autriche. La Bavière se trouvant entre les deux béligérants se retrouve objet de convoitise et est l'objet de beaucoup de tractations diplomatiques. Durant les guerres napoléonienne elle est le terrain de nombreuses batailles, cela a de nombreuses conséquences nuisibles. En 1805, Napoléon "libère" la Bavière lors des guerres contre la troisième coalition et la transforme en royaume. Cependant l'arrêt des combats n'est que de courte durée et ce n'est qu'en 1813 avec la bataille de Leipzig que le nouveau royaume retrouve une paix durable.

Dans ce contexte Louis a déjà en tant que prince héritier la volonté de réunir la Bavière, qui vient d'acquérir de nouveaux territoire en Souabe et en Franconie et de promouvoir la nation allemande. Cela a pour conséquences la construction de nombreux monuments nationaux comme le pilier de la constitution à Gaibach en 1828, le Walhalla proche de Ratisbonne en 1842, le Ruhmeshalle à Munich en 1853 et le Befreiungshalle à Kelheim en 1863[2]. Le roi finance ces ouvrages grâce à sa fortune personnelle. En s'inspirant d'œuvre d'art et de monuments existant, ils doivent sur le fond et dans la forme être la représenter l'unité, politique en particulier, ce qui est particulièrement remarquable en Allemagne[2].

Par ailleurs, Louis, qui a accéder au trône en 1825 avec la mort de son père, est passionné par la Grèce. C'est un amoureux de son antiquité en particuliers et veut transformer Munich en une véritable Athène de l'Isar. Le second fils de Louis, Othon, devient également par la suite roi de Grêce en 1832.

Débuts

L'idée de la construction d'un monument pour honorer les grands hommes de la nation prend le temps de mûrir. Louis Ier, alors qu'il est prince héritier fait des ébauches d'un monument patriotique. Le 25 juillet 1809 il demande au peintre Johann Georg von Dillis, et à l'historien Lorenz Westenrieder de faire un inventaire de toute la Bavière, de tous les métiers et tous les ordres, et de procéder à la réalisation des œuvres associées[3].

En mai 1828, l'ancien ministre de l'intérieur et écrivain Eduard von Schenk dépose à Louis, qui a été couronné entretemps, une liste des bavarois les plus illustres, qui complète celle déjà réalisé par Hofmayr[3].

Appel d'offres

Louis, quand il est encore prince héritier, dessine déjà des plans pour ses futurs monuments patriotiques. Ils listent en particuliers tous les métiers et tous les ordres de la grande Bavière. En 1833, il démarre le processus sélection pour ses projets de construction. La compétition entre les projects se focalise d'abord sur les idées à propos du Ruhmeshalle. Le cahier des charges de l'appel d'offre ne pose que les grandes lignes du project: le hall doit être érigé sur la Theresienwiese et permettre l'exposition de 200 bustes. Le seul annexe est: « le bâtiment ne doit pas être une copie ni du Walhalla, ni du Parthenon, dont on ne dénombre plus les immitations »[4].

Cela n'exclut pas l'utilisation du style néoclassique, déjà présent pour le Walhalla, cependant cela inciter plutôt les architectes à proposer un autre style.

Romantisme contre classicisme

L'histoire du bâtiment et de l'architecture de l'époque en général peut être comprise grâce à l'études des différents projects en compétitions qui ont été conservés jusqu'à nos jours. Deux visions s'affrontent: d'un côté les classiques, inspiré de l'esthétique de l'antiquité, grecques et romaines, de l'autre les romantiques, inspirés principalement du Moyen-Âge. Mais cette fracture n'est pas seulement architecturale, ce sont deux visions du monde qui s'affrontent[5].

Cette lutte débute au XIXe siècle, après le congrès de Vienne et atteint son apogée dans les années 1830. La discorde ne vient pas tant de problèmes artistiques que politiques. L'occupation par Napoléon de l'Allemagne avait permi une union sacré entre les nationalistes, mais son départ les divise. Cette division est visible dans le monde artistique avec d'un côté les classique qui veulent poursuivre l'idéal des lumières d'une nation culturelle, de l'autre les romantiques associe la Nation avec le peuple, la religion, l'histoire et la tradition.

Le Walhalla
Le Walhalla
Rudolf Epp: la Bavaria et la Theresienwiese à Munich (environ 1900)
Rudolf Epp: la Bavaria et la Theresienwiese à Munich (environ 1900)

Déjà la construction du Walhalla avait donné lieu à une joute entre Leo von Klenze, défenseur du classicisme, et les architectes romantiques Peter Cornelius et Karl Friedrich Schinkel, pour qui un monuments national allemand devait avoir un style typiquement allemand, le gothique étant le style allemand par excellence. Cornelius en voyant les dessins du Walhalla de Klenze déclare en 1820 : « ...ce qui nous frappe dans ces ébauches, c'est : pourquoi le plus gros panthéon allemand, exclusivement allemand, devrait absolument être grec? ». Klenze voit à l'inverse dans le gothique une « accumulation infinie » d'ornements, « une victoire de l'artisanat sur l'art ». Le classique est par contre un selon lui un aperçu de la « vraie beauté », « supérieur à toute enrobage historique ou traditionnel ». Il est le seul style à la fois humain et intemporel[6].

Ébauches

Les quatre projets en concurrence sont les suivants :

  • Friedrich von Gärtner dessine un bâtiment circulaire avec une grosse coupole avec un trou en son centre. Cette ébauche est extrêmement semblable à ceux qui serviront à construire le Befreiungshalle de Kelheim quelques années plus tard. Les sources d'inspirations sont classique avec en premier lieu le Panthéon de Rome, la coupole avec son orifice en étant bien-sûr directement inspirée[7].
Ébauche de von Klenze
  • Leo von Klenze en tant qu'architecte de la cour, connait les intentions de Louis Ier bien avant ses concurrents. Il peut de plus demander l'avis du roi sur ses esquisses et, autre avantage conséquent, a accès aux plans des projets concurrents. Son projet de Ruhmeshalle est peu innovant en lui-même. Le temple dorique est très semblable au Walhalla, la forme en U différenciant les deux. L'originalité se trouve intégralement dans la statue colossale se tenant devant le Ruhmeshalle, à savoir la Bavaria. Cette allégorie de la Bavière donne tout le corps à l'ensemble, le temple ne faisant en fait que l'accompagner[8].
  • Joseph Daniel Ohlmüller a commencé sa carrière en adepte du classicisme et à notamment construit pour Klenze la Glyptothèque de Munich. Cependant il s'est converti au romantisme et lors de l'appel d'offre pour le Ruhmeshalle il défend le néogothique avec ferveur. Son œuvre principale est la Mariahilfkirche dans le quartier de Nockherberg, qui à l'époque est en construction. Ses esquisses concernant le Ruhmeshalle sont clairement néogothique. Sur un haut socle, il prévoit un hall à 8 côtés avec des pointes et des ogives, auquel est relié 7 chapelles. Au centre doit se tenir une statue de Louis Ier. Chaque chapelle correspond à une catégorie d'homme illustre. Cependant il prévoit pas d'y disposer des butes mais des peintures historiques montrant les personnages en action[9].
Esquisse de Ziebland
  • Friedrich Ziebland lui n'a pas pris en compte les recommandations formulées pour l'appel d'offre. Son projet est très semblable au Walhalla avec un temple dorique. Seule la coupole et les dimensions de l'édifice permet de différencier les deux temples[4].

En mars 1834, Louis fait connaître son verdict, il a mis au premier plan les questions budgétaires, et attribue de ce fait le projet à Leo von Klenze au détriments de ses concurrents. La statue colossale de Léo Klenze a eu sûrement un impact majeur sur sa décision, une telle œuvre de bronze n'ayant plus été réalisée depuis l'antiquité. Le roi, visiblement flâter par l'idée de construire un tel édifice, écrit à propos du project de Klenze:« Seul Néron et moi pouvont construire un tel colosse »[10].

Le Ruhmeshalle et la Bavaria sur une carte postale du XIXe siècle
Le Ruhmeshalle et la Bavaria sur une carte postale du XIXe siècle

Construction

Le bâtiments est érigé de 1843 à 1853. Il est conforme aux souhaits de Klenze, alors que la statue suit le chemin "germanisant" imposé par Schwanthaler. La statue porte en effet une peau d'ours, une épée de la paix et a à ses pieds un lion en symbole de force. À partir de 1853, les 74 premiers bustes sont disposé à l'intérieur du temple, suivis par 10 autres en 1868. En 1888 pour le centième anniversaire de Louis Ier on place un buste de lui au centre de l'édifice avec l'inscription: „KÖNIG LUDWIG I. ZUR FEIER SEINES 100. GEBURTSTAGES DAS DANKBARE MÜNCHEN“, soit au roi Louis Ier pour son centième anniversaire, la reconnaissante Munich[11].

20e siècle

Lors de la seconde guerre mondiale, les attaques aériennes de 1944 ravage le bâtiment et les bustes s'y trouvant. En 1966 le gouvernement régional bavarois décide, suivant les recommandations de la königlicher Stifter (fondation royale), de ne plus seulement considérer le Ruhmeshalle comme un musée du passé, mais un peu à la manière du panthéon de Paris, de continuer à honorer d'éminents bavarois en ajoutant leurs bustes à la collection[12].

Certains bustes endommagés ont été restaurés, ou sculptés à nouveau d'après des croquis, d'autres sont définitivement perdus. Les bustes des personnes disposant également d'un buste au Walhalla ne furent pas remplacés. En 1972, 1976 et 1987, on ajouta au total 17 bustes. Le 3 avril 2000, sept nouvelles personnes sont choisies pour entrer au Ruhmeshalle, pour la première fois, deux femmes. Le 15 janvier 2007, six nouvelles personnes sont honorées dont deux femmes. Leurs bustes sont inaugurés le 22 avril 2009[12].

La sélection des personnes entrant dans le Ruhmeshalle est faite par le conseil des ministres bavarois aprés un vote d'une commission d'experts constituée de membres : du ministère de la culture bavarois, de l'académie bavaroise des beaux-arts , de l'académie bavaroise des sciences, de l'administration des châteaux bavarois, de la maison pour l'histoire bavaroise, du ministère des finances bavarois et de l'université munichoise Louis Maximilien. Le choix des sculpteurs suit un appel d'offre identique à celui pour n'importe quelle commande de l'administration des travaux publics. L'administration des châteaux bavarois accompagne le projet, les bustes étant finalement placés dans un monument historique.

Bustes

Bustes dans l'aile nord, Sebastian Kneipp

Les bustes doivent et devaient être le plus ressemblant possible. Cela est facile pour les personnes vivantes ou décédée depuis peu, cela l'est moins pour les autres. Des descriptions, tableaux ou autres images des personnes concernées furent utilisée pour réaliser les bustes. Louis Ier veillait personnellement à la précision des butes disposés dans le Ruhmeshalle et dans le Walhalla, cela est démontré par ses correspondances notamment[13].

La sélection originale des butes suit un dessein à la fois politique et pédagogique. Pour le premier, il fallait intégrer dans le Ruhmeshalle en plus de personnes issues de la Bavière ancienne, des personnes provenant des régions nouvellement acquises (1800) de Franconie et de Souabe afin de renforcer leurs sentiments d'appartenance à l'ensemble. L'aspect pédagogique est mis en évidence par le choix de philosophes, théologues, artistes et scientifiques que voulait mettre en avant Louis Ier[13].

Liste des Bustes

La liste suivante donne le nom et la description du métier des personnes représentées sur les bustes, telle qu'elle est effectivement décrite dans le Ruhmeshalle[14]. À côté est donnée une traduction du métier en français.

Aile gauche, au mur

Plaque commémorative des bustes détruit en 1944
Plaque commémorative des bustes détruit en 1944

Bustes détruits en 1944 et commémorée par une plaque :

  • WOLFGANG MILLER, BAUMEISTER, architecte
  • JOH. GEORG HERWARTH, STAATSMANN, homme d'État
  • JOH. BAPT. HOMANN, GELEHRTER, savant
  • NIC. HIER. GUNDLING, GELEHRTER, savant
  • JOH. CHRIST. GATTERER, GESCHICHTSSCHREIBER, historien
  • SIMON SCHMID, K. B. GEISTL. RATH, ERFINDER, inventeur

Mur gauche

Mur du milieu

Leonhard v. Eck
Peter Apian
G. H. Graf zu Pappenheim
Elias Holl
Frhr. Franz v. Mercy
Balthasar Neumann
König Ludwig I.
Wig. Frhr. v. Kreittmayr
  • PETER APIAN, GELEHRTER, savant
  • CHRISTOPH AMBERGER, MALER, peintre
  • HANS JACOB FUGGER, KUNSTSAMMLER UND GELEHRTER, collectionneur d'art et savant
  • HANS SACHS, DICHTER, poète
  • ROLAND DE LATTRE GENANNT ORLANDO DI LASSO, TONSETZER, compositeur
  • CHRISTOPH SCHWARTZ, MALER, peintre
  • PETER CANISIUS, GOTTESGELEHRTER, théologue
  • PETER DE WITTE GENANNT CANDID KÜNSTLER, artiste
  • GODFRIED HEINRICH GRAF ZU PAPPENHEIM, général
  • ELIAS HOLL, BAUMEISTER, architecte
  • FRHR. FRANZ V. MERCY, BAYRISCHER FELDHERR, général
  • CHRISTOPH SCHEINER, PRIESTER UND GELEHRTER, prêtre et savant
  • BARTHOLOMÄUS HOLZHAUSER, PRIESTER, prêtre
  • JAKOB BALDE, PRIESTER U. DICHTER, poète
  • JOACHIM SANDRART, MALER, peintre
  • ANDREAS WOLF, MALER, peintre
  • HADRIAN VAN DER WERFF, MALER, peintre
  • FRANZ BEICH, MALER, peintre
  • BALTHASAR NEUMANN, BAUMEISTER, architecte
  • KÖNIG LUDWIG I. ZUR FEIER SEINES 100. GEBURTSTAGES DAS DANKBARE MÜNCHEN, roi de Bavière
  • WIG. FRHR. VON KREITTMAYR, VICE CANZLER, vice-chancelier
  • MICH.IGNATZ SCHMIDT, GESCHICHTSSCHREIBER, historien
  • IOSEPH VOGLER, TONSETZER, compositeur
  • BENIAMIN THOMPSON GRAF VON RUMFORD, homme d'État et savant
  • JEAN PAUL FRIEDERICH RICHTER, SCHRIFTSTELLER, écrivain
  • IOS. V. FRAUNHOFER, OPTIKER, physicien en optique
  • ALOIS SENEFELDER, Erfinder des Steindruckes, inventeur
  • FRANZ P:V:SCHRANK, NATURFORSCHER, biologiste
  • FÜRST KARL WREDE, FELDMARSCHALL, général
  • DANIEL OHLMÜLLER, BAUMEISTER, architecte
  • FRANZ V. BAADER, WELTWEISER, philosophe
  • IOSEPH PSCHORR, GROSSBRAUER, brasseur
  • FRANZ XAVER GABELSBERGER, ERFINDER d. DEUTSCHEN STENOGRAPHIE, inventeur
  • CARL ROTTMANN, MALER, peintre
  • IOHANN ANDREAS SCHMELLER, GELEHRTER, savant
  • GEORG SIMON OHM, GELEHRTER, savant

sur les rebords:

2009 neu aufgestellte Büsten

Mur droit

oben: Hess, Klenze, Cornelius; unten: Klara Ziegler, Johann M. Fischer

sur les rebords:

Aile droite

Plaque commémorative des bustes détruits en 1944 et transportés au Walhalla

Bustes détruits en 1944 et commémorée par une plaque :

Curiosités

buste de plâtre d'une étudiante en art, placée par elle-même en 2006

Dans la résidence de Munich on peut voir un buste de Mozart, que Louis Ier avait commandé alors qu'il était prince héritier et qui de toute évidence devait prendre place dans le Ruhmeshalle à long terme. Cependant le buste ne fut jamais présenté au public, probablement parce que lors de la visite de la veuve de Mozart, Constance, en 1835, celle-ci ne trouva pas le buste ressemblant à son défunt mari. En 1959, elle est vendu à l'administration des châteaux bavarois qui la met en dépôt. Ce n'est qu'en 2006, dans les cadres des commémoration autour de Mozart, que la statue est enfin présentée au public[15].

Sûrement pour protester contre la domination écrasante des bustes masculins dans l'édifice, une étudiante en art a placé en novembre 2006 son propre buste en plâtre dans le Ruhmeshalle[16]. Il fut retiré et elle put le récupérer.

Références

  1. Fischer, Heym 1997, p. 76
  2. a et b Fischer, Heym 1997, p. 5
  3. a et b Fischer, Heym 1997, p. 6
  4. a et b Fischer, Heym 1997, p. 18
  5. Fischer, Heym 1997, p. 18-37
  6. (de)le Ruhmeshalle et la Bavaria de Munich comme monuments nationaux partikalarstaatlich. Consulté le 12 septembre 2011
  7. Fischer, Heym 1997, p. 18-21
  8. Fischer, Heym 1997, p. 28-37
  9. Fischer, Heym 1997, p. 21-27
  10. Fischer, Heym 1997, p. 68
  11. (de)fête en l'honneur de Louis Ier en 1888, de Michael Georg Conrad. Consulté le 13 septembre 2011
  12. a et b Fischer, Heym 1997, p. 74
  13. a et b Fischer, Heym 1997, p. 72
  14. Fischer, Heym 1997, p. 96-143
  15. information de presse du 13 février 2006 de l'administration des châteaux bavarois, lien mort
  16. (de) Franziska Storz, « Interview de l'artiste », dans Süddeutsche Zeitung, 5 juin 2007 [texte intégral (page consultée le 13 septembre 2011)] 

Bibliographie

Aile nord du Ruhmeshalle
  • (de) C. F. L. Förster, Die Ruhmeshalle in München und die Bavaria, entworfen und ausgeführt von Herrn Leo von Klenze, Allgemeine Bauzeitung, 1855, p. 73-78 
  • (de) Adrian von Buttlar, Leo von Klenzes Entwürfe zur Bayerischen Ruhmeshalle, Architectura I, 1985, p. 13-32 
  • (de) Adrian von Buttlar, Die Bayerische Ruhmeshalle, München 1833 - 1853 dans Romantik und Restauration, Münchner Stadtmuseum, 1987 
  • (de) Manfred F. Fischer et Sabine Heym, Ruhmeshalle und Bavaria. Amtlicher Führer, Munich, Bayerische Verwaltung der staatlichen Schlösser, Gärten und Seen, 1997 (ISBN 3-9805654-3-2) 

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