Les Pentes de la Croix-Rousse

Les Pentes de la Croix Rousse
La place Rouville
Administration
Pays	France
Région	Rhône-Alpes
Arrondissement	1er
Ville	Lyon
Histoire
Étapes d’urbanisation	XVIe siècle XIXe siècle
Sociologie
Fonctions urbaines	Habitat mixte
Transport
Métro
Bus
Géographie
Coordonnées	45° 46′ 14″ N 4° 49′ 54″ E / 45.770583, 4.83155845° 46′ 14″ Nord        4° 49′ 54″ Est / 45.770583, 4.831558
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Altitude	178-208 m
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La Croix-Rousse est le nom d'une des deux collines principales de la ville de Lyon : la colline de la Croix-Rousse (auparavant appelée colline Saint-Sébastien) et la colline de Fourvière.

C'est également le nom du quartier, initialement commune du département du Rhône, situé sur cette colline, séparée en deux parties distinctes :

• Le plateau croix-roussien qui correspond au 4e arrondissement de Lyon, qui culmine à 254 mètres ;
• Les pentes croix-roussiennes qui correspondent à la partie la plus importante du 1^er arrondissement de Lyon.

Présentation

Les pentes de la Croix-Rousse (1^er arrondissement) s'étagent depuis la place des Terreaux jusqu'au sommet de la colline.

Le quartier des Pentes est accroché à la colline et donc en forte déclivité. Plusieurs artères s'appellent explicitement des « montées » : Montée de la Grande Côte, montée Saint-Sébastien, montée des Carmélites, etc.

L'ancienneté du quartier se lit dans ses composants : par exemple, c'est au niveau du Jardin des plantes que se situent l'amphithéâtre antique des trois Gaules, ainsi que la voie romaine ou voie du Rhin qui reliait jadis la ville de Lugdunum - nom romain de Lyon - à la Germanie.

On y trouve aussi de nombreuses traboules, passages entre immeubles, parfois couverts et constitués de volées d'escaliers, qui sont en fait des raccourcis pour se rendre au centre-ville, vers Les Terreaux. Les pentes constituent un ensemble dévolu aux piétons avec ses rues étroites, en pente ou en escaliers.

Comme dans le Vieux Lyon, la rénovation de ce vieux quartier (de soyeux à l'origine) a amené des nouvelles populations plutôt jeunes et tournées vers des activités culturelles.

Configuration des Pentes

Montée de la Grande Côte

Les Pentes croix roussiennes sont en fait divisées en trois entités fort distinctes, même si elles gardent les caractéristiques communes liées à la configuration du terrain.

La partie centrale.

La montée de la Grande Côte, comme son nom l'indique, monte presque à la verticale de la place des Terreaux au boulevard de la Croix-Rousse sur le plateau. C'est une zone très escarpée qui a été aménagée pour rendre la pente plus douce :

• soit par des places ou placettes qui coupent la pente comme la place Colbert connue pour être l'entrée de la La Cour des Voraces et son escalier de façade à six étages ;
• soit par des parcs comme Jardin des plantes ou le jardin de la place Croix-paquet) qui ont le même but et permettent d'avoir des espaces verts dans cette zone très urbanisée.

La partie ouest.

À l'ouest, s'étend le vaste quartier des Chartreux qui tire son nom aussi bien du jardin qui domine la Saône que de la place éponyme irrigué par le cours général Giraud qui fait un large coude le long du jardin des Chartreux, dominant Les Subsistances puis le fort Saint-Jean pour bifurquer sur la Plateau et rejoindre le boulevard de la Croix-Rousse.

La partie est.

À l'est, les contreforts du Rhône offrent de beaux points de vue de la montée Saint-Sébastien, la Terrasse de Villemanzy, dans l'enceinte de l'ancien hôpital militaire Villemanzy, et plus haut près du plateau, près de l'esplanade de Gros Caillou,-récemment réaménagée- la Place Bellevue.

Les espaces verts

• Le jardin public Croix-Paquet, longue place escarpée entre la rue Alsace-Lorraine, la rue des fantasques, la montée Saint-Sébastien et la place du même nom. IL s'étend sur près de 7.000 m², aménagé en dénivelé au-dessus de la station de métro du même nom;
• Le jardin de la Grande Côte, le long de la montée du même nom. Sur une superficie dépassant les 6.000 m², il présente un jardin en palier terrasse, au milieu des pentes de la Croix-Rousse et possède une magnifique collection de mûriers : mûriers blancs, noirs, à feuilles de platane et à papier;
• Le jardin des Chartreux à l'ouest, au-dessus de la place du Port Neuville, le long du cours général Giraud et de la place Rouville, on y accède par le métro, ligne A, Arrêt Terreaux, par le Bus 6, arrêt Jardin des Plantes ou les Bus 13 et 18, arrêt place Rouville. D'une superficie de 18.450 m², il offre une vue magnifique sur les berges de la Saône et le Vieux-Lyon ;
• Le parc Sutter qui donne sur la rue Vauzelles et la place Morel. D'une superficie de 5.000 m², il est organisé autour d'une pelouse centrale, un jardin traboule en talus arboré avec des terrasses belvédères qui offrent une belle vue sur Fourvière, un labyrinthe végétal, un très vieux Ginkgo biloba (ou arbre aux 40 écus), le tout mis en valeur par la paysagiste Pascale Jacotot. ;
• Le stade Duplat entre le Boulevard de la Croix-Rousse et la rue Pierre Dupont;
• Le jardin des plantes et l'amphithéâtre des 3 gaules, rue Lucien Sportisse. Sur une superficie d'environ 1 hectare, c'est le plus ancien jardin de Lyon. Jardin de l'abbaye des Bénédictes à l'origine, il est transformé en 1814 en jardin botanique pour l'école Centrale et devint parc public en 1821. Ses collections de plantes vivantes furent transférées en 1857 au parc de la Tête d'Or pour laisser place à l'actuelle aire de repos où se trouve l'amphithéâtre des 3 Gaules.

Sites et monuments

• Ses églises :
  • l'église Saint-Bruno, l'unique église baroque lyonnaise, près de la place des Chartreux ;
  • l'église du Bon-Pasteur, située rue Neyret à proximité de la montée de la Grande Côte ;
  • l'église Saint-Polycarpe, l'ancienne église des Oratoriens, située entre la rue René Leynaud et les deux passages Mermet et Thiaffait ;
  • l'église Saint-Bernard, montée Saint-Sébastien, près du Plateau.

• Ses espaces et rues caractéristiques :
  • la montée de la Grande Côte, axe central qui aboutit directement sur le Boulevard de la Croix-Rousse ;
  • la montée des Carmélites, l'ancienne voie du Rhin, qui dessert le jardin des plantes ;
  • la rue René-Leynaud, la rue Burdeau, la rue des Capucins et ses nombreuses traboules, le passage Thiaffait et la place Bellevue ;
  • l'Amphithéâtre des Trois Gaules face au jardin des plantes.

• Ses monuments :
  • la traboule de la cour des Voraces qui permet de passer de la place Colbert à la montée de Saint-Sébastien ou la rue Imbert-Colomès ;
  • le musée des Télécommunications, rue Burdeau, en bas du jardin des plantes ;
  • l'ancienne École nationale des beaux-arts de Lyon, rue Neyret ;
  • les Subsistances et le Grenier de l'Abondance, quai Saint Vincent sur les berges de la Saône ;
  • le fort Sain-Jean, situé rue de la poudrerie, à l'extrême ouest côté Saône et datant des XVI^e et XVII^e siècles, qui est l'un des plus intéressants exemples de l'architecture militaire française et qui, depuis sa réhabilitation par l'architecte Pierre Vurpas, abrite l'École nationale des Contrôleurs du Trésor Public.

Galerie de photos

• 

  Monument du Jardin des plantes
• 

  Jardin des plantes : le lion
• 

  Amphithéâtre des 3 gaules
• 

  Église du Bon Pasteur

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Articles connexes

• Lyon quais du Rhône
• Ponts de Lyon
• Fête des lumières (Lyon)
• 1er arrondissement de Lyon et Presqu'île (Lyon)

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