José Carlos Fernandes

José Carlos Fernandes
José Carlos Fernandes à Poitiers en 2010.
Activités	Dessinateur, Illustrateur
Naissance	16 Octobre 1964 Loulé, Algarve,  Portugal
Genres	Variés
Distinctions	1991, 1993 e 1995 Prix Rafael Bordalo Pinheiro 1995 1º Place du Festival BD de Matosinhos 1º Place du Festival BD de Ourense (Espagne) 2001 Prix de l'humour au 14º Salon du Livre de l'Humour National de Oeiras 2002 Meilleur Album Portugais de la FIDBA
Œuvres principales
A última obra prima de Aaron Slobodj (2004) As aventuras do Barão Wrangel.(2003) A pior banda do mundo 1: O Quiosque da Utopia. Devir (2002) Um passeio ao outro lado da noite(2002) A revolução interior (2000)
Compléments
Site officiel

José Carlos Fernandes (né à Loulé, le 16 octobre 1964) est un auteur de bande dessinée portugais.

Biographie

José Carlos Fernandes apparait comme l'auteur qui a publié le plus d'albums BD au Portugal. Cette passion de l'art lui est venue dès l'âge de onze ans^[1], mais sa première publication n'apparut qu'en 1989 (Alix do outro lado do espelho). Un premier travail aboutit, néanmoins le chemin sera long.

JCF a débuté en faisant des fanzines au thème satirique, ce par quoi il se fera remarqué. Plus tôt, JCF n'avait aucun lien avec sa future vocation puisqu'il exerçait le métier d'ingénieur de l'environnement^[2]. Une fois un diplôme en génie de l'environnement, il a été assistant en botanique à la Faculté des Sciences et des Technologies, à l'Université Nouvelle de Lisbonne et a fait des recherches sur les métaux lourds, avant d'aller au parc naturel de Ria Formosa, où il a travaillé pendant dix ans (1989 - 1999). Pendant près de quatre ans, il a publié des fanzines de Lisbonne et de Porto jusqu'en 1993, où survient la publication de son premier livre, Control Remoto. Au cours des trois années qui ont suivi, c'est vraiment incroyable le nombre d'histoires qui ont été publiés depuis: A Lâmina Fria da Lua (Association Neuromanso/Association Salon International de Bande dessinée de Porto, 1994), Irrealidades Quotidianas (édition de l'auteur, 1994), Abaixo de Cão (Pedranocharco, 1996), Um Catálogo de Sonhos (Pedranocharco, 1996), O Futuro Fora de Prazo (Associação Jogo de Images, 1996), Coração de Arame (Parc Naturel de la Ria Formosa, 1997), Alguém Desarruma Estas Rosas e outras histórias (Pedranocharco, 1997), As Aventuras do Barão Wrangel - uma autobiografia (Pedranocharco, 1997), A Máquina de Prever o Futuro de José Frotz (Association Jeux d'Images, 1997), Época Morta e (À Suivre) (Editions Polvo, 1997) et Avaria (Maison de la Culture de Loulé, 1997).

Cette liste est le reflet parfait de son potentiel créatif, à la fois dans le texte et le dessin. De plus, JCF a fait l'objet d'une collaboration fructueuse avec plusieurs journaux et d'une participation à des albums collectifs Entroncamento de BD's (Nouvelles de jonction, 1996) et Histórias Negras 2 (Association Jeux d'Images). En 1997, a effectué sa première grande exposition, lors du IX° salon internationale de BD de Porto (SIBDP), où sa production vaste et diversifié était en droit d'être exposées à des personnalités différentes autour du même auteur. Pour l'assocition qui organisa le Salon, JCF a réalisé Sem Ressentimentos (1997), Satélites (1997), Estilhaços (1998) e Sob um Mar de Estanho (1999), tous les titres de la collection "Quadradinho", un petit format marqué par une époque où la porte étaient ouverte aux auteurs qui s'y sont établis. En 2000, il a reçu une bourse de création littéraire dans la catégorie BD, pour mener à bien le second volume de A Pior Banda do Mundo, O Museu Nacional do Acessório e do Irrelevante.

Cette série est paru en 2002 sous les auspices de la devir. Ceci est son travail de la plus grande envergure, qui correspond à plusieurs histoires courtes de deux pages, dont la lecture n'est pas nécessairement séquentiel, mettant en scène un groupe de jazz dans une ville imaginée.

A l'occasion du 25e anniversaire de la Révolution des œillets, il participa à une exposition itinérante "Uma Revolução Desenhada: o 25 de Abril e a BD", pour laquelle, il a réalisé une courte histoire sur la révolution, la même chose s'applique à d'autres auteurs portugais qui ont également ont participé à ce travail collectif, qui a abouti à un remarquable ouvrage / catalogue (Bedeteca de Lisbonne / Afrontamento, 1999).

La musique classique et la radio comme source d'inspiration, J.C.Fernandes est un auteur particulier, au style graphique relativement adéquate au récit. Un style justement très hyperbolique affirmant lui-même que "la B.D est destinée à tous. La pratique de l'ironie que l'on peut faire dans les B.D est le meilleur moyen pour critiquer une société". A savoir également que notamment dû au faible succès de la Bande dessinée au Portugal, ses œuvres sont traduites en Espagnol, Français, Polonais jusqu'au Basque. En attendant l'Italien pour l'année prochaine.

Prix

José Carlos Fernandes a obtenu, entre autres, par trois fois le "prix Rafael Bordalo Pinheiro" de la C. M. de Lisbonne (1991, 1993 e 1995). La même année, JCF se voit également classé premier aux concours BD de Matosinhos et de Ourense (Espagne). Six années passent, et l'auteur remporte cette fois-ci le prix de l'humour en 2001 du 14ème salon du Livre de l'humour National de Oeiras. Enfin en 2002, JFC fut congratulé du prix de meilleur album de la FIBA.

Œuvres

• 1993 - Controlo remoto. Ed. Cáspite!, 2ª ed Associação Neuromanso/Comicarte
• 1994 - A lâmina fria da lua. Associação Neuromanso/ASIBDP^[3]
• 1994 - Irrealidades quotidianas. Ed. Cáspite!/CM Loulé
• 1996 - Abaixo de cão. Pedranocharco
• 1996 - Um catálogo de sonhos. Pedranocharco, reed. 2004 Devir
• 1996 - O futuro fora de prazo. Jogo de Imagens
• 1997 - Coração de arame. ed. autor, 2ª ed. 2001 Devir
• 1997 - Sem ressentimentos. ASIBDP
• 1997 - Satélites. ASIBDP
• 1997 - Alguém desarruma estas rosas. Pedranocharco
• 1997 - As aventuras do barão Wrangel. Pedranocharco
• 1997 - A máquina de prever o futuro de José Frotz. Jogo de Imagens, reed 2003 Polvo
• 1997 - Época morta. Polvo
• 1997 - Avaria. Casa da Cultura de Loulé
• 1997 - O mar aqui tão perto. Parque Natural da Ria Formosa
• 1998 - Daqui a pouco. Baleiazul
• 1998 - Estilhaços. ASIBDP
• 1999 - Crossroads (texto: João Miguel Lameiras e João Ramalho Santos). Baleiazul
• 1999 - Sob um mar de estanho. ASIBDP
• 2000 - A revolução interior (argumento: João Miguel Lameiras e João Ramalho Santos). Afrontamento
• 2002 - Um passeio ao outro lado da noite. Centro Regional de Alcoologia do Centro
• 2002 - A pior banda do mundo 1: O Quiosque da Utopia. Devir/Le plus mauvais groupe du monde 1 : le kiosque de l'utopie. (Episode 1)
• 2003 - Francisco e o Rei de Simesmo. Centro Regional de Alcoologia do Centro
• 2003 - A pior banda do mundo 1: O Museu Nacional do Acessório e do Irrelevante. Devir/Le plus mauvais groupe du monde 1 : Le musée National de l'accessoire et de l'irréel. (Episode 2)
• 2003 - Pessoas que usam bonés-com-hélice. ASA
• 2003 - As aventuras do Barão Wrangel. (versão redesenhada). Devir
• 2003 - A pior banda do mundo 2: As Ruínas de Babel. Devir/Le plus mauvais groupe du monde  : Les ruines de Babel. (Episode 3)
• 2004 - A pior banda do mundo 2: A Grande Enciclopédia do Conhecimento Obsoleto. Devir/Le plus mauvais groupe du monde 2 : La grande Encyclopédie du savoir Obsolète. (Episode 4)
• 2004 - A última obra prima de Aaron Slobodj. Devir
• 2005 - A Arte de José Carlos Fernandes – Antologia 1992 - 2005. Colecção "BD Série Ouro" #18 - Jornal Correio da Manhã
• 2006 - Black Box Stories 1: Tratado de umbrografia (com desenhos de Luís Henriques). Devir
• 2006 - A pior banda do mundo 3: O Depósito dos Refugos Postais. (Episode 5)
• 2007 - A pior banda do mundo 3: Os Arquivos do Prodigioso e do Paranormal. (Episode 6)
• 2007 - Os pesadelos fiscais de Porfírio Zap. Ministério das Finanças
• 2008 - O que está escrito nas estrelas 1: Anos I e II. Tinta-da-China
• 2008 - Terra Incognita 1: A metrópole feérica (com desenhos de Luís Henriques). Tinta-da-China
• 2010 - José Mendes Cabeçadas Júnior – Um Espírito Indomável (com desenhos de Roberto Gomes). Câmara Municipal de Loulé

Œuvre traduite en France

• 2009 - Le plus mauvais groupe du monde 1 (épisode 1 et 2) traduit par Dominique Nédellec.
• 2010 - Le plus mauvais groupe du monde 2 (épisode 3 et 4) traduit par Dominique Nédellec.
• 2011 - Le plus mauvais groupe du monde 3 (épisode 5 et 6) traduit par Dominique Nédellec (A paraître).

Adaptations cinématographiques

• Delfina Dilema de Isabel Cardeira (Espagne, 2004), à partir de la BD O inextricável labirinto do destino
• La Señorita Zuenig de Sofia Teixeira-Gomes (Espagne, 2004), à partir de la BD O inextricável labirinto do destino
• O Gosto de Ferrugem de J. Audaci Junior (Brésil, 2005), à partir de la BD Todo o sal do mar.
• Direito à Infelicidade da Companhia Nefasto (Portugal, 2008), à partir de la BD homónima.
• Um Catálogo de Sonhos de Micael Bretas da Fonseca (Brésil, 2009), à partir de la BD homónima.
• Mar d'Outubro de Nuno Fernandes (Portugal, 2010), à partir de la BD homónima du livre Alguém Desarruma Estas Rosas.

Adaptations théâtrales

• Páginas Amarelas de la compagnie Type B de Théâtre (Brésil, 2007), inspirée de la série de BD Le plus mauvais groupe du monde

Liens externes

• Cité internationale
• Article rédigé par le Centre du livre et de la lecture, le 15 juin 2010
• Participation au festival du livre à la librairie brin de lecture à Thouars
• Participation au festival du livre à Poitiers

Réception critique

Le plus mauvais groupe du monde fut analysé par plusieurs magazines. Jean-Claude Loiseau de Télérama témoigne "Le plus mauvais groupe du monde est en soixante histoires courtes (deux pages suffisent chaque fois), où José Carlos Fernandes déploie, avec une très rigoureuse fantaisie, un sens de l'absurde étincelant. Et sous l'incongruité des situations filtrent d'incisives observations sur la création artistique et certaines dé­rives culturelles d'aujourd'hui. La découverte d'un auteur de bande dessinée portugais, pour nous inconnu, reconnaissant à bon droit ce qu'il doit à Jorge Luis Borges et à Georges Perec, entre autres, n'est pas un mince événement..." Le magazine librairiemonet se demandait lui s'il traitait réellement "du propre de la case de bande dessinée, de proposer des instants suspendus d’histoires ? Ces brefs récits de José Carlos Fernandes ne nous parlent-ils pas finalement de la bande dessinée elle-même?". Enfin, Kuentro témoignait lui du talent de José Carlos Fernandes considéré comme "une des références majeures de la bande dessinée portugaise contemporaine. Un auteur prolifique, il s’est imposé grâce à son chef-d’œuvre, Le plus mauvais groupe du monde." Egalement, Laurence Le Saux, du magazine Bodoi a considéré et classé Le plus mauvais groupe du monde 1 comme 4ème meilleur album de l'année 2009.

Références

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