Jean-Barthélémy Bokassa

Jean-Barthélémy Bokassa

Jean-Barthélémy Bokassa est né le 30 août 1974 à Bangui (capitale de la Centrafrique). Il est le fils de Jean-Bruno Dédéavode et de Martine Bokassa [1] et le premier petit-fils de Jean-Bedel Bokassa, président de la République centrafricaine (1965-1977), puis empereur (1977-1979). Il vit en France depuis 1980. Il est auteur de plusieurs essais à succès et d'un premier roman.

Sommaire

Premiers pas

Jean-Barthélémy Bokassa se nomme ainsi car son Président de Grand-père a décidé de lui donner son nom à l'état civil. Il a également attribué ses deux prénoms, Jean comme lui et Barthélémy en l'honneur de son grand-oncle, Barthélémy Boganda, fondateur de la Centrafrique[2]. Le grand-père de Jean-Barthélémy était lui même "chef de terre", l'équivalent de Seigneur de la Lobaye[3]. Son père, après des études de médecine, devient Ministre de la Santé tandis que sa mère prospère dans les affaires[4].

A l'âge de cinq ans, L'opération militaire Barracuda, orchestrée par la France, met un terme au pouvoir autocratique de son grand-père. Jean-Barthélémy met un an avec sa grand-mère Hué, avant de pouvoir rejoindre sa mère au château d'Hardricourt[5].

Sa famille s'installe à Nancy où Jean-Barthélémy poursuit une scolarité sans problème avant d'aller vivre en Corse où il passe son baccalauréat. Jean-Barthélémy reste très attaché à la Corse, à sa culture, son histoire, ses paysages[6]. Il rejoint néanmoins la capitale pour y poursuivre des études commerciales à Paris-Dauphine tout en approfondissant la pratique de la langue vietnamienne aux Langues Orientales qu'il a apprise avec sa mère et sa grand-mère[7].

Vie mondaine

En même temps que ses études, Jean-Barthélémy Bokassa est très vite introduit dans le milieu de la jet-set et de la nuit parisienne. Il y côtoie de nombreuses personnalités du cinéma, de la chanson et de la littérature. Il évoque à de nombreuses reprises cette vie de jet-setter dans certaines interviews[8].

Il reste très attaché à de nombreuses personnalités du show business et de la télévision pour lesquels il travaille en tant que conseil éditorial[9].

Vie médiatique

Dès la sortie de son premier livre intitulé "Les diamants de la trahison" [10], Jean-Barthélémy est le premier Bokassa qui s'exprime sur l'histoire de sa famille. La presse tant à Paris, en province qu'à l'étranger le sollicite pour de très nombreuses interviews parmi lesquels on note Paris Match, France Télévision[11], Corse Matin[12], Radio France[13], Bakchich[14], 20 minutes[15], etc. Un article de France Soir[16], relate que Jean-Barthélémy Bokassa s'en tire bien dans une émission animée par Stépahne Bern (L'Arène de France) après avoir fait intervenir son avocat.

L’animateur Thierry Ardisson le convie à sa célèbre émission « 93, faubourg Saint-Honoré ». À partir de sa diffusion, il est remarqué par de nombreuses sociétés de production qui l’incitent à participer à leurs programmes (notamment la téléréalité) qu’il refuse jusqu’à présent sans qu’il s'agisse d’un refus définitif[17].

Il est à noter que pour la sortie en novembre 2010 de son premier roman, Jean-Barthélémy Bokassa a refusé tous les plateaux télé. En revanche, il a préféré opter pour une promotion exclusivement sur l’internet en mettant en scène son personnage central avec l’aide du vidéaste professionnel Cyril Skinazy.

Essais et roman

Jean-Barthélémy a co écrit trois essais avec Olivier Keravel, deux portant sur sa famille et son histoire, un concernant ce qu'il appelle "les castors"... Il est enfin l'auteur d'un premier roman.

Les diamants de la trahison

Ce premier essai à caractère historique est publié en novembre 2006 chez Pharos édition. Pour ce premier titre, Jean-Barthélémy Bokassa impose un angle historique, celui de sa famille, de son arrière-grand-père, chef de terre, jusqu'à son oncle, Jean-Serge Bokassa, actuel député de la Centrafrique, celui de la Centrafrique à l'Histoire aussi passionnante que méconnue, à l'Histoire de France, très largement imbriquée avec celle de son pays natal. Selon un article paru dans Corse Matin (en date du 27 décembre 2006), l'auteur dédit son livre à sa mère, Martine Bokassa. Il y déclare notamment "Jean-Bedel n’était pas un ange mais ce n’était pas non plus le monstre que l’on a décrit après sa chute".

Comment épouser un millionnaire : le guide des castors[18]

Dans ce nouvel essai publié en 2008, à la fois humoristique et caustique, Jean-Barthélémy Bokassa centre son sujet sur les "castors", ces personnes issues de milieu social modeste, qui tente d'introduire la haute société, en feignant d'en faire partie pour mieux la dépouiller. Un article de l'hebdomadaire Le Point en date du 2 avril 2007 précise que "Cet essai décapant, signé par Olivier Keravel et Jean-Barthélémy Bokassa - le petit-fils de l'ex-empereur de Centrafrique - livre les codes et astuces pour devenir un "Castor". Ce terme désignait autrefois les enfants de concierges auxquels les parents enseignaient les mille et une manières de faire illusion en société.[19]"

Saga Bokassa[20]

Jean-Barthélémy enfonce le clou sur sa famille en répondant - sans détours et sans complaisance pour son grand-père - à seize questions qui forment les seize chapitres du livre paru en avril 2009. A l'occasion de la sortie du livre, dans un entretien donné au journaliste Julien Négui de Paris Match[21], l'auteur déclare "Au-delà des secrets qui entourent grand-père, j’aurais aimé mieux comprendre son besoin d’exceptionnel".

Erika Flynt ou le récit d'une métamorphose[22]

Il s'agit de son premier roman (novembre 2010). Il y reprend la thématique du "castor" développée dans son deuxième essai, qu'il applique à un personnage central, Erika Flynt. Il y dévoile son univers, une peinture féroce de la société, des personnages secondaires très forts, souvent nocifs bienn que l'auteur nous donne des raisons de les aimer...

Le premier tirage a été écoulé en à peine trois semaines. Le livre existe également en version numérique.

Références

  1. mariés le 30 janvier 1073 à Bangui. Voir "Bokassa 1er un Empereur français" Faes & Smith
  2. voir page 173 des "Diamants de la trahison" paru chez Pharos (2006)
  3. voir page 62 de "Bokassa 1er un Empereur français" de Faes & Smith (éditions Calman Levy)
  4. Source : Les Diamants de la Trahison (Pharos) et Saga Bokassa (LPS Res Publica)
  5. page 264 et suivantes des "Diamants de la trahison" Pharos 2006
  6. Article de Corse Matin en date du 27 décembre 2006 intitulée "La Saga Bokassa passe par la Corse" signé J.M. Vincenti
  7. Voir son portrait sur son blog : http://www.bokassa.info/about.html
  8. interview de la journaliste de Radio France Bleue Joëlle Orabona et l'émission de Paris Dernière avec Xavier Desmoulin
  9. J.B. Bokassa est éditeur délégué chez Multimed Publishing depuis 2008
  10. (ISBN 978-2-7569-0074-5) Éditions Pharos
  11. France 2 : L'Arène de France (29 novembre 2006) et Un jour Un destin (juin 2010)
  12. Corse Matin : plusieurs articles (août 2007, etc.)
  13. France Inter "Les fous du roi" 28 novembre 2006, France Infos (3 juin 2008), Radio France Bleue (6 émissions en mars 2007)
  14. Deux vidéos réalisées par Virginie Roells pour Backchich (été 2008)
  15. 20 minutes : participation au chat du journal le 11 juin 2008
  16. du 6 décembre 2006
  17. Interview de Michel Bleze Pascau d'Orléans TV le 13 mars 2009
  18. (ISBN 978-2-35341-016-3) Max Milo éditions
  19. Voir vidéo interview de Bakchich http://www.dailymotion.com/video/x5uime_epouser-un-millionnaire-en-3-lecons_webcam
  20. (ISBN 978-2-35808-001-9) Coédition Les Portes du Soleil - Res Publica
  21. paru le 12 mars 2009 page 138
  22. (ISBN 978-2-36124-032-5) Jacques-Marie Laffont éditeur

Liens externes

  • http://www.bokassa.info/ le blog de Jean-Barthélémy Bokassa (mise à jour régulière).
  • [1] un extrait de son premier essai ("Les diamants de la trahison") sur Google Livres.
  • [2] un site consacré à Jean-Bedel Bokassa, le grand-père maternel de Jean-Barthélémy Bokassa

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Barthélémy Bokassa de Wikipédia en français (auteurs)

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