Hôtel de Fontfreyde

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Hôtel Fontfreyde
Escalier de l'hôtel
Présentation
Type	Hôtel
Date de construction	XVIe siècle
Propriétaire	Ville de Clermont-Ferrand
Protection	Classé MH (1912)
Géographie
Pays	France
Région	Auvergne
Département	Puy-de-Dôme
Commune	Clermont-Ferrand
Coordonnées	45° 46′ 44″ N 3° 05′ 00″ E / 45.778795, 3.08322545° 46′ 44″ Nord        3° 05′ 00″ Est / 45.778795, 3.083225
Géolocalisation sur la carte : France
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Hôtel de Fontfreyde Centre photographique municipal
Informations géographiques
Pays	France
Ville	Clermont-Ferrand
Adresse	34 rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand
Informations générales
Date d’inauguration	2010
Collections	Photographies
Informations visiteurs
Site web	www.clermont-ferrand.fr
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L'Hôtel Fontfreyde est un monument historique situé rue des Gras à Clermont-Ferrand et datant en partie du XVI^e siècle. Il ne doit pas être confondu avec l'Hôtel de Fontfreyde situé également à Clermont-Ferrand, dans le faubourg de Montferrand, au 28, rue Jules-Guesde.

L'Hôtel de Fontfreyde fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 1912^[1].

Depuis avril 2010, c'est un centre photographique, qui assure la diffusion d'œuvres contemporaines à travers des expositions monographiques ou collectives, et la production de travaux dans le cadre de résidences.

Historique

L'hôtel Fontfreyde a connu de nombreuses modifications architecturales depuis sa reconstruction au XVI^e siècle. Il garde cependant des caractéristiques de l'architecture de la Renaissance^[2]. Des relevés précis ont été réalisés en 2001^[2], qui prouvent l'existence d'un bâtiment dès la fin du moyen-âge.

L'hôtel de Fontfreyde a régulièrement^[2] changé de propriétaires. Début XVI^e siècle, il appartient à la famille Coustave. Vendu à Gabriel de Fontfreyde, celui-ci réalise de nombreux aménagements; ces derniers étant poursuivis par son fils qui fait monter l'escalier hélicoïdal entre 1578 et 1588. L'hôtel appartiendra ensuite à la famille Dumas de Chalendrat.

L'hôtel de Fontfreyde devient un lieu public en avril 1912^[2], date à laquelle la ville de Clermont-Ferrand le rachète. Quelques semaines plus tard, l'hôtel est classé monument historique. La ville procède à des travaux, notamment le changement de la vitrerie. C'est le maître-verrier Adrien Baratte qui se charge de concevoir les vitraux de la galerie, vitraux qui rappellent, par l'utilisation des différents blasons, les propriétaires passés du lieu. Les armes de Clermont, de Montferrand et de Catherine de Médicis, comtesse d'Auvergne, sont également apposées^[2] sur ses vitraux. D'autres travaux sont entrepris en 1920^[2], n'ayant pas pu se dérouler pendant la guerre. Enfin, la façade nord est alignée sur les bâtiments alentour en 1934^[2], lorsque est décidée la construction du marché Saint-Pierre.

De 1921 à 1998^[2], l'hôtel abrite le musée du Ranquet, musée d'art et d'ethnologie locale.

De 1998 à 2009, le lieu accueille des expositions temporaires de la ville de Clermont-Ferrand et une programmation festivalière.

Depuis avril 2010, Il abrite un centre photographique, dédié à la photographie contemporaine.

Expositions

Depuis sa réouverture en tant que centre photographique en avril 2010, après une rénovation quasi complète, l'hôtel Fontfreyde présente une nouvelle exposition tous les quatre mois environ.

Le silence est espace, printemps 2010
L'exposition Le silence est espace s'est déroulée du 27 avril 2010 au 13 juin 2010. Cette exposition a présenté 98 photographies en noir et blanc du photographe autodidacte Christopher Taylor. Ces clichés témoignent des voyages de l'artiste en Inde, en Chine et en Islande.

Ici et maintenant, été 2010
L'exposition Ici et maintenant s'est déroulée du 1^er juillet 2010 au 18 septembre 2010. Elle est présentée dans le cadre de l'événement photographique Voir la ville, en résonance avec l'exposition de Véronique Ellena à la chapelle de l'Ancien hôpital général. Elle a reposé sur des photographies de Denis Darzacq, photographe influencé par la peinture, la couleur et le mouvement. Son travail est une réflexion sur la place de l'individu dans son environnement. Il explore également le mouvement du corps, notamment celui de la jeunesse, dans l'espace urbain.

Le Bénéfice du doute, hiver 2010/2011
Entre le 17 novembre 2010 et le 12 février 2011 a été présentée l'exposition Le bénéfice du doute, en fables et en photographies. Treize artistes internationaux dont Karen Knorr et Jean-Luc Moulène ont été mis à l'honneur. Le point commun entre toutes leurs séries de photographies était leur forte suggestion narrative.

Les Suds profonds de l'Amérique, printemps 2011
Présentée du 16 mars 2011 au 04 juin 2011, Cette exposition réunit trois univers photographiques puissamment évocateurs des États du sud-est des États-Unis. A travers les mises en scène surréalistes et exacerbées de Clarence John Laughlin (en), celles, inquiétantes et subtiles de Ralph Eugene Meatyard (en), et la volonté documentaire lyrique d’"Alex Harris", le spectateur est invité à suivre un parcours initiatique dans la culture des « deep souths ». Cette exposition, conçue par Gilles Mora a été réalisée en partenariat avec le Pavillon populaire, galerie d'art photographique de la ville de Montpellier, où elle a été présentée d'octobre 2010 à janvier 2011.

Artistes en résidence

A partir de 2004, le centre photographique a accueilli en résidence un artiste chaque année ; l'objectif est de l'inviter à porter un regard original sur Clermont-Ferrand, sur ses habitants et sur son environnement et de constituer ainsi une mémoire photographique de la ville.

• 2004 : Charles Fréger.
• 2005 : Bogdan Konopka.
• 2006 : Éric Baudelaire.
• 2007 : Jürgen Nefzger.
• 2008 : Véronique Ellena.
• 2009 : Martin Kollar.
• 2010 : Christophe Bourguedieu.
• 2011 : John Davies.

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Articles connexes

• Centres photographiques en France :
  • Centre de photographie de Lectoure
  • Centre national de la photographie
  • Pavillon populaire
  • Château d'eau de Toulouse
  • Point du jour (cherbourg)

Lien externe

• Page consacrée au monument

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