Georges Lenormand

Georges Lenormand (1911-2002) est un homme politique français, maire de Sèvres à la sortie de la Guerre de 1945 à 1947, puis de 1971 à 1980.

Biographie

Né à Sèvres, rue Belle Hache le 9 juin 1911, fait chevalier de la légion d'Honneur le 23 juin 1982, il décèdera à 91 ans le 22 novembre 2002 à l’Hôpital de Saint-Cloud. Ironie du sort, lui qui avait participé activement à la création de l’Hôpital de Sèvres et qui souhaitait mourir chez lui, il décèdera à quelques kilomètres de sa ville natale, dans l'hôpital où ses deux filles Micheline et Monique virent le jour en 1930 et 1938.

On lui doit tout particulièrement la piscine de Sèvres : lui qui ne savait pas nager, avait souhaité que les petits Sevriens puissent apprendre la natation dans le cadre de leur éducation scolaire. C'est pourquoi cette piscine, qu'il inaugura en décembre 1976, fut principalement créé dans le but de servir le plus grand nombre d'écoliers, de collégiens et de lycéens Sevriens.

Tout n'a pas été dit sur cet homme droit et honnête que beaucoup de Sèvriens ont apprécié. il avait écrit vers la fin de sa vie avant de rentrer en maison de retraite une partie de sa vie sans omettre son enfance. Rien ne pouvait prévoir que ce petit garçon issu d'une famille d'ouvrier deviendrait cet homme respecté de tous. Ses parents résidaient au 16 rue Belle-Hache(actuellement cette rue est dénommée rue Pierre Midrin). Son père Georges Louis né à Rambouillet était couvreur, Plombier, sa mère Berthe, Clémentine Fournier, sans profession, née en 1885, à Hardanges en Mayenne, elle était la quatrième d'une fratrie de dix enfants. Son grand-père était cantonnier, sa grand-mère femme de ménage et vivaient dans une seule pièce de quinze M2, sans eau, ni électricité, et le chauffage venait de la cheminée. C'était dans les années 1880.

Après avoir demeuré rue Belle Hache, la famille a été un certain à l'entrée de Chaville, puis au 164, grande rue à Sèvres, actuellement connue sous le nom de Villa Montespan, ou cette favorite du roi élevait ses enfants naturels. Alors qu'il avait trois ans, son père parti à la guerre de 1914/1918, il revint quelques mois plus tard avec la tuberculose. Il repris son travail, mais les bombardements sur Paris et la banlieue étaient de plus en plus fréquents. Les allemands avaient un gros canon, que tout le monde appelait "la Grosse Berta". C'est alors que son père eu une idée de génie qui devait plus tard servir à beaucoup de Sèvriens. Ayant appris qu'il y avait un souterrain dans les caves du 164 grande rue, démoli un pan de mur dans une cave, pour découvrir une galerie, qui d'après la rumeur reliait le Château de Versailles et celui de Saint Cloud. Il s'en souvenait très bien ayant tenu la bougie pour éclairer son père dans sa tâche. Ce souterrain servi ensuite d'abri lors des bombardements des deux guerres.