École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace

École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace
École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace
Log supaero.gif
Nom original École supérieure d'aéronautique et de constructions mécaniques
Informations
Fondation 1909
Dissolution 2007
Type École d'ingénieur publique
Localisation
Coordonnées 43° 33′ 56″ N 1° 28′ 27″ E / 43.565556, 1.47416743° 33′ 56″ Nord
       1° 28′ 27″ Est
/ 43.565556, 1.474167
  
Ville Toulouse
Pays Drapeau de France France
Région Midi Pyrénées
Campus Rangueil
Divers
Site web www.isae.fr

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace

L'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SUPAERO) est une école d'ingénieurs française située à Toulouse qui a célébré son centenaire en 2009[1]. Elle s'est rapprochée fin 2007 de l'École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques (ENSICA) pour donner naissance à l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE); les deux écoles, et donc les deux formations, restent néanmoins distinctes.

Sommaire

Histoire

En 1909, un officier du génie, le colonel Jean-Baptiste Roche, imaginant et anticipant les besoins et l'ampleur qu'allait prendre l'industrie aéronautique dans le monde, fonde à Paris l'École supérieure d'aéronautique et de constructions mécaniques. Elle devient École nationale en 1930 et prend le nom d'École nationale supérieure de l'aéronautique puis en 1972 celui d'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, plus couramment appelée SUPAERO.

En 1930, l'École s'installe dans des bâtiments modernes au sein de la Cité de l'Air, situés boulevard Victor à Paris, qui accueillent depuis 1970 l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA ParisTech).

En 1968, SUPAERO est délocalisée sur le vaste complexe aérospatial de Toulouse-Lespinet au cœur d'un environnement d'enseignement supérieur et de recherche, à proximité de l'École nationale de l'aviation civile (ENAC) transférée également à Toulouse la même année. Plusieurs laboratoires de recherche sont alors créés et regroupés au sein du centre de Toulouse [1] de l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA). Associé à l'École, il mène des recherches théoriques et appliquées à la défense dans des domaines aussi variés que l'aéronautique, l'automatique et la robotique avancées, l'électronique aérospatiale, les systèmes informatiques, les véhicules aérospatiaux, la mécanique aérospatiale et les systèmes propulsifs. En 1994, SUPAERO change de statut pour devenir un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Défense. En pratique, cette tutelle est exercée par la Direction générale de l'armement (DGA) et l'École est placée sous le commandement d'un ingénieur général de l'armement.

Le logo de l'école : la chouette chevêche, attribut de la déesse grecque Athéna et symbole de la Connaissance.

En 2007, l'École s'est rapprochée de l'ENSICA pour donner naissance à une école commune: l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE). Le cursus Ingénieur SUPAERO[2] reste maintenu sous sa forme actuelle au sein du nouvel institut. Les deux formations sont distinctes : le cursus SUPAERO est généraliste et polyvalent alors que le cursus ENSICA est davantage orienté vers les disciplines aéronautiques. Les élèves du cursus ENSICA sont par ailleurs recrutés sur le concours CCP.

Quelques anciens élèves célèbres

Voir la catégorie : Élève de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace.

Anciens élèves célèbres X-SUPAERO

  • Henri Ziegler X 26 SUPAERO 31, grand Résistant, chef d'état-major des FFI, officier de l’armée de l'air et pilote d'essai, ancien directeur de Bréguet Aviation et de l’Aérospatiale
  • Henri Desbruères X 27 SUPAERO 32, ancien PDG de la SNECMA et ancien PDG de Bull-General Electric
  • Jean Boulet X 40 SUPAERO 44, ancien pilote d'essai d'avions et d'hélicoptères célèbre pour avoir entre autres battu de nombreux records
  • Serge Dassault X 46 SUPAERO 51, ingénieur de l'armement, ancien PDG du groupe Dassault, sénateur, maire de Corbeil-Essonnes de juin 1995 à juin 2009, fils de Marcel Dassault, lui-même SUPAERO 13
  • Pierre-Henri Gourgeon X 65 SUPAERO 70, pilote de chasse, ingénieur général de l’armement, Directeur général de l'aviation civile entre 1990 et 1993, Directeur général exécutif du Groupe Air France-KLM
  • Jean-Paul Herteman X 70 SUPAERO 75, ingénieur de l'armement, président du directoire du groupe Safran et président du GIFAS
  • Jean-François Clervoy X 78 SUPAERO 83, spationaute

Relations internationales

Les élèves-ingénieurs SUPAERO ont la possibilité d'effectuer leur 3° année dans une université étrangère partenaire de l'école et peuvent ainsi obtenir un double diplôme en effectuant une année supplémentaire dans l'établissement d'accueil. Les universités accueillant le plus d'élèves-ingénieurs SUPAERO sont les suivantes :

Notes et références

  1. SUPAERO fête ses 100 ans à Toulouse, 11 septembre 2009, consulté sur site www.esa.int le 30 octobre 2011
  2. [PDF]Arrêté du 24 février 2011 fixant la liste des écoles habilitées à délivrer un titre d’ingénieur diplômé, consulté sur site www.cti-commission.fr le 30 octobre 2011
  3. [PDF]voir article page 13 de U-M sur SUPAERO, consulté sur site aerospace.engin.umich.edu le 30 octobre 2011

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace de Wikipédia en français (auteurs)

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