Vers (poésie)

Vers (poésie)

Vers

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Le vers (du latin versus, « le sillon, la ligne d'écriture », puis « le vers », historiquement « ce qui retourne à la ligne ») est un énoncé linguistique soumis à des contraintes formelles d'ordre métrique. Du respect de telles contraintes, qui peuvent être implicites ou explicites, dépendra, dans une culture donnée et à une époque donnée, la reconnaissance d'un énoncé en tant que vers.

En poésie littéraire imprimée, le vers est souvent repérable grâce à un retour à la ligne indépendant de la bordure de la page. Le vers est souvent associé à la poésie, mais toute poésie n'est pas forcément versifiée, de même que toute forme versifiée n'est pas nécessairement poétique. L'énoncé qui constitue un vers ne se confond pas nécessairement avec une phrase : une phrase peut s'étendre sur plusieurs vers et, inversement, un seul vers peut toucher à plusieurs phrases. L'enjambement, le rejet, le contre-rejet sont des cas où l'organisation des vers s'écarte de la structure syntaxique.

Sommaire

Une notion difficile à définir

Il n'existe pas de propriété intrinsèque qui permette de distinguer, infailliblement et pour toutes les cultures, le vers du « non-vers ». Lorsque Maurice Grammont[1] tente de le définir comme :

« un élément linguistique comptant un nombre déterminé de syllabes, dont certaines sont obligatoirement accentuées et dont la dernière assone [ou rime] avec la syllabe correspondante d'un ou de plusieurs autres vers. »

on comprend bien que, non content de limiter sa définition au vers français, il en exclut par la même occasion le vers « blanc » (non rimé), ou le célèbre « Chantre », de Guillaume Apollinaire, dont l'unique vers serait bien en peine de rimer à quoi que ce soit :

Et l'unique cordeau des trompettes marines.

Cette définition exclut de même le « vers libre », dont le nombre de syllabes peut ne connaître aucune régularité.

À défaut de mieux, il faudra bien se contenter du jugement social (est réputé vers tout ce qui est, plus ou moins consensuellement, reconnu comme tel) tout en s'appliquant à expliciter, pour chaque culture, chaque période et chaque style, les contraintes métriques spécifiques qui servent de base à une telle reconnaissance. Plus ces contraintes métriques sont fortes, plus elles auront tendance à agir à leur tour sur l'énoncé linguistique sous-jacent : inversions, curiosités syntaxiques ou lexicales, archaïsmes, licences orthographiques sont autant d'éléments qui aideront à identifier un vers comme tel.

Vers et prose

La prose se caractérise par l'absence des contraintes métriques qui font le vers : tout énoncé qui n'est pas en vers est en prose, mais il est toujours possible d'oublier qu'un vers est un vers et, partant, de le lire comme de la prose.

Par écrit, la prose s'organise en paragraphes. Chaque vers est en principe suivi d'un retour à la ligne. La cohérence graphique du vers est telle qu'on en marque souvent la première lettre par une majuscule, même si le mot la portant n'est pas le premier d'une phrase. De même, si, par manque de place, on ne peut écrire un vers en entier sur une ligne, on le signale :

Je me tiens sur le seuil de la vie et de la mort les yeux baissés
[les mains vides

(Louis Aragon, fragment d'« Épilogue », in Les Poètes)

La partie rejetée à la ligne suivante, ne constituant pas un nouveau vers, est précédée d'un crochet gauche et alignée à droite (ou fortement décalée).

Groupement des vers

On tend à grouper les vers : dans la chanson de geste, une suite, de longueur variable, de vers partageant la même assonnance s'appelle une laisse. Dans les genres lyriques, on appellera strophe un bloc de vers. Souvent de longueur fixe, la strophe peut se caractériser par un arrangement particulier de ses rimes. Traditionnellement, on groupe les vers du sonnet en deux quatrains et deux tercets.

Dans les éditions modernes, on sépare les strophes par une ligne blanche, ce qui n'a pas toujours été le cas. Il n'est pas rare que la strophe coïncide avec une unité syntaxique, ou ait une cohérence sémantique.

Le mètre

Le vers se définit donc surtout par son mètre, c'est-à-dire par un ensemble de contraintes formelles auxquelles il se soumet. On connaît trois grandes familles de mètres : les mètres quantitatifs, qui s'appuient sur la quantité ou durée des syllabes, les mètres accentuels, qui s'appuient sur l'accent tonique et les mètres syllabiques qui, insensibles à leurs propriétés prosodiques, se bornent à dénombrer les syllabes.

Les longs vers sont presque invariablement divisés par une césure, contrainte qui est l'une des rares à être communes à toutes les familles de mètres. Cette universalité pourrait bien être due à l'incapacité de l'esprit humain à appréhender globalement des longues suites de syllabes.

La rime est une contrainte métrique fréquente, qu'on s'attend à trouver avant tout en métrique syllabique, souvent aussi en métrique accentuelle. Elle est généralement absente des métriques quantitatives.

La notion de pied, présente en métrique quantitative comme en métrique accentuelle, n'a aucun sens en métrique syllabique puisque les syllabes n'y sont pas hiérarchisées.

Mètre syllabique

Prédominant dans la poésie des langues romanes, le vers à mètre syllabique est déterminé par son nombre de syllabes. La poésie française y a recours de manière prépondérante, ce qui ne l'empêche pas de frayer à l'occasion avec les mètres quantitatifs voire accentuels (cf. par exemple hexamètre dactylique et strophe sapphique).

Vers français

Mètres

Le mètre des vers français est caractérisé par le nombre de ses syllabes (ou de ses voyelles), à l'exclusion des syllabes féminines surnuméraires pouvant survenir en fin de vers (vers féminins) ou, dans certains cas, à la césure (césure « épique »). Certains mètres sont plus courants que d'autres (bien que, dans la poésie contemporaine — et, pour les vers chantés, déjà à la période classique — règne une grande liberté). Ils sont signalés ici par la mise en gras. De manière générale, les vers pairs sont plus fréquents que les vers impairs :

En poésie française traditionnelle, les vers sont rimés. De plus, les décasyllabes et les alexandrins comportent une césure à la quatrième position pour les premiers (4 // 6) et à la sixième (6 // 6) pour les seconds. On décrit aussi des décasyllabes avec césure sixième (6 // 4) ou cinquième (5 // 5), mais ils sont tout à fait exceptionnels.

Quand un poème, ou une strophe, ne sont composés que de vers identiques, on les qualifie d'isométriques. Dans le cas contraire, ils sont dits hétérométriques.

Comment dire les vers français ?

Dire les vers est un art pour lequel il n'existe aucune règle absolue, valable indépendamment de la position esthétique adoptée. Les uns veulent « casser le vers » et s'ingénient à faire oublier ses régularités métriques, comme s'ils voulaient qu'on n'entende que de la prose. D'autres[2] défendent un jeu restreint de règles de diction, qu'ils voudraient voir justifiées par on ne sait trop quelles « lois de la langue française ». D'autres encore[3] proposent d'asseoir la diction poétique sur une étude de son histoire et de lui appliquer, en somme, l'approche « historiquement informée » qu'ont largement adoptée les interprètes de la musique ancienne. On est donc aujourd'hui très loin des dogmes véhiculés par les traités de déclamation du XIXe siècle.

Une diction « neutre » du vers français est-elle possible ? Peut-être, mais à condition de renoncer au préalable à toute prétention esthétique et à tout souci d'exactitude historique. Ce qu'on peut proposer alors, c'est une diction « scolaire » des vers syllabiques français, qui se borne à en rendre perceptibles les régularités métriques, à l'image de ce qu'il est convenu d'appeler la scansion pour les vers gréco-latins. Sans aucune valeur artistique, elle peut constituer un point de départ dans l'apprentissage de la déclamation, quitte à être modifiée et adaptée en fonction de la position esthétique choisie.

Une telle diction devrait au minimum se conformer aux règles suivantes :

  • Faire entendre de manière distincte toutes les syllabes numéraires du vers, quitte à s'écarter de l'usage courant,
    • en élidant tous les e féminins finaux devant voyelle initiale,
    • en prononçant tous les e féminins non élidés,
    • en respectant la pratique du poète en termes de de diérèse ([lijɔ̃] pour lion) et de synérèse ([sɑ̃glje]pour sanglier).
    • en faisant des liaisons qui seraient « interdites » en prose, chaque fois qu'une voyelle initiale succède à une consonne finale,
  • Distinguer les vers féminins des vers masculins en faisant entendre légèrement leur syllabe féminine surnuméraire.
  • Marquer un repos à la césure et en fin de vers (même en cas d'enjambement ou de rejet).

On peut illustrer ces règles « scolaires » minimales par la transcription phonétique approximative (en API) des vers suivants (les syllabes sont séparées par le point ; leur nombre suit la transcription) extraits du sonnet LIII « L'Invitation au voyage » de Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal ») :

— Les soleils couchants

Revêtent les champs
Les canaux, la ville entièr(e),
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort

Dans une chaude lumière.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

[le.sɔ.lɛj.ku.ʃɑ̃]

[ʀə.vɛ.tə.le.ʃɑ̃]
[le.ka.no.la.vi.lɑ̃.tjɛ.ʀə]
[di.ja.sɛ̃.te.dɔʀ]
[lə.mɔ̃.də.sɑ̃.dɔʀ]

[dɑ̃.zy.nə.ʃo.də.ly.mjɛ.ʀə]

[la.tu.nɛ.kɔʀ.dʀe.bo.te])
[ly.ksə.kal.me.vo.lyp.te]

5 syll.

5 syll.
7 syll. fém.
5 syll. (dièrese sur hy-acinthe)
5 syll.

7 syll. fém.

7 syll.
7 syll.

Vers espagnol

[En préparation]

Vers italien

Vers japonais

Iroha

Kanji

色は匂へと
散りぬるを
我か世誰そ
常ならむ
有為の奥山
今日越えて
浅き夢見し
酔ひもせす

Kana

いろはにほへと
ちりぬるを
わかよたれそ
つねならむ
うゐのおくやま
けふこえて
あさきゆめみし
ゑひもせす

Rōmaji

Iroha ni ho heto
Chiri nuru wo
Waka yo tare so
Tsu ne nara mu
Uwi no oku yama
Kefu koete
Asa ki yume mishi
Wehi mo sesu

Traduction

Le plaisir est enivrant mais s'évanouit
Ici-bas, personne ne demeure.
Aujourd'hui franchissant les cimes de l'illusion,
Il n'est plus ni de rêves creux,
ni d'ivresse.

Mètre quantitatif

Il n'est possible que dans les langues dont la prosodie comprend des oppositions de quantité (vocalique ou syllabique), comme le latin et le grec ancien. Les schémas métriques se décomposent alors en pieds élémentaires, construits sur l'alternance de positions syllabiques « lourdes » ou « longues » (–) avec des positions syllabiques « légères » ou « brèves » (U). Lorsqu'on « scande » un vers, on établit son schéma métrique et l'on s'efforce de le réciter en rendant ce schéma apparent.

Le mètre quantitatif n'est pas réservé aux langues indo-européennes anciennes (grec ancien, latin, sanskrit) : il se rencontre aussi dans des langues qui, comme l'arabe, connaissent des oppositions de quantité (voir Poésie arabe). Les oppositions de quantité qui subsistaient en français de la Renaissance ont aussi donné lieu à une poésie authentiquement quantitative, illustrée notamment par Jean Antoine de Baïf. En revanche, c'est par abus de langage qu'on qualifie de pentamètre iambique un vers anglais relevant de la métrique accentuelle.

Comme c'est le cas dans les poésies gréco-latine et sanskrite, les métriques quantitatives ne tiennent en général aucun compte de l'accent tonique.

Principaux pieds élémentaires

Leurs dénominations sont empruntées au grec, qui nous a fourni l'essentiel du vocabulaire d'analyse poétique et rhétorique. On représente la position brève par le symbole U, la positionlongue par –. Dans la métrique grecque et latine, on considère qu'une longue équivaut à deux brèves, ce qui explique certaines des substitutions autorisées (par exemple – UU → – –), mais pas certaines autres (par exemple U – → – –).

Pieds dissyllabiques
Pieds trisyllabiques
  • tribraque : U U U ;
  • anapeste : U U – ;
  • amphibraque : U – U ;
  • bacchée : U – – ;
  • dactyle : – UU ;
  • amphimacre ou crétique – U – ;
  • antibacchée : – – U ;
  • molosse : – – –.
Pieds tétrasyllabiques
  • tétrabraque (ou procéleusmatique) : U U U U ;
  • péon (trois brèves et une longue) :
    • péon premier : – U U U,
    • péon deuxième : U – U U,
    • péon troisième : U U – U,
    • péon quatrième : U U U –,
  • épitrite (trois longues et une brève) :
    • épitrite première : U – – –,
    • épitrite deuxième : – U – –,
    • épitrite troisième : – – U –,
    • épitrite quatrième : – – – U,
  • ionique majeur : – – U U ;
  • ionique mineur : U U – – ;
  • dispondée : – – – – ;
  • diiambe : U – U – ;
  • antipaste : U – – U ;
  • choriambe : – UU – ;
  • ditrochée : – U – U.

Quelques mètres quantitatifs

Les vers se décomposent en mesures (ou « mètres »), dont chacune peut comporter un ou plusieurs pieds élémentaires. Ainsi, un trimètre iambique se compose-t-il de trois mesures comptant chacune deux pieds iambiques, un hexamètre dactylique de six mesures comptant chacune un pied dactylique. Du fait des substitutions souvent possibles (– → UU), le nombre de syllabe d'un vers donné, comme l'hexamètre dactylique, est variable (voir aussi sous scansion). De plus, comme dans le mètre syllabique, il existe des césures, localisées par rapport aux pieds. Comme son nom l'indique, une césure penthémimère intervient après le cinquième demi-pied (soit deux pieds et demi). Parallèlement aux termes grecs, il existe une terminologie latine. Un sénaire iambique, ou iambique sénaire, est un vers comprenant six pieds iambiques, et qui grosso modo, équivaut au trimètre iambique grec.

Les poésies grecques et latines, bien que très proches dans leur utilisation des mètres quantitatifs, divergent par certains aspects. On reverra pour chaque mètre à sa page pour une description détaillée :

Cette liste est loin d'être exhaustive.

Regroupements de vers à mètres quantitatifs

Les vers peuvent être regroupés en systèmes. Dans ce cas, la répartition des syllabes longues et brèves se fait sur l'étendue de la strophe et non du vers seul. Par exemple, dans la poésie élégiaque ou lyrique, il est courant d'utiliser le distique élégiaque, strophe composée d'un hexamètre dactylique suivi d'un pentamètre.

Principaux systèmes :

Exemple grec

Voici scandés le vers 75 du premier chant de l'Iliade, œuvre écrite en hexamètres dactyliques, comme le demande le genre épique. La césure est penthémimère. L'accent n'a aucune incidence sur le vers et les syllabes d'un pied donné ne font pas forcément partie d'un même mot (les pieds sont séparés par la barre droite, la césure est indiquée par deux barres obliques et les couleurs permettent de relier les syllabes d'un même pied) :

Μῆνιν Ἀπόλλωνος ἑκατηϐελέταο ἄνακτος
Μῆ- νιν
Ἀ- πόλ- λω- νος  
ἑ- κα- τη- ϐε- λέ- τα- ο
ἄ- νακ- τος
_
U

U |
_
_ |
_
// U
U |
_
U
U |
_
U

U |
_
U

Principaux systèmes :

Exemple latin

Le vers national latin est le vers saturnien, dont on connaît encore mal le fonctionnement. Hormis ce vers spécifique, la métrique latine n'offre que très peu d'originalité par rapport à la métrique grecque[4]. Elle lui a en effet emprunté ce système, de même qu'elle a emprunté nombre de genres littéraires et artistiques à la Grèce. Les principales différences se trouvent dans les règles de scansion.

Voici un distique élégiaque d'Ovide (L'Art d'aimer, livre II, vers 197-198). Il se compose naturellement d'un hexamètre dactylique suivi d'un pentamètre.

Cede repugnanti ; cedendo uictor abibis ;
      Fac modo, quas partis illa iubebit agas.
Ce- de   re- pug- nan- ti  ; ce- den- do   uic- tor   a- bi- bis
_ U   U |  _ _ | _ // _ | _ _ |   _ U   U | _ U
Fac   mo- do,   quas   par- tis   il- la   iu- be- bit   a- gas.
_   U U |   _   _ | _ // _ U   U | _ U   U | _

Mètre accentuel

Dans certaines langues connaissant pourtant les oppositions de quantité vocalique, les pieds et les mètres sont définis par la répartition de l'accent tonique et non la quantité. C'est le cas en anglais : la syllabe accentuée joue le rôle d'une longue, les autres celui d'une brève. L'essentiel de la métrique anglaise, cependant, suit celle de la métrique classique (gréco-latine). Par exemple, le pentamètre iambique, l'un des mètres les plus utilisés en anglais, se présente ainsi (l'accent tonique est signalé par le gras, les pieds sont séparés par la barre droite) :

Was this | the face | that launch'd | a thou|sand ships
And burnt | the top|less to|wers of | Ilium?
Christopher Marlowe, Dr Faust (Le dernier vers se termine sur un trochée)

Samuel Taylor Coleridge est célèbre pour ses imitations en anglais d'hexamètres dactyliques gréco-latins dans son poème Hexameters.

Métrique allemande

Métrique russe

La poésie russe connaît[5] :

  • Exemple de ïambe (ямб) :
Кого жалеть ? Ведь каждый в мире странник
Kovo / jaliet' ? / Vied' kaj/dyï v mi/rie stran/nik
Qui regretter ? Chacun ici-bas est un errant (Serge Essenine)
  • Exemple de chorée (хорей) :
Милый друг, иль ты не видишь
Milyï / droug, il' / ty nié / vidich'
Amie chère, ne vois-tu pas (Vladimir Soloviev)
  • Exemple de dactyle (дактиль) :
Мы славим Прах, Твое Величество
My slavim / Prakh, Tvoïe / Vielitches/tvo
Nous louons, ô Poussière, Ta Grandeur (Valéry Brioussov)
  • Exemple d’amphibraque (амфибракий) :
Я к розам хочу, в тот единственный сад
Ia k rozam / khotchou, v tot / iedinstvien/nyï sad
Je veux voir les roses, dans ce jardin unique (Anna Akhmatova)
  • Exemple d’anapeste (анапест) :
Я сказал : виноград как старинная битва живет
Ia skazal : / vinograd / kak starin/naïa bit/va jiviot
J'ai dit : la vigne, elle vit comme un antique combat (Ossip Mandelstam)

Il existe en russe trois sortes de rimes :

  • masculine (finale accentuée) ;
  • féminine (pénultième accentuée) ;
  • dactylique (antépénultième accentuée).

Notes et références

  1. Maurice Grammont, Petit traité de versification française, Armand Colin, Paris, 1965 (les premières éditions remontent au début du XXe siècle).
  2. Jean-Claude Milner et François Regnault, Dire le vers, Seuil, Paris, 1987.
  3. Olivier Bettens, Chantez-vous français ?, http://virga.org/cvf/.
  4. Sur le vers latin, voir : Louis Nougaret, Traité de métrique latine classique, Klincksieck, 1986 (4e éd.) (ISBN 2-252-01952-2)
  5. D'après N. Struve, Anthologie de la poésie russe: La renaissance du XXe siècle, Aubier-Flammarion, 1970

Voir aussi

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Voir « vers » sur le Wiktionnaire.

Articles connexes

Liens externes

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