Verberie

Verberie

49° 18′ 40″ N 2° 43′ 56″ E / 49.3111111111, 2.73222222222

Verberie
Le château d'Aramont de 1635, propriété municipale.
Le château d'Aramont de 1635, propriété municipale.
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Senlis
Canton Pont-Sainte-Maxence
Code commune 60667
Code postal 60410
Maire
Mandat en cours
Patrick Floury
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Basse Automne
Démographie
Population 3 466 hab. (2007)
Densité 230 hab./km²
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 40″ Nord
       2° 43′ 56″ Est
/ 49.3111111111, 2.73222222222
Altitudes mini. 30 m — maxi. 125 m
Superficie 15,05 km2

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Verberie est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.

Son nom vient de vern (aulne) plutôt que de vervex (mouton, désigne des villages de bergerie), village gaulois, l'un des palais des rois francs et de Charlemagne.

Les habitants sont appelés Sautriauts.

Sommaire

Géographie

Verberie est située à 58 km au nord de Paris, à 13 km de Compiègne, à 18 km de Crépy-en-Valois et à 17 km de Senlis dans de la vallée de l'Automne, près des bords de la rivière Oise.

Verberie compte huit communes limitrophes, dont deux de l'autre côté de l'Oise : Rivecourt et Longueil-Sainte-Marie. En plus, au hameau des Bordes (commune de Raray), où quatre communes se rapprochent, Verberie rencontre Néry en un point. Les deux communes ne se côtoient toutefois pas.

Histoire

Située au sein de la vallée de l'Automne, près des bords de l'Oise, Verberie a une origine très ancienne; La commune s'est appelée Verimbrea en 741, Vermeria en 919, puis Wurembria et Verberiacum.

Son histoire remonte à l'époque gauloise.

Le palais des Carolingiens à Verberie, près de Compiègne.

Charlemagne s'y fit construire un superbe palais allant de la chapelle St Pierre jusqu'au château d'Aramont sur une longueur de 420 mètres. Il était flanqué de tours rondes en pierre de taille ; les murs étaient ornés de bas reliefs et les frontons surmontés de statues colossales. Les portes étaient d'airain, les mosaïques de marbre, les meubles incrustés d'or. Les jardins très vastes formaient terrasse. Le parc s'étendait jusqu'à la forêt coupée de canaux et parsemée d'étangs.

La ville primitive était comparable à nos moyennes villes de province actuelles. Au VIe siècle, Verberie formait une grande agglomération. Au XVIe elle était réduite à l'état de simple bourg. Les guerres l'avaient ruinée. Il reste quelques maisons des XVIe et XVIIe siècles. En 1530 la cité était encore fortifiée. Les murailles étaient percées de cinq portes encore présentes au début du XIXe siècle..

Saccagée par les Normands, Verberie fut restaurée en 885 puis pillée à plusieurs reprises au cours du Xe siècle. Brûlée par les Anglais en 1359, elle fut reconstruite par Charles V.

Verberie a vu défiler, au cours des siècles, bien des rois : Pépin le Bref, Louis le Débonnaire (830), le roi Eudes (890). Charles VII qui en 1431, fit démolir les murs fortement endommagés de la ville ; ils furent rétablis par François Ier et restaurés sous la Fronde.

La ville fut le siège de plusieurs conciles en 752 (ou 753), 756, 853 et 869.

Charles Martel, après sa victoire de Poitiers contre les Sarrasins, était venu se reposer à Verberie (739). C'est là qu'il contracta la maladie dont il mourut deux ans plus tard et qu'il reçut du Pape Grégoire III, les chaînes de St Pierre et les clefs de son sépulcre.

En 856, la fille de Charles le Chauve, Judith, y épouse Ethelvolf, le roi du Wessex.

On cite comme principaux seigneurs de ce nom : Pierre de Verberie (1166), Roger (1183) et Jean (1260) ; le domaine passa ensuite à Louis de Fécamps, Sieur de Villards (1615), puis à Nicolas de Lancy (1625). En 1720, le Régent réunit la seigneurie au domaine royal.

Constance d’Arles, reine de France par son mariage avec Robert II, donne à l’abbaye de Compiègne un très important domaine à Verberie pour le repos de son fils Hugues, inhumé dans l’église de l’abbaye Saint-Corneille[1].

L'église actuelle est peut être bâtie sur l'emplacement de l'ancienne chapelle du Palais. Elle est cruciforme, le chœur pentagonal, le transept sud roman à longues croisées avec corniche extérieure garnie de modillons à têtes grimaçantes. Le clocher s'écroula en 1333 et l'église fut endommagée par un incendie en 1359.

Le Château d'Aramont fut construit par le seigneur de Raray, Nicolas de Lancy et érigé en fief par Louis XIII. Il s'élève à l'endroit ou se terminait l'aile gauche du palais de Charlemagne. Une tour carrée fut démolie en 1847. On trouve encore des substructions et des restes d'anciens murs avec une ogive du XIIIe siècle.

La famine à Verberie fut la cause du ralliement à la Révolution. La ville accueillit avec joie cette révolution ; le 25 juin 1792, elle planta l'arbre de la liberté et le 30 Prairial de l'An II, elle célébra avec enthousiasme la fête de l'Être Suprême.

Les habitants avaient institué un jeu fort original, les Sautriauts. Deux enfants s'enlaçaient en boule les pieds de l'un à la tête de l'autre et roulaient du haut de la montagne jusqu'en bas. C'est ce jeu qui est à l'origine du nom des habitants de Verberie.

Administration

La ville de Verberie est une commune du canton de Pont-Sainte-Maxence.

Elle fait partie des six communes de la Communauté de Communes de la Basse Automne (CCBA) qui elle même appartient à l'Association du Bassin Compiégnois comprenant 2 communautés de communes et une communauté d'agglomération.

Liste des maires successifs depuis la révolution
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1790 Claude Duvivier  ?  
1790 1793 Baumé  ?  
1793 1794 Jean-Baptiste Sarron  ?  
1794 1796 Provost  ?  
1796 1799 Jean-Nicolas Ferot  ?  
1799 1799 Claude Bombart  ?  
1799 1805 Louis-François Sauvage  ?  
1805 1814 Louis-François Charbonnier  ?  
1814 1815 Come-Mathieu Baumé  ?  
1815 1816 Gargan  ?  
1816 1817 Come-Mathieu Baumé  ?  
1817 1818 Guillaume Leroy  ?  
1818 1821 Dubas  ?  
1821 1826 Charles-Bernard Desormes  ?  
1826 1831 Jean-Baptiste-Gabriel Fercot  ?  
1831 1840 Charles-Bernard Desormes  ?  
1840 1843 Jacques Doutreleau  ?  
1843 1852 Charles-Bernard Desormes Républicain  
1852 1874 Jean-François Dufour  ?  
1874 1878 Lambotte  ?  
1878 1880 Duvivier  ?  
1880 1884 Charles-Clément Bontemps  ?  
1884 1896 Jean-Baptiste Corbon  ?  
1896 1900 Louis-Auguste Bigot  ?  
1900 1908 Jean-Baptiste Corbon  ?  
1908 1919 Léon-Joseph Doé de Maindreville  ?  
1919 1924 Joseph Deprez  ?  
1924 1929 Dutilloy  ?  
1929 1935 Jean Seron  ?  
1935 1955 René Firmin  ?  
1955 1975 Pierre Firmin  ?  
1975 1983 Edgard Floury  ?  
1983 1995 Yves Pingeot  ?  
1995   Patrick Floury  ?  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Population et société

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Verberie compte 3 466 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 2 883e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 840e en 1999, et le 33e au niveau départemental sur 693 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Verberie depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 3 466 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 156 1 053 1 197 1 220 1 325 1 322 1 321 1 413 1 345
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 261 1 287 1 287 1 402 1 493 1 724 1 621 1 694 1 773
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 782 1 839 1 853 1 749 1 771 1 778 1 926 2 010 2 138
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 2 412 2 511 2 512 2 293 2 627 3 291 3 442 3 466 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[2], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[3],[4]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 13,9 %) ;
  • 51,6 % de femmes (0 à 14 ans = 19,9 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 18,5 %).
Pyramide des âges à Verberie en 2007 en pourcentage[5]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
90  ans ou +
0,5 
3,9 
75 à 89 ans
7,2 
9,9 
60 à 74 ans
10,8 
21,0 
45 à 59 ans
18,7 
22,8 
30 à 44 ans
23,6 
20,0 
15 à 29 ans
19,3 
22,2 
0 à 14 ans
19,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[6]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,8 
4,5 
75 à 89 ans
7,1 
11,0 
60 à 74 ans
11,5 
21,1 
45 à 59 ans
20,7 
22,0 
30 à 44 ans
21,6 
20,0 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
19,9 

Héraldique

Armes de Verberie

Les armes de Verberie se blasonnent ainsi :

d'azur à la tour donjonnée d'argent, maçonnée et ajourée de sable, accompagnée de cinq fleurs de lys d'or ordonnées 2, 2 et 1 (Croix de guerre 1914-1918)

Lieux et monuments

Monuments historiques

Verberie compte cinq Monuments historiques, dont un porte seulement sur le patrimoine archéologique en sous-sol.

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  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (classée Monument historique par liste de 1862[7]) : Le croisillon sud du transept, haut édifice de style roman d'une allure qui n'évoque l'architecture militaire autant que sacrale, était primitivement la chapelle du palais royal dit de Charlemagne. La datation de cette chapelle tout comme l'histoire de l'ensemble de l'église continuent de poser problème, car les sources écrites d'avant 1764 manquent complètement. Le chœur à pans coupés est gothique, et se compose de deux travées, de longueur à peu près égale que celle de la nef. Les piles sont caractéristiques de la première moitié du XIIIe siècle avec leurs colonnettes et leurs chapiteaux ornés de feuillages. Au début du XIVe siècle fut vraisemblablement construite la chapelle de la Vierge pour le repos de Jeanne de France, femme de Philippe le Bel. La chute du clocher en 1333, l'incendie du château et de la chapelle en 1359, puis la défense acharnée de Jean de Dours contre les Anglais du comte d'Huntingdon en 1439 avaient fortement endommagés l'église et nécessité une reconstruction partielle au début du XVIe siècle, d'après l'abbé Carlier. La croisée et le croisillon nord du transept dateraient de cette époque et sont de style gothique, tout comme la nef. Les quatre fenêtres du bras nord du transept sont irrégulières, et cette partie de l'église n'offre rien de remarquable. La nef avec ses deux bas-côtés est longue de trois travées, et se démarque plus par sa largeur que par sa hauteur. Le clocher de 27 m de haut s'élève devant la façade occidentale, au-dessus de la première travée du bas-côté sud. Le grand portail flamboyant aux deux portes et somptueusement décoré est impressionant ; la statue mutilée de la Vierge pourrait dater du XIVe siècle. Dans son ensemble, l'église paraît imposante et dégage une puissante harmonie, en dépit des multiples remaniements. À l'intérieur, les murs sont tout autour recouverts de boiseries de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. Les orgues de 1843 et les deux cloches de 1681 et 1755 sont classés Monuments historiques au titre des objets[8],[9].
  • « Le Petit Cappy » ou hôtel Saint-Jacques (celliers et cheminées intérieures inscrits Monuments historiques par arrêté du 30 mars 1989[10]) : Vieille maison du XIVe siècle, rue de Paris, qui fut la demeure de Pierre Coquerel, secrétaire de Philippe de Valois.
  • Ancienne chapelle Notre-Dame des Monts, rue de Paris (inscrite Monument historique par arrêté du 2 avril 2008[11]) : Construite entre 1339 et 1342 pour Pierre Coquerel également, cette chapelle comporte deux vaisseaux de quatre travées. Le chœur était à chevet plat. Après sa vente comme bien national à la Révolution, le bâtiment a été englobé dans une ferme peu de temps après.
  • Manoir Saint-Germain, sur l'ancienne route de Verberie à Rhuis, aujourd'hui voie privée (bâtiment d'habitation, communs, pigeonnier et mur de clôture inscrits Monuments historiques par arrêté du 16 novembre 1949[12]) : Des actes de 1257 et 1390 mentionnent pour la première fois le lieu (appelé Saint-Germain-près-Verberie ou Saint-Germain-lès-Rhuis) et la seigneurie, et attestent l'existence d'un modeste manoir. La partie nord du manoir actuel semble effectivement remonter à la fin du XIVe siècle. La partie sud, beaucoup plus récente, est attribuée à Hugues de Ligny et date de 1550 environ. Au début du siècle suivant, le manoir est adapté au goût de la Renaissance avec l'ajout de quelques détails architecturaux. En 1658, l'archevêque Henri de La Mothe-Houdancourt entre en propriété de la seigneurie, dont une partie avait été vendu aux enchères après sa saisie. Il met le domaine à disposition de son receveur Jean Grévin, marchand à Pont-Sainte-Maxence. À partir de ce moment, le logis est converti en bâtiment agricole. Cette désaffection explique sans doute la survie du bâtiment, car il ne correspondait plus aux exigences des époques suivantes. La seigneurie échoit au prince de Soubise au XVIIIe siècle, avec celles de Roberval et Rhuis, mais est encore vendue une dernière fois avant la Révolution, en 1781, au profit de Achille-René d'Avesne de Fontaine. Au début du XXe siècle, l'ancien manoir est utilisé pour héberger des ouvriers saisonniers, et laissé à l'état d'abandon à partir de sa vente en 1939. Lors de son rachat par le baron et la baronne Marcel Bich, la demeure est dans un état de ruine avancée. Commence alors une restauration menée de façon exemplaire sous la direction de Michel Legendre, architecte en chef des Monuments historiques. - Le logis donne sur une cour pavée de grès, délimitée par de longs murs le joignant aux communs, également restaurés. L'escalier en colimaçon dans la tourelle accolée à l'angle sud-est du logis a pratiquement dû être construit à neuf. L'église de l'ancien hameau de Saint-Germain ayant disparu, le baron Bich la remplaça par la chapelle Saint-Cyr du hameau de Lèvemont, rachetée auprès de la commune de Hadancourt-le-Haut-Clocher, et dislocée vers l'ancien emplacement de l'église en 1970[13].

Autres éléments du patrimoine

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  • Château de Saint-Corneille et sa ferme, chemin des Aulnes de Saint-Corneille, à l'extrémité ouest de la ville, au milieu d'un bois : château transformé en appartements. Non visible depuis le domaine public. Sans illustration.
  • Château d'Aramont, rue Saint-Pierre : La seigneurie d'Aramont et celle de Verberie furent acquis en 1632 par Henri de Lancy, trésorier des guerres sous Henri IV. Le château d'Aramont lui est généralement attribué, et a vraisemblablement été construit avant 1639, quand Henri de Lancy devint également seigneur de Raray et se consacra à la reconstruction de ce château. Or, comme le montre un dessin de 1818, le château d'Aramont d'origine fut beaucoup plus petit, son corps de logis principal de style classique ne comportant que cinq travées, prolongé par des ailes basses rejoignant des pavillons. Le château actuel garde sans doute des éléments de ce premier château, mais date pour l'essentiel de la seconde moitié du XIXe siècle. Hippolyte Mosselmann, banquier bruxellois et propriétaire d'Aramont depuis les années 1840, le fit reconstruire et agrandire considérablement. Depuis, le château présente un style historisant avec un abondant décor, constitué de balcons, lucarnes, faîtages et hautes cheminées arborant des M pour Mosselmann. Les communs, au nord de la cour d'honneur, conservent par contre leur style d'origine. Le banquier mourut en 1873, et le château changea encore plusieurs fois de propriétaire, comme pendant tout son histoire. Il appartient aujourd'hui à la commune de Verberie, et abrite des salles pour réceptions, des gîtes et plusieurs organismes socio-culturels[15]. Une visite extérieure est possible tous les jours, et le parc avec ses promenades et équipements sportifs est ouvert au public. À remarquer également, un élégant colombier octogonal sur le parking.
  • Ancienne prévôté royale, rue Juliette-Adam : ce bel hôtel du XVIe siècle abrite la mairie de Verberie.
  • Ancien couvent des mathurins et chapelle Saint-Nicolas - ancien hôtel-Dieu, rue de Paris, à l'angle avec la rue Saint-Nicolas : L'hôtel-Dieu fut fondé en 1260 par Philippe-Auguste et desservi par cinq ou six pères mathurins, jusqu'à sa suppression à la Révolution. Le bâtiment médiéval a subi maints remaniements et ne conserve plus de son aspect initial que les volumes, les contreforts et les hautes fenêtres bouchées. Transformé en logements et abritant un commerce, l'ancien hôtel-Dieu a récemment bénéficié d'une restauration et se présente dans un excellent état[16].
  • « La Mabonnerie », dans un écart de Verberie près de Saint-Sauveur : Au comté de Valois, c'est l'une des maisons fortes médiévales ayant le mieux conservée son caractère. La propriété se présente comme une plate-forme grossièrement rectangulaire entourée de douves, prolongée à l'ouest par un vaste espace en hémicycle destiné aux jardins. La passerelle mobile du fossé est précédée par une basse-cour et donne directement accès au logis médiéval, qui remonte au XIVe siècle pour ses parties les plus anciennes. C'est un bâtiment rectangulaire à contreforts, de modestes dimensions, prolongé d'un côté par un bâtiment plus récent construit sur des bases médiévales. Le premier étage était destiné à l'habitation ; une tourelle d'angle était aménagée comme pigeonnier. L'on suppose que la partie de la plate-forme non construite était simplement protégée par des palissades[17]. Sans illustration.
  • Cimetière militaire de Verberie : Nécropole nationale avec ossuaire, entretenu aux frais de l'État par le Ministère des anciens combattants. D'une superficie de 6 518 m², il contient 2 600 corps, dont 1 145 en tombes. Sans illustration.
  • Viaduc de la LGV Nord : Ce viaduc qui franchit l'Oise a une longueur de 1 526 mètres. C'est le second viaduc ferroviaire européen en longueur. Il comprend 32 piles, une tous les 48 mètres, dont la hauteur varie de 7 à 30 mètres.

Personnalités liées à la commune

  • Claude Carlier, dit l'abbé Carlier (1725-1787), historien et agronome.
  • Charlus (1860-1951) : Chanteur du début du siècle, né Louis Napoléon Defer le 6 septembre 1860 à Aumale et décédé le 21 février 1951 à l'âge de 90 ans et quelques mois chez une de ses petites nièces à Verberie où son corps repose au cimetière.
  • Roger Pannequin, alias commandant Marc, résistant communiste, décédé à Verberie.

Jumelage

Drapeau du Royaume-Uni Rayne (Royaume-Uni)

Verberie est jumelée avec la ville anglaise de Rayne depuis 1994 site internet: comitedejumelagedeverberie.fr

Notes et références

  1. Histoire de Compiègne, Édition des Beffrois, 1988, p.55.
  2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 octobre 2010
  3. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  4. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  5. Évolution et structure de la population à Verberie en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  6. Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  7. Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  8. Orgues, sur la base Palissy, ministère de la Culture ; Cloches, sur la base Palissy, ministère de la Culture.
  9. Cf. Christian Anthime Cras, Une histoire buissonnière de Verberie, de la préhistoire à nos jours, Verberie, Association Verberie Art et Culture, 1998, 207 p. (ISBN 2868611044)  ; p. 119-122 et plan p. 124.
  10. « Le Petit Cappy », sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  11. Ancienne chapelle Notre-Dame des Monts, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. Manoir Saint Germain, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Cf. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN 978-2-9020-9139-3)  ; p. 41-43.
  14. Site archéologique, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Cf. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise, op. cit., p. 27-28.
  16. Cf. Christian Anthime Cras, Une histoire buissonnière de Verberie, op. cit., p. 113-114 et 160.
  17. Cf. Jean Mesqui, « Maisons, maisons fortes ou châteaux ? : Les implantations nobles dans le comté de Valois et les franges occidentales du comté de Champagne au XIIIe et XIVe siècles », dans La maison forte au Moyen Âge, Actes de la table ronde de Nancy - Pont-à-Mousson, 31 mai - 3 juin 1984, Paris, Éditions du CNRS, 1986, p. 185-214 [texte intégral [PDF] (page consultée le 25 septembre 2011)]  ; p. 206 et fig. 10 p. 207.

Bibliographie

  • Nicole Bardon, Louis Bardon, Jacques Bernet et Jean-Pierre Besse, « Verberie et sa région », dans Annales historiques Compiègnoises : Études Picardes modernes et contemporaines, Compiègne, Société d'Histoire moderne et contemporaine de Compiègne, no 22, juin 1983, p. 3-24 
  • Nicole Bardon et Louis Bardon, « Verberie au XIXe siècle : 2e partie : Economie et société », dans Annales historiques Compiègnoises : Études Picardes modernes et contemporaines, Compiègne, Société d'Histoire moderne et contemporaine de Compiègne, no 23, septembre 1983, p. 29-40 
  • Amedée Beaudry, « Du presbytère de Verberie à l'échafaud », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 5e série, vol. III, 1911, p. 115-139 [texte intégral (page consultée le 25 septembre 2011)] 
  • Christian Anthime Cras, Une histoire buissonnière de Verberie, de la préhistoire à nos jours, Verberie, Association Verberie Art et Culture, 1998, 207 p. (ISBN 2868611044) 
  • A. Debacq, Verberie pendant l'invasion de 1914 : Impressions et souvenirs, Senlis, Imprimerie administrative et commerciale, 1917, 110 p. [lire en ligne (page consultée le 25 septembre 2011)] 
  • Victor Manuel (abbé), « Documents sur Verberie », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 2e série, vol. VIII, 1882-1883, p. 211-228 [texte intégral (page consultée le 25 septembre 2011)] 
  • Morel (abbé), « Le dénombrement de la terre de Rhuis et de Saint-Germain-lès-Verberie (Oise) vers 1390 », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 2e série, vol. VIII, 1882-1883, p. 139-210 [texte intégral (page consultée le 15 juillet 2011)] 

Voir aussi

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