Tramways de Versailles

Les Tramways de Versailles ou Tramways Versaillais sont un ancien réseau de tramway à voie normale qui desservit la ville de Versailles dans le département des Yvelines (France) de 1876 à 1957.

Sommaire 1 Le réseau 2 Matériel roulant 3 Voir aussi 3.1 Articles connexes 3.2 Liens externes 3.3 Bibliographie 3.4 Sources, notes et références

Le réseau

Les premières lignes, à traction hippomobile, ouvrirent en 1876 et reliaient :

• le square Duplessis à Grandchamp,
• la gare Rive Droite au Sénat (Opéra du château),
• la gare Rive Gauche à la Chambre des Députés (Aile du Midi du château).

La première modernisation fut l'ouverture le 20 novembre 1889 d'une ligne de tramway à vapeur reliant Saint-Cyr-l'École à Versailles. La deuxième modernisation vint en octobre 1895 lors de la reprise du réseau par la SVTE (Société Versaillaise de Tramways électriques) qui électrifia le réseau et commanda 29 motrices électriques aux ateliers Postel-Vinay.

Le réseau passa de trois à six lignes et desservait :

• ligne A : Glatigny - Grandchamp
• ligne B : Clagny - Orangerie
• ligne C : Le Chesnay - gare des Chantiers
• ligne D : Square Jean Houdon - Montreuil
• ligne E : gare Rive Droite - Trianon (grille des Capucins),
• ligne F : gare Rive Gauche - Saint-Cyr-l'École

En 1907, la ligne C s'est vue prolongée jusqu'à Porchefontaine et la ligne D jusqu'à République.

Pendant les années 1950 le réseau n'était formé que des lignes A, B, C et E. Le réseau fut amputé à la veille de la Seconde Guerre mondiale et ferma le 3 mars 1957. Ce jour là fut organisée une grande cérémonie regroupant 200 000 habitants, présidée par le maire de Versailles en présence de Maurice Chevalier, pour le baptême des autobus de remplacement.

Matériel roulant

• voitures à traction hippomobile.
• 29 motrices électriques Postel-Vinay (1896), transformées en 1922 et renumérotées 1 à 9. Peintes en jaune et blanc avec les plateformes d'extrémité ouvertes. Les motrices étaient conduites par un wattman tandis qu'un receveur se chargeait des tickets, de la perche et des aiguillages. Les motrices furent modernisées après la Première Guerre mondiale avec la fermeture des plateformes et le remplacement des moteurs par un plus puissant.
• 2 motrices carde à impériale (1908).
• 4 motrices grande capacité (1927), numérotées 53 à 56 et capables de recevoir 55 passagers assis.
• 1 motrice Satramo moderne (1930).
• transformation de 11 motrices Postel-Vinay (en 1933), numérotées 10 à 20.

Les trams furent repeints dans les années quarante en bleu et gris clair.

Voir aussi

Articles connexes

• Tramway de Sèvres à Versailles (TSV)
• Tramway de Versailles à Maule (TVM)
• Société versaillaise de transports urbains

Liens externes

• (fr) Les Tramways Versaillais

Bibliographie

• (fr) Histoire des transports dans les villes de France - Jean Robert.
• (fr) Les petits trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXe siècle aux années 2000, Claude Wagner, éditions du Valhermeil, Saint-Ouen-l'Aumône, 1997.
• (fr) Michel Sorbier, René Brugier, Sylvain Zalkind, Les transports à Versailles, Numéro spécial de la revue Chemins de fer régionaux et urbains N°144 (1977) éditée par la FACS-UNECTO

Sources, notes et références

Liste des anciens tramways de France
Tramways urbains	Angers • Avignon • Belleville - Paris • Brest • Caen • Cannes • Cherbourg • Elbeuf • Enghien - Montmorency et Enghien - Trinité • Fontainebleau • Grenoble • Le Havre • Le Touquet • Limoges • Livry à Gargan • Nancy • Nogentais • Paris - Saint-Germain • Reims • Rennes • Rouen • Royan • Versailles
Réseaux mixtes	Alpes-Maritimes • Arpajonnais • Bretons • Calvados • Corrèze • Dauphiné • Deux-Sèvres • Étaples à Paris-Plage • Eu-Le Tréport-Mers • Eure-et-Loir • Haute-Vienne • Ille-et-Vilaine • Lorient • Le Mans • Quercy • Nice et Littoral • Saint-Romain-de-Colbosc • Sarthe
Tramways ruraux	Bellegarde-sur-Valserine à Chézery-Forens • Brest au Conquet • Dannes-Camiers à Sainte-Cécile • Épône à Mareil-sur-Mauldre • Erbray • Gérardmer à la Schlucht et au Hohneck • La Trinité à Étel • Lyon à Neuville-sur-Saône • Lyon à Vaugneray ou Mornant • Moussey • Munster à la Schlucht • Paramé à Rothéneuf • Pierrefitte – Cauterets – Luz • Région de Reims • Remiremont à Gérardmer • Sèvres à Versailles • Turckheim aux Trois-Épis • Versailles à Maule • Villiers-le-Bel
Anciennes compagnies	CGB en Seine-et-Oise • CGO & STCRP à Paris et dans la Seine

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