- Stéphane Lambert
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Stéphane Lambert né le 17 octobre1974 à Bruxelles est un écrivain, licencié en langues et littératures romanes de l’Université libre de Bruxelles. Il vit à Bruxelles.
Il a été éditeur littéraire en Belgique, cofondateur de la collection de littérature contemporaine Le Grand Miroir.
Journaliste, il a écrit sur l'actualité littéraire, et signe des portraits de personnalités dans la presse culturelle.
En 2006, son livre Filiations a été finaliste du prix Rossel.
En 2009, il a réalisé un documentaire sonore Le commun des mortels pour la RTBF, inspiré de son récit autobiographique Mes Morts.
Il a été auteur en résidence à l'Academia Belgica à Rome et au Litterarisches Colloquium à Berlin.
Il a été deux fois primé par l' Académie Royale de langue et littérature françaises de Belgique (prix Lucien Malpertuis, prix Franz De Wever). Ses romans décrivent souvent "le trouble homosexuel"[1].
En août 2008, le comédien Sébastien Dutrieux a créé au festival Scènes à Seneffe le spectacle Impacts des balles à blanc à partir de courts textes de Stéphane Lambert.
En mai 2009, l'actrice Micheline Presle, avec laquelle il a publié un livre d'entretien Di(s)gressions aux éditions Stock, a lu son texte L'Adieu au paysage consacré à Claude Monet dans la salle des Nymphéas du Musée de l'Orangerie.
Le désir, le corps, l’identité, la famille, le deuil, la mort, le chaos du monde contemporain, sont les thèmes majeurs qui traversent les textes de Stéphane Lambert, habités par « une sensibilité douloureuse ». Une mélancolie, parfois empreinte d’ironie, traverse en filigrane ses fictions et ses récits autobiographiques. La rigueur et la précision d’observation, ainsi que le devoir d’authenticité, ont pour objectif, dans son travail d’écriture, de faire entrer en résonance sa propre expérience intérieure avec celle d’autres vécus.
L’art occupe également une place centrale dans son univers. La compréhension du processus de création et la description de l’impact des œuvres d’art forment une matière intime qui permet d’approcher au plus près le sentiment trouble d’être au monde.
Sommaire
Notes et références
- Jacques De Decker, Le Soir.
Bibliographie
- Une histoire d’amour (roman), édition Luc Pire, 2002
- Comme de se dire d’un amour qu’il sera le dernier (nouvelles), édition Labor, 2005
- Filiations (récits), édition Labor, 2006
- Bruxelles et l’amour, (essai)
- Bruxelles - Identités plurielles, (essai)
- Mes morts, éditions Le Grand Miroir, 2007
- L'Homme de marbre, éditions Le Grand Miroir, 2008
- L'Adieu au paysage, Les Nymphéas de Claude Monet, éditions de la Différence, 2008
- Le Sexe et la Main, L'Arbre à paroles, 2009
- Les Couleurs de la nuit, éditions de la Différence, 2010
- Mark Rothko. Rêver de ne pas être, Les Impressions nouvelles, 2011
Lien interne
Lien externe
Catégories :- Écrivain belge francophone
- Personnalité bruxelloise
- Homosexualité dans la littérature
- Naissance en 1974
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