Sougères-en-Puisaye

47° 33′ 35″ N 3° 19′ 45″ E / 47.5597222222, 3.32916666667

Sougères-en-Puisaye
Le « Sully » de Pesselières planté en 1598 (en février 2008)
Administration
Pays	France
Région	Bourgogne
Département	Yonne
Arrondissement	Auxerre
Canton	Saint-Sauveur-en-Puisaye
Code commune	89400
Code postal	89520
Maire Mandat en cours	Jacky Chevau 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes de Saint-Sauveur-en-Puisaye
Démographie
Population	349 hab. (2008)
Densité	13 hab./km²
Gentilé	Sougérois
Géographie
Coordonnées	47° 33′ 35″ Nord        3° 19′ 45″ Est / 47.5597222222, 3.32916666667
Altitudes	mini. 193 m — maxi. 352 m
Superficie	26,5 km2

Sougères-en-Puisaye est une commune française, située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne ; malgré son toponyme, ses paysages semblent plutôt l'associer à la région naturelle de la Forterre.

À l'instar des autres petits villages de la région qui, eux aussi, ont subi un fort exode rural au cours du XX^e siècle, la population du village a cessé de décroître à la fin du XX^e siècle, pour même augmenter depuis le début du XXI^e siècle dans des proportions assez significatives (plus de 10 % d'augmentation à Sougères-en-Puisaye, entre 1999 et 2008).

La commune compte un certain nombre de hameaux : « Les Simons » (à proximité immédiate du bourg), « Pesselières », « Les Billards », « Les Roches », « Chauminet » et « Fougilet ».

Ses habitants sont appelés les Sougérois.^[1]

Géographie

Localisation

Sougères-en-Puisaye se situe à 38 km de Auxerre et à 13 km du chef-lieu de canton, Saint-Sauveur-en-Puisaye.

Communes limitrophes

Sougères-en-Puisaye ou « Sougères en Forterre » ?

La commune fait partie du territoire de Pays de Puisaye-Forterre et est identifiée comme incluse dans la région agricole de la Puisaye même si elle est localisée à proximité immédiate de la Forterre. Ene effet, certaines caractéristiques du territoire sougérois, notamment l'absence de plateaux humides, catégoriserait plutôt la commune comme composante de la petite région naturelle de la Forterre. La cartographie de Gustave Goujon semble d'ailleurs exclure Sougères-en-Puisaye de... la Puisaye^[2]. À ce sujet, il faut préciser que l'utilisation de « en Puisaye » dans la toponymie ne date que de 1955 (remplaçant alors le toponyme Saugères-les-Simon ; « Les Simons » étant un hameau connexe au bourg du village) et peut paraître abusive, compte tenu de considérations d'ordre géographique.

Climat

Le climat de Sougères-en-Puisaye est tempéré, même si le village n’échappe pas aux rigueurs climatiques, froides ou chaudes.

Relevés à Clamecy

Les relevés météorologiques officiels, les plus proches du village semblent être réalisés à Clamecy, dans le département de la Nièvre. Clamecy est à 18 km à vol d'oiseau de Sougères-en-Puisaye.

Relevé météorologique de Clamecy (située à 18 km de Sougères-en-Puisaye, à vol d'oiseau) de 1948 à 1999

mois	jan.	fév.	mar.	avr.	mai	jui.	jui.	aoû.	sep.	oct.	nov.	déc.	année
Température minimale moyenne (°C)	-0,4	-0,2	1,5	3,6	7,1	10,3	12,1	11,7	9,2	6,1	2,4	0,5	5,3
Température maximale moyenne (°C)	6,2	8,3	12,4	16,0	20,2	23,6	26,5	25,8	22,1	16,7	10,2	7,0	16,3
Précipitations (mm)	61,8	56,4	48,4	50,4	73,4	68,3	50,6	59,4	64,2	64,1	63,2	65,7	725,9
Nombre de jours avec pluie	15,3	13,4	13,3	12,5	14,4	12,1	9,8	11,2	12,1	12,7	14,9	15,5	157,2

Diagramme climatique
J	F	M	A	M	J	J	A	S	O	N	D
61.8   6.2 -0.4	56.4   8.3 -0.2	48.4   12.4 1.5	50.4   16.0 3.6	73.4   20.2 7.1	68.3   23.6 10.3	50.6   26.5 12.1	59.4   25.8 11.7	64.2   22.1 9.2	64.1   16.7 6.1	63.2   10.2 2.4	65.7   7.0 0.5
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Relevés à Saint-Georges-sur-Baulche

D'autres relevés éclairent le climat sougérois en termes d'ensoleillement ; ceux effectués à la station de Saint-Georges-sur-Baulche, à 31 km à vol d'oiseau de Sougères-en-Puisaye. Cette station est à une altitude de 207 m.

Relevés Auxerre Saint-Georges (Météo France) 1961-2007 ^[3]

Mois	Janv	Fév	Mars	Avr	Mai	Juin	Juil	Août	Sept	Oct	Nov	Déc	Année
Ensoleillement (heure)	63	87	142	166	212	206	236	244	171	111	68	51	1757

Reliefs

L'altitude du village se situe entre environ 190 m et environ 350 m^[4], le point le plus haut, situé à une altitude de 352 m correspond au lieu-dit, la « Montagne des Allouettes »^{[Note 1]} qui est une petite colline située, entre autres, sur le territoire de Sougères-en-Puisaye.

Géologie

Le sous-sol de Sougères-en-Puisaye date de la période géologique du Jurassique^{[s 1]}. Un important gisement de roches fossilisées, datant du Séquanien a d'ailleurs été découvert à Sougères-en-Puisaye, dans les années 1940^[5].

Le village est à la rencontre entre la Forterre et sa constitution calcaire datant du Jurassique supérieur et la Puisaye dont le sous-sol date plutôt du Crétacé inférieur.

Hydrographie

Aucun cours d'eau régulier n'est répertorié à Sougères-en-Puisaye^[6].

Néanmoins, le Loing, affluent de la Seine prend sa source^{[Note 2]} sur le territoire de Sainte-Colombe-sur-Loing à proximité du village de Sougères-en-Puisaye.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par plusieurs départementales : la D73 en provenance de Thury et en direction de Druyes-les-Belles-Fontaines, la D212 en provenance de Lainsecq et qui traverse les hameaux de Pesselières et de Fougilet et la D125 en provenance d'Étais-la-Sauvin et qui permet de rallier le bourg en traversant les hameaux de Chauminet et des Billards.

Transport ferroviaire

À environ 23 km de Sougères-en-Puisaye, à Clamecy, dans la Nièvre, se trouve la gare la plus proche : la gare de Clamecy. Un TER Bourgogne y permet de rallier la gare d'Auxerre-Saint-Gervais.

Urbanisme

Logement

En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 292^[7] (contre 289 en 1999). Parmi ces logements, 58,2 % étaient des résidences principales, 36,3 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour une part de 99,7 % de maisons individuelles ; en effet la commune comptait en 2007 un seul appartement. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement (en tant que résidence principale) était de 91,8 %^[7].

Toponymie

La toponymie du village a évolué au travers les âges ; de 1130 à 1163, le village s'appelait Sueriae^{[s 2]} pour s'appeler Soeriae^{[s 2]} ensuite. En 1530, le village s'appelle Soyères^{[s 2]}. En 1615, Sohières^{[s 2]}. En 1793, il devient Sougere^[8]. De 1801 jusqu'en 1955 le village s'appelle officiellement Saugères-les-Simon^[8]. Enfin, en 1955, le village devient Sougères-en-Puisaye.

Les hameaux

Fougilet

En 1163, le hameau s'appelle Fossa Gelet^{[s 2]} ; en 1308, Fosse Gilet^{[s 2]}. Enfin, en 1679, l'appellation est Fossegilet^{[s 2]}.

Pesselières

En 1163, le hameau s'appelle Passelariae^{[s 2]} ; en 1276, Paxilleriae^{[s 2]}. Enfin, en 1308, l'appellation est Passelerez^{[s 2]}.

Chauminet

Peu d'information sur la toponymie du hameau, si ce n'est qu'en 1461, il s'appelait Chaulminet^{[s 2]}.

Histoire

Préhistoire

La découverte d'un sanctuaire à Sougères-en-Puisaye (sur la route de Thury) témoigne d'une occupation humaine de la région, à l'âge de Fer^[9].

Antiquité

Si un ouvrage^[10] envisage la toponymie de la « montagne des allouettes » comme issue du nom d'une légion romaine, les « Allouettes », qui aurait établie son camp à ce lieu-dit, aucune source ne vient corroborer cette légende locale, comme le souligne d'ailleurs Pierre Bourgoin dans son ouvrage^{[s 3]}.

Néanmoins, un certain nombre de découvertes attestent d'une présence gallo-romaine sur le territoire actuel de la commune. En particulier, fut découverte en 1878, à environ 2 km du bourg, sur la route de Thury, une villa romaine que Vathaire de Guerchy^{[s 4]} étudia dans les années 1920 et 1930. Il écrit à ce propos :

« L'importance de la construction est attestée par trois morceaux d'une corniche sculptée, très ornementée de 30 à 35 cm de large, décorée de grandes feuilles d'ornement et de perles en pierre »^{[s 5]}.

L'inventaire établie par Vathaire de Guerchy implique également des sculptures représentant des têtes de femmes et datant du I^e siècle ou du II^e siècle, des sculptures de chevaux et des monnaies romaines antérieures au III^e siècle^{[s 6]}.

À noter également que vers 1860, des statuettes de divinités romaines furent découvertes à Pesselière, alors qu'à Chauminet des vestiges d'un édifice gallo-romain furent mis à jour^{[s 7]}.

Enfin, un certains nombres de pièces découvertes à Sougères-en-Puisaye au XIX^e siècle sont conservés au musée Saint-Germain d'Auxerre.

Moyen Âge

Bataille de Fontenoy-en-Puisaye

La mort de Louis le Pieux en 840 eut pour conséquence les hostilités qui opposèrent Lothaire Ier, le fils aîné de Louis I^erle Pieux, à ses deux frères, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Leur neveu, le roi Pépin II d'Aquitaine, fils de feu Pépin I^er, se rangea du côté de Lothaire ; l'enjeu était évidemment le partage de l'empire. Les deux camps d'opposèrent lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye, le 25 juin 841, sur le territoire de l'actuelle commune de Fontenoy située à environ 10 km à « vol d'oiseau » de Sougères-en-Puisaye. L'état-major de Louis le Germanique et de Charles le Chauve était localisé sur le territoire de Sougères-en-Puisaye^{[s 8]} au lieu-dit, « Le Roichat » dont la toponymie serait une altération de « Roi Charles ». La toponymie du hameau de Fougilet (En 1163, Fossa Gelet) serait d'ailleurs issue de la fonction de fosse commune qui fut attribué au lieu, après la bataille de Fontenoy^{[s 9]}, à l'instar de certains lieux-dits de la commune comme la « vallée de la fuite », la « vallée de la défaite » ou encore « Les cris »^{[s 9]}.

Renaissance

Grand tour de France de Charles IX

Lors du grand tour de France de Charles IX, celui-ci accompagné de Catherine de Médicis, fit une halte au château de Pesselière, le 17 avril 1566^{[s 10]}.

Révolution française

Le dernier seigneur de Pesselière, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, après avoir été un opposant de la peine de mort, vota la mort de Louis XVI le 20 janvier 1793. Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du corps de Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et lui dit, selon les témoignages :

« C'est toi, scélérat de Lepeletier, qui as voté la mort du roi ? »

Lepeletier de Saint-Fargeau aurait alors répondu :

« J'ai voté selon ma conscience ; et que t'importe ? »

Pâris lui enfonca alors son épée dans le côté en lançant :

« Tiens, voilà pour ta récompense. »

Blessé à mort, Lepeletier n'aurait pu dire avant de mourir au petit matin du 21 janvier 1793  :

« J'ai froid ! »

XIX^e et XX^e siècles

Coup d'État du 2 décembre 1851

Suite au coup d'État du 2 décembre 1851 par le président de la République française en place depuis trois ans, Louis-Napoléon Bonaparte, une vague d'insurrections secoue la province ; dans l'Yonne, Sougères-en-Puisaye est la première commune à s'insurger^[11]. L'insurrection sougéroise gagne les communes d'Andryes et de Druyes-les-Belles-Fontaines^[11]. Une colonne de protestation issue du village est arrêtée à Coulanges-sur-Yonne par le maire de la commune^[11]. L'insurrection en Puisaye fut écrasée rapidement : cinq morts sont à déplorer dont un sougérois tué à Clamecy, Jean Bordet^[11].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Élections nationales

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

• Élection présidentielle de 2002 ^[12]: 69,20 % pour Jacques Chirac (RPR), 30,80 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 71,67 % de participation.
• Élection présidentielle de 2007 ^[13]: 59,67 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,33 % pour Ségolène Royal (PS), 82,54 % de participation.

Élections municipales

La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire^[14] plurinominal à deux tours, avec panachage :

• au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits^[15] ;
• au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales^[16]).

Lors du scrutin de 2008 il y eu deux tours (8 élus au premier tour et 3 au second), Jacky Chevau a été élu conseiller municipal au premier tour avec le premier total de 209 voix (81,64 % des exprimés) ; il a ensuite été élu maire par le conseil municipal . Le taux de participation a été respectivement de 82,05 % et de 75,00 % pour chacun des deux tours^[17].

Administration municipale

Liste des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs depuis 1790^{[s 11]}

Période		Identité	Étiquette	Qualité
1790	1791	Paul Dhumez
1791	1792	Claude Athanaze Perreau
1792	donnée inconnue	Pierre Simonnet
donnée inconnue	An VIII	Pierre Merlot
An VIII	1807	Sébastien Front
1807	1815	Pierre Simonnet
1815	1830	Edme-François Lamy
1830	1831	Bouille
1831	1836	Edme-François Lamy
1836	1841	Jean Merlot
1841	1848	Joseph Guenot
1848	1860	Aubin Nicolle
1860	1878	Lucien Millot
1878	1882	Joseph Perreau
1882	1884	Edmond Montenot
1884	1904	Joseph Guenot
1904	1908	Edmond Montenot
1908	1919	Alfred Thomas
1919	1929	Paul Landras
1929	1931	Irénée Mercier[Note 3]
1931	1966	Charles Nicolle
1966	1971	Roland Chevau
1971	1995	Edgar Allard		Exploitant agricole
1995	réélu en 2001 et 2008	Jacky Chevau		Exploitant agricole

Politique environnementale

En tant que commune appartenant à la communauté de communes de Saint-Sauveur-en-Puisaye (dont le siège est à Moutiers-en-Puisaye), Sougères-en-Puisaye est partie prenante de la gestion de la déchèterie intercommunale basée à Saint-Sauveur-en-Puisaye^[18].

Jumelages

Au 10 juin 2011, Sougères-en-Puisaye n'est jumelée avec aucune autre commune^[19].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Sougères-en-Puisaye comptait 349 habitants (soit une augmentation de 10,7 % par rapport à 1999). L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sougères-en-Puisaye depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1851 avec 1 453 habitants.

Pyramide des âges

La population de la commune est âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (44,3 %) est en effet très nettement supérieur au taux national (21,6 %).

Contrairement à la répartitions nationale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,35 % contre 48,4 % au niveau national). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

• 53,35 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,7 %, 15 à 29 ans = 7,7 %, 30 à 44 ans = 14,2 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 45,9 %) ;
• 46,65 % de femmes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 6,9 %, 30 à 44 ans = 15,0 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 42,5 %).

Enseignement

Enseignement primaire

Sougères-en-Puisaye est dotée d'une école primaire fonctionnant dans le cadre d'un regroupement scolaire avec les communes de Sainpuits, Lainsecq, Thury et Sainte-Colombe-sur-Loing.

Enseignement secondaire

Le collège le plus proche se trouve à Saint-Sauveur-en-Puisaye, à 13 km de Sougères-en-Puisaye : le collège Colette (en hommage à l'écrivain, née en 1873 dans cette commune).

Manifestations culturelles et festivités

Quelques festivités remarquables ponctuent l'année : la Fête du village dite « Fête des Fleurs », le 3^e dimanche de mai, la fête du hameau de Chauminet, le 1^e ou 2^e dimanche de juillet ou encore la fête du club d'aéromodélisme du village, le dernier samedi de juin.

Santé

Au 12 juin 2011, aucun praticien en médecine générale n'est installé dans la commune. Des médecins sont installés dans les communes voisines de Thury, de Sainpuits et de Druyes-les-Belles-Fontaines.

La pharmacie la plus proche est à Thury.

Sports

La 11e étape du Tour de France 2009 est passée à proximité immédiate du territoire de la commune ; en effet, celle-ci passait à Sainpuits^[26] et même à Lainsecq (hameau de « La Breuille », km 148).

Médias

Presse écrite

Le journal L'Yonne républicaine propose dans son édition quotidienne quelques pages consacrées à la Puisaye et donc à l'actualité locale de Sougères-en-Puisaye. Dans une moindre mesure, Le Journal du Centre évoque parfois l'actualité du village.

Télévision

La chaîne France 3 Bourgogne Franche-Comté est disponible dans la région.

Cultes

Culte catholique

Sougères-en-Puisaye dépend de l'archidiocèse de Sens-Auxerre ; en l’occurrence, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est un relais^[27] de la paroisse d'Étais-la-Sauvin au même titre que celles d'Andryes et de Druyes-les-Belles-Fontaines. Cela implique que parfois, la messe dominicale de la paroisse d'Étais-la-Sauvin est assurée à Sougères-en-Puisaye.

Économie

En 2009, par arrêté du Premier Ministre, la commune de Sougères-en-Puisaye a été classée commune en zone de revitalisation rurale^[28].

Revenus de la population et fiscalité

Selon l'enquête de l'INSEE^[7], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 19 993 euros par an. 45,2 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage^{[Note 4]} était de 14 434 €, ce qui plaçait Sougères-en-Puisaye au 23 409^e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole^[29].

L'imposition des ménages et des entreprises à Sougères-en-Puisaye en 2007^[30]

Taxe	part communale	Part intercommunale	Part départementale	Part régionale
Taxe d'habitation (TH)	6,57 %	1,36,00 %	8,22 %	0,00 %
Taxe professionnelle (TP)	11,0 %	1,25 %	8,55 %	3,04 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)	12,05 %	2,14 %	13,33 %	3,54 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)	41,35 %	4,94 %	34,50 %	8,89 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010^[31]).

Emploi

En 2007, la population de Sougères-en-Puisaye se répartissait^[7] ainsi : 68,5 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale et 16,7 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national.

En 2007 toujours, le taux de chômage était de 8,7 % contre 13,0 % en 1999^[7].

L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche, est localisée à Auxerre, à environ 38 km par voie routière.

Entreprises et commerces

Au 1^er janvier 2009, Sougères-en-Puisaye comptait 25 établissements^[7].

Répartition des établissements par domaines d'activité au 1^er janvier 2009

	Ensemble	Agriculture	Industrie	Construction	Commerce	Services
Nombre d'établissements	25	10	3	4	2	3
%	100 %	40 %	12,0 %	16,0 %	12,0 %	20,0 %
Sources des données : INSEE[7]

Culture et patrimoine

Monuments civils

Le château de Pesselières

Aujourd'hui seules des ruines du château de Pesselières subsistent ; en effet, il fut largement détruit en 1823. Ce château accueillit Charles IX lors de son grand tour de France. Il fut également la propriété de Lepeletier de Saint-Fargeau. En 2011, ne reste du château que l'amorce des anciens fossés et le logement du fermier^{[s 12]}.

Monument religieux

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul se trouve sur la place du village, face à la mairie. Elle aurait été construite au XV^e siècle sur l'emplacement d'une première église^{[s 13]}. Elle se caractérise par un « style ogival flamboyant formant parallélogramme avec prolongement irrégulier au chœur »^{[s 13]}.

Son état général et notamment sa charpente fragile a impliqué un travail de réfection en profondeur de l'église entre 2005 et 2008^[32].

Patrimoine naturel

Le « Roichat »

Lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye en 841, opposant les trois petits-fils de Charlemagne, Charles le Chauve établit son camp de base au lieu-dit « Le Roichat » (situé sur le territoire de la commune) dont la toponymie est dérivée de « Roi Charles ».

Le « Sully » de Pesselières

Citons également, le tilleul « Le Sully » de Pesselières, planté en 1598. En 1998, deux jours de fête ont marqué ses 400 ans.

les cèdres de « La Lavière »

Les cèdres de « La Lavière » localisés à 1 km de Pesselières, sur la route du hameau menant aux hameau des Roches font également partie du patrimoine naturel de Sougères-en-Puisaye ; ces trois cèdres sont plantés sur l’emplacement de sépultures particulières situées sur un terrain privé.

La voie romaine

L'ancienne voie romaine reliant Auxerre à Entrains-sur-Nohain passe sur le territoire de la commune, via la Montagne des Alouettes. Cette voie nommée en latin : chaussée d'Agrippa établissait un axe de communication entre Lyon et Boulogne-Billancourt.

Personnalités liées à la commune

• Charles II le Chauve : il établit son camp de base sur le territoire actuel de la commune, au lieu-dit Le Roichat, lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye en 841.
• Charles IX de France : lors de son grand tour de France, il dormit une nuit (nuit du 17 avril 1566) au château de Pesselières.
• Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau : il était seigneur de Pesselières et à ce titre, propriétaire du château détruit en 1823.

• 

  Charles II le Chauve

• 

  Charles IX de France

• 

  Lepeletier de Saint-Fargeau

Héraldique

Commune

La commune n'a pas de blason officiel.

Seigneuries

Les seigneurs du village (ou des hameaux actuels) avaient leurs propres armes.

Armes des Lepeletier de Saint-Fargeau

Armes de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau^{[s 14]}, dernier seigneur de Pesselières, jusqu'en 1793 :

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau porte : D'azur à la croix pattée d'argent chargée en coeur d'un chevron de gueules, accosté de deux molettes d'éperon de sable, et en pointe, d'une rose de gueules[s 14],[33].

Armes des Grivel de Grossouvre

Armes de Paul de Grivel de Grossouvre^{[s 15]}, seigneur de Pesselières jusqu'en 1752 :

Paul de Grivel de Grossouvre porte : D'or, la bande échiquetée de sable et d'argent de deux tires[s 15].

Pour approfondir

Bibliographie

• Pierre Bourgoin, Sougères : Des origines au XXe siècle, 1980 (ISBN 2-903555-00-1) 

Articles connexes

• Liste des communes de l'Yonne ;
• Communauté de communes de Saint-Sauveur-en-Puisaye ;
• Canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye ;
• Pays de Puisaye-Forterre composé de la Puisaye et de la Forterre.

Liens externes

Notes et références

Notes

Références

Références bibliographiques

Pierre Bourgoin, Sougères : Des origines au XXe siècle, 1980 (ISBN 2-903555-00-1) 

v · Communauté de communes de Saint-Sauveur-en-Puisaye
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