Soisy-sous-montmorency

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Soisy-sous-Montmorency

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Soisy-sous-Montmorency
Soisy-sous-Montmorency - Hotel-de-Ville.jpg
Pays
drapeau de la France
     France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Canton Canton de Soisy-sous-Montmorency
Code Insee 95598
Code postal 95230
Maire
Mandat en cours
Luc Stréhaiano
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency
Coordonnées
géographiques
48° 59′ 00″ Nord
       2° 18′ 00″ Est
/ 48.9833, 2.3000
48° 59′ 00″ N 2° 18′ 00″ E / 48.9833, 2.3000
Altitudes moyenne : 65 m
minimale : 39 m
maximale : 140 m
Superficie 3,98 km² (398 ha)
Population sans
doubles comptes
17 483 hab.
(2008)
Densité 4 393 hab./km²
Carte de localisation de Soisy-sous-Montmorency

Soisy-sous-Montmorency est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région d'Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Soiséen(ne)s.

Sommaire

Géographie

Localisation dans la région

La ville se situe dans la vallée de Montmorency, à 12 km au nord des portes de Paris. Elle s'étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d'Enghien, au sud, à l'orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux.

Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien.

Hydrographie

Fontaine Wallace place Sestre

Le territoire communal est traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau d'Andilly et le ru Saint-Valéry.
D'une longueur de 3,2 kilomètres, le ruisseau d'Andilly naît à proximité du village d'Andilly et se jette dans le rue d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune d'Andilly et du nord au sud le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy[1]. Le ru Saint-Valéry naît en haut du boulevard de l'Orangerie à Montmorency, longe la rue de la Fosse-aux-Moines avant de rejoindre à Soisy le ruisseau d'Andilly où ils forment ensemble le ruisseau des Trois-Communes qui se déverse dans le rue d'Enghien formant à cette hauteur le Lac Nord ou Petit lac, extension septentrionale du lac d'Enghien.

La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[2]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[3],[4].

Réseau de communication

Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.

La route départementale 928 relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l'Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise.

La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency.

La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources.

Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation[5]. Les principales voie routière sont classée de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré[6].

En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L'impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville.

Le logement

Les logements à Soisy-sous-Montmorency sont en moyenne plus récents et plus vastes par rapport à la moyenne régionale. La ville comptait 7 191 logements dont 6 664 résidences principales en 1999. En 1999, 92,7 % des résidences soiséennes étaient des résidences principales et seulement 0,5 % des résidences secondaires. L’âge moyen du parc immobilier est plus faible que la tendance régionale, une forte majorité des logements datant des années 1950 et après : 53,4 % des résidences principales dataient de 1949 à 1974, contre 37,8 % en Île-de-France. Les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont bien moins présentes que la moyenne de la région, et ce malgré le lancement de quelques programmes immobiliers : le territoire communal est en effet presque entièrement urbanisé. En 1999, 6,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1% en Île-de-France. A contrario, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 20,7 % du parc contre 33,7% pour la moyenne régionale francilienne.

Soisy-sous-Montmorency est une commune constituée majoritairement de logements collectifs, mais comptant néanmoins un parc pavillonnaire non négligeable, et surtout constituée de propriétaires. Les résidences principales étaient réparties à 40,4 % en maisons individuelles et à 59,6 % en appartements (respectivement 26,9 % et 73,1 % dans la région). 57,6 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 39,0 % qui ne sont que locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[7],[8].

La commune est soumise à l'obligation législative de construction de 20 % de logements sociaux en vertu de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Avec 1 559 logements HLM soit 23,4 % du parc en 1999 (23,4 % également dans la région), la ville respecte les dispositions de la loi. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était relativement faible en 1999 avec 6,2 % du parc contre 8,1 % en moyenne régionale.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : une forte majorité compte quatre pièces et plus (53,3 %). Suivent les logements de trois pièces (29,0 %), puis 2 pièces (11,4 %). Les petits logements restent très minoritaires (studios : 6,3 %). Pourtant, 28,1 % des ménages n'étaient constitués que d'une personnes, tendance en augmentation de 19,2 % de 1990 à 1999 et qu'on retrouve à l'identique dans la région.
La ville possède ainsi des logements assez conformes aux tendances franciliennes avec un parc globalement plus jeune malgré le faible dynamisme de l'immobilier neuf mais néanmoins une nette sous-représentation des petites surfaces[9],[10].

Climat

Soisy-sous-Montmorency comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de 11°C, le mois le plus le froid est janvier avec +4°C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19°C (moyenne journalière)[11].

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France[12]

Histoire

Soisy vers 1780 (Carte de Cassini)
Soisy-sous-Montmorency - La rue de Montmorency vers 1900

Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d'un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l'abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans 2 communes du département de l'Essonne. On estime généralement qu'il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d'une voie dite romaine qui occupait l'axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l'itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au N.O.

Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l'agglomération principale a du s'établir au pied des premières pentes.

Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l'un d'entre eux est celui des seigneurs éponymes. C'est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémice du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc.

L'abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d'un vivier destiné à l'élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants[13].

Au XVIIIe siècle, le développement de l'agglomération parisienne induit, d'une part, la création d'exploitations maraîchères et, d'autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoins. La mise en service du chemin de fer de Paris à Pontoise en 1846 permet la création d'une halte qui prendra le nom de Champ-de-courses d'Enghien quand un hippodrome est établi en 1860 en partie sur Soisy et en partie sur Eaubonne. Car, en 1850 est créée la commune d'Enghien-les-Bains aux dépens des communes voisines : Soisy perd un large territoire qui allait jusqu'au bord du lac d'Enghien près duquel, en 1766, des sources sulfureuses avaient été trouvées par le Père Louis Cotte, oratorien et futur curé de Montmorency (appelée d'ailleurs Anghien à cette époque).

Le XIXe siècle est marqué par le développement du quartier proche d'Enghien et par l'exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle.

Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency. Deux haltes, la gare de Soisy (1871) et la Pointe-Raquet (1895) contribueront à l'urbanisation de leurs quartiers. Le train composé de wagons poussés à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le Refoulons et cessera le service en juin 1954.

Au XIXe siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait 54 ha vers 1780 n'en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l'arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de la grande ville parisienne.

La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu'à 7 000 habitants en 1954 et 13 000 en 1964. Le développement de l'habitat à loyers modérés (HLM) , d'abord près de la halte du champ de courses, puis en limite d'Eaubonne gonfle la population qui triple en 20 ans. À la fin du siècle disparaissent les activités agricoles, puis industrielles comme celles des usines Rincheval (mécanique) et Bernard (fonderies). La commune, bien que devenue l'une des nombreuses communes-dortoir de Paris voit son activité commerciale se renforcer dans une grande zone de magasins, tandis que le vieux centre, composé d'anciennes fermes difficiles à restaurer est réhabilité en en respectant l'aspect et le volume.

Héraldique

Blason de Soisy-sous-Montmorency.svg Soisy-sous-Montmorency
  • Les armes de Soisy-sous-Montmorency se blasonnent ainsi : D'argent aux trois bandes d'azur, au chef du même.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[14] et INSEE[15])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339 342 328 278 378 341 393 431 348
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
389 468 698 777 870 938 1 023 1 109 1 289
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 613 1 899 2 307 2 984 3 872 5 503 5 806 5 656 7 023
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 - -
11 803 14 552 16 260 15 894 16 597 16 802 17 483 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Administration

Soisy-sous-Montmorency est le chef-lieu d'un canton de trois communes (comprenant Andilly et Margency). La ville appartient à l'unité urbaine et à l'aire urbaine de Paris.

La commune fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[16]'[17].

Tendances politiques

Politiquement, Soisy-sous-Montmorency est une commune de droite.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Soiséens ont approuvé à une nette majorité la Constitution Européenne, avec 55,89 % de Oui contre 44,11 % de Non avec un taux d’abstention de 33,38 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais légèrement supérieurs aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)[18].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 38,12 %, suivi par Ségolène Royal avec 24,56 %, François Bayrou avec 20,26 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,87 %, enfin Olivier Besancenot avec 3,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 57,27 % (résultat national : 53,06 %) contre 42,73 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[19].

Les Soiséens ont déjà voté en majorité à gauche, notamment lors des deux dernières élections européennes. En 1999, la liste socialiste « Construisons notre Europe » de M. François Hollande arrive en tête avec près de 18,51 % des suffrages, juste devant la liste « Rassemblement pour la France » de M. Charles Pasqua qui récolte 14,89 % des voix, et celle de M. Nicolas Sarkozy « L'union pour l'Europe » avec 13,05%[20]. Cela se confirme en 2004, avec près de 24,39 % des voix pour la liste socialiste de M. Harlem Désir, devançant ainsi la liste de droite de M. Patrick Gaubert, ne récoltant que 20,56 % des suffrages[21].

Le maire actuel de la commune est élu au premier tour des élections municipales de mars 2008 pour un troisième mandat à hauteur de 68 % des suffrages exprimés.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Dates du mandat Identité Parti Qualité
Général Philippe Ferrebœuf
1971 - 1995 Roger Faugeron
1995 - .... Luc Stréhaiano UMP Conseiller général du 95
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

Budget et fiscalité

Avec un taux de taxe d’habitation de 13,21 % en 2005, la pression fiscale pour les particuliers à Soisy est dans la moyenne du département. Il faut y ajouter 2,39 % pour la part syndicale, soit 15,60 % au total. Le taux départemental du Val-d'Oise était fixé la même année à 5,88 % de la valeur locative. À titre de comparaison, ce taux (part syndicale incluse) était de 14,57 % à Eaubonne ou de 17,11 % à Montmorency, communes voisines de population équivalente[22].

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Montmorency (incluant Soisy-sous-Montmorency, Andilly et Margency[23]) est de 52,24 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005), ce qui en fait le plus faible du département du Val-d'Oise, très largement inférieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 28,18 %, très légèrement inférieur quant à lui à la moyenne départementale. À titre de comparaison, le taux de délinquance dans les circonscriptions de police voisines atteint 66,26/1000 à Ermont, 81,11/1000 à Deuil-la-Barre, 107,37/1000 à Sarcelles et 137,75/1000 à Enghien-les-Bains, ce dernier étant le plus élevé du Val-d'Oise[24].

Économie

Le gypse affleure à mi-hauteur de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency : il s'agit de fait du plus important lit de gypse d'Europe. Au XIXe siècle, des carrières accompagnées de plâtrières apparaissent. Elle furent exploitées jusqu'à la fin du XXe siècle. La Plâtrière Vieujot reprend à partir de 1947, la carrière du Pavé-Saint-Paul. Cette carrière dite du « Trou-du-Loup » n'est plus exploitée, mais la plâtrière continue son activité sur le site, ce qui ne manque pas de poser des problèmes environnementaux dans un cadre aujourd'hui très urbanisé[25].

Une importante entreprise de travaux publics, J.Fayolle et Fils (Chiffre d'affaires 2005 : 146 837 000 euros), est très liée à la ville, où elle possède son siège social. Un important dépôt est situé dans la zone artisanale de la commune, à la limite d'Andilly.

Un important centre commercial, « Les deux cèdres », se situe sur le territoire de la commune à la limite d'Eaubonne, comportant un hypermarché Auchan ainsi qu'une enseigne du bricolage (Bricorama), une jardinerie (Magasin Vert) et une galerie commerçante. À proximité immédiate, un autre centre commercial de dimension plus modeste comporte une moyenne surface commerciale (Simply Market) et quelques commerces indépendants.

Transports

Le « Soisybus », rue de Montmorency

Soisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d'un train omnibus au 1/4 d'heure en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 mn de trajet à partir de la gare du Nord.

La ville est desservie par les bus du réseau Valmy des TVO (Transports du Val-d'Oise) qui la relie aux communes voisines ainsi qu'aux gares d'Enghien-les-Bains et d'Ermont - Eaubonne, lignes 10, 11, 12, 14 et 16 ainsi que par un minibus de desserte communale, le « Soisybus ».

La commune est facilement accessible de l'autoroute A 15, à 3 km, grâce au Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 mn des portes de Paris par la route.

Jardins et espaces verts

L'église Saint-Germain et le parc du Val-ombreux

La commune possède deux parcs et de nombreux espaces verts :

  • Le parc du Val-Ombreux, qui comporte des jeux d’enfants, situé le long de l'avenue de Paris
  • Le Parc René Bailly, rue du Puits-Grenet

La ville compte 23 ha d’espaces verts et soixante-trois points fleuris entretenus par dix-sept jardiniers municipaux.

Soisy s’est vue remettre en novembre 1999 sa quatrième fleur Ville fleurie.svg au Concours des villes et villages fleuris, devenant à l'occasion la seule commune du département à posséder quatre fleurs[26]. La commune est par ailleurs régulièrement récompensée depuis cette date[27].

Monuments et lieux touristiques

L'orangerie du Val-Ombreux
Courses à l'hippodrome d'Enghien-Soisy

Soisy ne possède pas de monuments historiques classés mais une petite partie du site de la carrière du « Trou du loup » constitue un site classé[28]. En revanche, les stalles de l'église sont classées[29].

L'église Saint-Germain : L'église, à la dédicace de Saint-Germain-de-Paris existait avant 1624 succédant peut-être à une chapelle des seigneurs de Soisy mentionnée en 1270. Elle a été reconstruite en 1757 dans un style « classique ». Les stalles du XVIe siècle, provenant probablement de l'édifice antérieur, sont classées monuments historiques depuis le 4 décembre 1914. Le clocher est le seul vestige de la construction plus ancienne de 1536. Le cimetière qui entourait originellement l'édifice a été déplacé en 1850. L'église a été agrandie par une extension moderne en 1968.

Le parc, et l'orangerie du Val-Ombreux : Ce sont les seuls vestiges d'un des trois anciens châteaux de Soisy-sous-Montmorency. Le château du Val-ombreux, bâti au XVIIIe siècle, resté longtemps à l'abandon, fut finalement démoli en 1983. L'orangerie, également longtemps en piteux état a été restaurée au début des années 1990 et est devenue le lieu de conférences et d'exposition de la commune.

Le Champ de Courses d'Enghien-Soisy : L'hippodrome, d'une surface de 44 ha, se trouve presque entièrement sur la commune de Soisy-sous-Montmorency (96 % de sa surface, 4 % sur la commune d’Eaubonne), mais porte le nom de la commune voisine d'Enghien-les-Bains, bien plus célèbre alors. L'activité hippique existe en ce lieu dès 1860, mais ce n'est que le 15 avril 1879 que fut inauguré un véritable hippodrome. Exploité dès 1886 par la société sportive d'encouragement à sa création, puis acheté par celle-ci en 1921, une piste en dur y est édifiée en 1922. Durant les deux conflits mondiaux, le champ de courses fut fermé. Le premier Tiercé eut cet hippodrome pour cadre. Il est géré depuis 1997 par le Cheval Français et spécialisé dans les courses de trot et d'obstacles ; la piste fut rénovée et un puissant éclairage permettant les courses en nocturne mis en place en 1986. Il porte depuis 1999 le nom officiel d'hippodrome d'Enghien-Soisy. Le Prix de l'Atlantique s'y déroule chaque mois d'avril.

Personnages célèbres

  • Aristide Briand, homme politique français, y vécut ;
  • Alexandre Lagoya et Ida Presti, tous deux guitaristes de renom international, y vécurent ;
  • Christophe Agnolutto, ancien coureur cycliste, y est né ;
  • Georges Delerue, compositeur de musique de cinéma, y vécut ;
  • Lyne Chardonnet, actrice au physique et au talent prometteur, mais dont la maladie, abrégea la carrière est inhumé dans le cimetière ;
  • Monsieur et Madame Aubrac avec leurs enfants ont également habités pendant près de vingt ans à Soisy (À l'angle de l'avenue de Paris et de la rue Carnot), leur propriété est devenue depuis une station service[30]! Mme Lucie Aubrac avait en un temps prêté son « pigeonnier » aux louveteaux. Ils reçurent également le président vietnamien Hô Chi Minh, venu négocier à Paris en 1946[31] ;
  • Charles Godefroy (1888-1958), aviateur, finit sa vie à Soisy. Il commit l'exploit de passer en avion sous l'arc de triomphe à Paris le 7 août 1919. C'est l'unique fois qu’un pilote réussit ainsi à passer sous un monument parisien avec succès. Une rue de la commune porte son nom et une stèle y a été installée[32] ;
  • Louis Saha, joueur de l'équipe de France de football lors de la Coupe du monde 2006 ;
  • Pascal Janin entraineur de football au stade brestois.
  • Adrian Mannarino, joueur de tennis professionnel depuis 2004, classé n°135 au classement ATP Tour au 13 octobre 2008, y est né.

Culture

Soisy-sous-Montmorency au cinéma

Au moins un film a été tourné à Soisy. On peut citer[33] :

Enseignement

Quatorze établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Soisy :

Cinq écoles maternelles, sept écoles primaires et deux collèges. La commune possède également une école privée catholique (rue de la Fontaine Saint-Germain).

La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles de la commune sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Education nationale de Montmorency (103, avenue du Général-de-Gaulle 95160 Montmorency). La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation d'Enghien-les-Bains[34].

Sport

Un futur centre nautique sera réalisé en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprendra trois bassins (un bassin de compétition de 25 m à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux seront lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à 11,5 millions d'euros, et sera notamment financé dans le cadre d'un contrat de territoire passé avec l'État, le Département et la Région.

La mise en service de l'équipement est escompté fin 2009[35].


Au bord du terrain de football et d'athlétisme, se trouve la tête de « Roméo »[36], un des quatre géants qui ont défilé dans Paris, le 9 juin 1998, pour marquer le début de la Coupe du monde de football de 1998 en France. Exposée sur le parking d'un centre commercial à Moisselles, elle est remportée par le club de Soisy lors d'un tournoi de football dont elle a été le prix[37].


Le Rugby Club de Soisy Andilly Margency a été sacré champion d'Ile de France de 1ère Série 2008-2009. Après avoir terminé premier de sa poule (15 victoires, 3 défaites et 487 points marqués pour seulement 121 encaissés en 18 matches), le 10 mai 2009, le Rugby Club de Soisy Andilly Margency domine l'AJL Limay grâce à deux essais de l'ailier Olivier Boussion et du seconde ligne Dorian Levain et remporte la finale sur le score de 12 à 06. Le RCSAM accède ainsi à la Promotion d'Honneur, division dans laquelle le club débutera la saison 2009-2010.

Photos

Stalles (classées) de l'église Saint-Germain

Stalles eglise de Soisy-sous-Montmorency1.jpg

Stalle eglise de Soisy-sous-Montmorency1.jpg

Stalle eglise de Soisy-sous-Montmorency3.jpg

Stalle eglise de Soisy-sous-Montmorency2.jpg

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Hennequin, Soisy - promenade dans le passé, Éditions du Valhermeil, 1994
  • Michel Rival, Le Refoulons ou le chemin de fer d’Enghien à Montmorency, Éditions du Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1989
  • Charles Lefeuve, Histoire de la vallée de Montmorency. Le tour de la vallée, 1856, réédition du Cercle historique et archéologique d’Eaubonne et de la vallée de Montmorency en 1984

Liens internes

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Liens externes

Notes, sources et références

  1. SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly
  2. Site de la DDASS95
  3. Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
  4. SEDIF - Méry-sur-Oise
  5. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation
  6. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise
  7. INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : les occupants
  8. INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants
  9. INSEE - Logements à Soisy-sous-Montmorency : le parc
  10. INSEE - Logements en Île-de-France : le parc
  11. Météo France - Climatologie
  12. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 15 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.
  13. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica
  14. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  15. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  16. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  17. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  18. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Soisy-sous-Montmorency
  19. Scrutin présidentiel de 2007 - Soisy-sous-Montmorency
  20. Scrutin du 13 Juin 1999 - Soisy-sous-Montmorency
  21. Scrutin du 13 Juin 2004 - Soisy-sous-Montmorency
  22. Site officiel de la direction générale des Impôts
  23. Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
  24. Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
  25. Histoire du plâtre
  26. Villes et villages fleuris - Val-d'Oise
  27. Site municipal - Soisy : Une ville de fleurs
  28. IAURIF - Sites et monuments historiques protégés
  29. Ministère de la culture - Base Palissy
  30. Le Parisien du 8 mai 2007
  31. Le courrier du Vietnam
  32. RMN - Les débuts de l'aviation : Charles Godefroy
  33. Lieux de tournage à Soisy-sous-Montmorency
  34. Inspection académique du Val-d'Oise
  35. Rapport d'activité 2005 de la CAVAM
  36. La tête de Roméo vue depuis la rue du Docteur-Schweitzer, à Soisy-sous-Montmorency, Google Maps et Google Street View ; page consultée le 10 juillet 2009.
  37. G.D., « Le pitoyable destin des "géants" du 9 juin, brûlés, perdus, exilés », article paru dans Le Monde, 28 mai 2002.
  • Portail du Val-d'Oise Portail du Val-d'Oise
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