René-Luis Baron

René-Luis Baron

René-Louis Baron

René-Louis Baron
Portrait de Rene-Louis Baron (mappemonde).jpg
René-Louis Baron (1998).

Naissance 9 février 1944
Romans-sur-Isère (Drôme)
France France
Instrument(s) Clarinette, Piano, synthétiseur
Années actives Depuis 1958

René-Louis Baron est un auteur-compositeur-interprète français né le 9 février 1944 à Romans-sur-Isère dans la Drôme (France). Il débute à 14 ans comme clarinettiste de Jazz puis il entame un parcours de chanteur de scène en 1978.

A partir de 1980, parallèlement à son récital de poésies chantées, il fait largement appel à l'informatique pour enregistrer ses musiques de films, de scène et d'illustration musicale (notamment pour la publicité, les grandes entreprises, les théâtres et les galeries d'art.

En 1989, l'autodidacte éclectique commence ses propres recherches en musique algorithmique et par là, en intelligence artificielle musicale. En 1998, Il dépose un premier brevet sur la composition musicale automatique et cohérente à l'Institut national de la propriété industrielle.

Sommaire

Parcours artistique du compositeur

Pendant ses études de clarinette au conservatoire de musique de sa ville natale, attiré par le jazz, il débute sur scène à l’âge de 14 ans dans un orchestre de style New-Orleans[1] puis, principalement dans le sud-est de la France, il interprète vocalement les chansons à la mode avec, successivement, les orchestres de danse de Jean Trial, Eddie Léo et Maurice de Thou de Lyon (1960 à 1974)[2].

Sa période de compositeur-interprète et d'auteur commence réellement à Paris en 1978 avec la sortie de son premier album[3] de poésie chantée : « Baron chante Cousin et Dorigné ».

Gabriel Cousin est poète et dramaturge. Il séduit Baron par sa forme d'écriture abrupte, par sa créativité métaphorique très personnelle (« Des voix de corsages rouges marchent en riant... »). Gabriel Cousin a été publié par Gallimard en 1958 (L'Ordinaire Amour), aux éditions St Germain des Prés en 1980 (Au milieu du fleuve). En 1983, le Centre interdisciplinaire d'étude et de recherche sur l'expression contemporaine[4] de l'université de Saint-Étienne a écrit et publié l'ouvrage Gabriel Cousin - Dramaturge et poète contemporain[5].

Michel Dorigné[6] est poète[7], dramaturge et musicologue[8]. Ses œuvres poétiques constituent une grande partie du récital de Baron. La diversité des thèmes abordés et la souplesse de son écriture notamment dans la chanson J'agonise (« Nous avons descendu nos Dieux de leur ciel... »), ses allégories astucieuses qui peuvent côtoyer un premier degré cinglant (« La stripteaseuse a trop bouffé ... »), ont fortement inspiré le compositeur. Ils collaboreront étroitement jusqu'à la mort du poète en 2009.

En 1980, la galeriste Iris Clert crée le C.A.R.A.T. (le Centre d’Animation et de Recherche Artistiques Transcendantales) à Neuilly-sur-Seine, dernière manifestation de son inclinaison pour l’ironie et l’anticonformisme. Elle organise alors une exposition des toiles de Louise Barbu[9] et diffuse en continu Boushaâme, une fresque sonore (composée spécialement par RLBaron) qui offre un regard musical sur l'œuvre picturale de l'artiste exposée. le compositeur récidivera avec les œuvres du peintre et sculpteur serbe : Milos Sobaïc dont Peter Handke a écrit un essai et dont Alain Jouffroy a réalisé une monographie (livre d'art présentant son œuvre et son parcours artistique).

Pendant sa période de chanteur de scène, de 1978 à 1989, les parrains de René-Louis Baron sont nombreux : Michel Grimaldi (ex-attaché de presse de Brigitte Bardot, Marcel Hauriac (poète du cirque), Jean Wiener, Jean Constantin, Jacques Bodoin, Jack Hammer (The Platters) et André Blanc (producteur à TF1). Après un court passage au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, il se produit dans les cabarets, les café-théâtres, les centres culturels puis, accompagné par ses deux musiciens François Garompolo (basse) et Bernard Champion (percussions), il chante en s'accompagnant au piano devant deux mille personnes, en américaine de Michel Ypar à l'Olympia où il interprète une quinzaine de ses chansons suivies d'une standing ovation.[10]

En 1989, il revient à l'Olympia avec de nombreux artistes dont Michel Legrand, la Chorale Populaire de Paris[11], pour le gala présenté par Jean-Louis Foulquier de France-Inter et organisé au profit des sinistrés du tremblement de terre arménien de 1988. Il collabore ensuite avec Claude Carrère et Gaya Bécaud (fils de Gilbert Bécaud) sur un projet de disque commercial.

Israël Baker est chef des pupitres de cordes dans les plus grandes productions américaines de film (exemple avec Yentl où il était dirigé par le compositeur de la musique du film : Michel Legrand. Après avoir entendu chanter Baron dans un restaurant proche des Champs Elysées, rue de Berry, il lui propose de se produire chez lui à Hollywood dans un cabaret privé et fréquenté par les plus « grands » du cinéma puis il est engagé par James Salmon (devenu depuis ministre du Gouvernement de Polynésie française) et par le grenoblois Alain Deviègre directeur de théâtre à l'O.T.A.C. (Office Territorial d'Action Culturelle), pour une quinzaine de récitals à Papeete (Tahiti)[12].

Dès 1980, et pendant plus de dix années, grâce à l'avènement des synthétiseurs musicaux MIDI (Sequential Circuits, korg, Yamaha DX7, etc.), de l'ordinateur grand public Atari ST et du logiciel Cubase, il devient producteur indépendant et compositeur de plus de cent-cinquante musiques de films dont, sous le nom de René-Luis Baron en 1989, celle du long-métrage « President's Target » (The Stalker) avec les acteurs américains John Coleman et Martin Kove[13].

Il compose également pour des films publicitaires ou à diffusion interne pour les grandes entreprises (Aérospatiale, Camel, Marlboro, Dassault Aviation, Électricité de France, Gaz de France, Michelin, etc.) et d'autres à caractère culturel et pédagogique[14] dont Guernica et Picasso de Bertrand Borie, qui fut directeur de l'école de cinéma du « C.R.E.A.R. » au Château de Montvillargenne à Gouvieux près de Chantilly[15].

Parcours de l'inventeur en intelligence artificielle

1989 : À l’âge de 45 ans et parallèlement à ses activités artistiques, René-Louis Baron apprend la programmation informatique et s'intéresse plus particulièrement à l'intelligence artificielle « artistique ». Ses premiers essais portent sur la création automatique de vitraux d'église, de synopsis de films pour aboutir sur la création automatique de mélodies orchestrées dites populaires.

1992 : Les sources de ses différents programmes informatiques commencent à faire l'objet de dépôts successifs de copyrights notamment à l'APP (Paris-Genève).

1998 : Il dépose à l'INPI, en tant que personne physique, un premier brevet dénommé « Midal » puis « Medal »[16]. Il s'agit d'un procédé et d'un dispositif[17] permettant la composition musicale automatique[18] et cohérente[19] (sans aucune intervention humaine).

2000 : Afin de conclure un accord de concession de licence exclusive et mondiale (accompagnée d'un transfert de technologie Medal) avec la société multinationale Thomson multimedia, l'inventeur se voit contraint de créer une société commerciale (familiale) : Medal S.A.R.L. . La nouvelle société acquiert le brevet de Baron pour un euro symbolique. La personne morale peut désormais signer un contrat de licence avec la multinationale alors sous la présidence de l'ancien ministre Thierry Breton.

2001 à 2003 : Dans le cadre du transfert de la technologie et sous la direction de Paul-Louis Meunier, directeur de New Media Services - Europe, RLB a collaboré deux années avec Laurent Cauvin du Centre de Recherche Thomson de Cesson-Sévigné (près de Rennes) ainsi qu'avec le Centre de Recherche Thomson d'Indianapolis aux États-Unis. La société Thomson a ensuite concédé plusieurs sous-licences d'exploitation du brevet Medal dont une à la société japonaise NEC Corporation sous le nom de Mithic, nom donné à l'invention par Thomson dans le domaine de la téléphonie mobile.[20]

Bureau de l'inventeur de « Medal music system »

2003 : L’État français vend ses dernières participations dans Thomson qui arrête alors toute activité dans le secteur « new media services » (Télévision en 3D, musique automatique (Medalmusic), livre électronique, etc.).
2006 : À l'issue de longues négociations, la société de l'inventeur (Medal S.A.R.L.) se retrouve propriétaire de l'ensemble des brevets Medal « PCT ».

2007 : Sous l'impulsion et avec l'aide de Laurent Cauvin (ingénieur électronicien-informaticien ex-Thomson) et des trois fils de l'inventeur, Frédéric (compositeur) et administrateur de société, Stéphane (décorateur) et Alexandre (sculpteur et webmaster), la société Medal S.A.R.L. entreprend la Recherche et développement devant aboutir à la création d'une nouvelle génération de puce musicale interactive grâce au procédé Medal.

2008 : L'invention est présentée dans le journal télévisé de France 3 Centre[21] .

En 2009 : Une démarche de commercialisation mondiale de l'invention (embarquée dans une puce musicale compositrice et interactive), est opérée par Techlody S.A.S., une J.E.I. sous la présidence de Frédéric Baron. Cette société bénéficie du soutien d'Oséo-Centre, du Conseil régional du Centre ainsi que du Conseil général du Loiret[22].

Auditorium : musiques créées par la puce électronique « Medal »

Récompenses de l'auteur-compositeur-interprète

En 1978, il est nommé Découverte TF1 avec la chanson Les Lilas de Ville d’Avray (un hommage à Boris Vian). Cette récompense lui permet d'être invité fréquemment sur cette chaîne, notamment par Jean-Louis Foulquier et de se produire chaque soir au cabaret « Le Don Camilo » avec Jack Hammer, ex-chanteur des Platters et auteur du rock The Great Ball of Fire, chanson à la renommée internationale et interprétée par de nombreux artistes dont Jerry Lee Lewis. L'auteur américain écrit alors la version anglaise d'une chanson de Baron : Cabot qu'il rebaptise Perfume[23].

En 1980, Robert Hossein met en scène l'œuvre de Victor Hugo : Les Misérables. Claude-Michel Schönberg et Robert Hossein confient à René Baron alias René-Louis Baron, le rôle de Combeferre, étudiant révolutionnaire et confident de Marius[24].

Toujours en 1980, grâce à la diffusion de sa chanson J'agonise dans l'émission de Macha Béranger (avec qui, il coécrira la musique du générique Allô Macha sur France Inter), il est choisi, suite à une enquête approfondie dirigée par Marcel Hauriac, pour recevoir à l'Olympia de Paris, des mains de Madame Paulette Coquatrix, le Premier Prix à la Vocation Artistique du Club des Onze créé par Bruno Coquatrix. Ce prix est décerné par un jury regroupant Jean Wiener, Jean Dréjac, Marcel Auriac, André Hornez, Nina Valente, Henri Kubnick et Georges Auric (du « Groupe des Six » avec Darius Milhaud, Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Francis Poulenc et Louis Durey). Ce groupe de célèbres compositeurs du XXe siècle se dénomme également Les Six[25].

Autres premiers prix en cours de référencement :

En 1982, le Premier Prix « Hexagone Vert FR3 » lui est décerné au Midem à Cannes pour Grenoble la Grise qu'il chante le soir même en prime time sur la chaine en direct du Palm Beach.

En 1983, invité par Harry Williams Verchuren, le fils d'André Verchuren (qu'il a connu lors de différents enregistrements réalisés dans son Studio-Son à Pantin), il est nommé Espoir Antenne 2 du Festival Mondial de la Chanson française à Juan-les-Pins avec La Rue des Silences dont il est l'auteur-compositeur-interprète et arrangeur, accompagné sur scène par une vingtaine de musiciens.

Notes et références

  1. Vidéo : Clarinet & New-Orleans : Rene Louis Baron plays Lullaby of Birdland,Youtube.
  2. Vidéo : Aux Champs Elysées, Je l'aime à mourir, Les Feuilles mortes ... René-Louis Baron, Youtube.
  3. Vidéo : Boris Vian Hommage, Les Lilas de Ville d'Avray, Album vinyle - Rene-Louis Baron, DivX, Youtube.
  4. Centre Interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Expression Contemporaine.
  5. Gabriel Cousin, dramaturge et poète contemporain, Université de Saint-Étienne, 1983, (ISBN 978-2901559030) p. 140, [lire en ligne (page consultée le 19 août 2009)].
  6. Serge Prokofiev de Michel Dorigné, Fayard (maison d'édition), Paris, 1994.
  7. Les occidentales, Recueil de poésies de Michel Dorigné, Éditions Saint-Germain-des-Prés (fondées par Jean Breton), Paris, 1974.
  8. Vissarion Chébaline, Les Editions Le Chant du Monde n°5, Paris, 2008.
  9. L'artiste peintre Louise Barbu, articles de presse.
  10. Baron à l'Olympia de Paris, Dauphiné Libéré.
  11. Chorale Populaire de Paris (historique).
  12. Vidéo : RFO présente René-Louis BARON chante "PARIS 80" à Tahiti, Youtube
  13. The Stalker, film d'Yvan Chiffre et Peter Collins,Imdb.
  14. Bibliothèque nationale de France-Notice n° : FRBNF38422153 - Film d'Alain Dewez - Compositeur : Rene-Louis Baron - Production : Centre de ressources et d’information sur les multimédias pour l’enseignement supérieur. Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris). CNRS Audiovisuel (France).
  15. Vidéo : CRASH GUERNICA IS BOMBED Music by Rene-Louis BARON, About GUERNICA and PICASSO, Youtube.
  16. Article de presse : « Génération automatique d'œuvres numériques », article sur l'invention Medal de Béatrice Perret du Cray », Science et Vie Micro
  17. (Publication WO/2000/017850)
  18. Article de presse : Interview du site Vie Artificielle (Presse spécialisée).
  19. Note : « Musique cohérente ». Entendre ici : Musique agréable à l'oreille, musique populaire déterminée par une mélodie mémorisable soutenue ou non par une orchestration musicale (musique cohérente : par opposition à « musique de recherche »).
  20. Article de presse : « Thomson multimedia annonce le lancement de miThic ». Nouvelles technologies - Annonce d'actualités sur pcimpact.com.
  21. Vidéo : France 3 - Centre ACTUALITES - Présentation de l'invention Medal, Youtube.
  22. Article de presse : La Tribune (février 2008) : Medal met les puces et l'électronique en musique"-Article de Jean-Jacques Talpin, La Tribune (quotidien).
  23. Vidéo : René-Louis Baron chante « Un Cabot ça s'aime » (Perfume), (SACEM),Youtube.
  24. Vidéo : LES MISÉRABLES, Comédie Musicale mise en scène par Robert Hossein. Archives René-Louis Baron (« Combeferre » - Extraits) Youtube.
  25. Article de presse : Article de Pierre Dufour - Dauphiné Libéré - Avril 2000.

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