- Pimay
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Articles de la série Pharaon Classements alphabétique - chronologique Dynasties 0 - Ire - IIe - IIIe - IVe - Ve - VIe - VIIe - VIIIe - IXe - Xe - XIe - XIIe - XIIIe - XIVe - XVe - XVIe - XVIIe - XVIIIe - XIXe - XXe - XXIe - XXIIe - XXIIIe - XXIVe - XXVe - XXVIe - XXVIIe - XXVIIIe - XXIXe - XXXe - XXXIe - Les Ptolémées Pimay ou Pamy, Manéthon l’appelle Pamy, est un roi de Tanis de la XXIIe dynastie, dite libyenne de -773 à -767. Il ne règne que sur la Basse-Égypte. Il est le fils de Sheshonq III et Tentamenopet.
Sommaire
Généalogie
Voir l’article annexe : Arbre généalogique de la XXIIe dynastie égyptienne.Pimay Naissance Décès Père Sheshonq III Grands-parents paternels Takélot II ? ou Osorkon II ? Karoma II ? Mère Tentamenopet Grands-parents maternels Grand-père maternel inconnu Grand-mère maternelle inconnue Fratrie 1re épouse inconnue Enfant(s) Sheshonq V Il a un enfant, Sheshonq V, qui lui succède[1].
Titulature
Nom de Nesout-bity Hiéroglyphe
Codage ( N5-F12-H6-M17-Y5:N35:U21:N35 ) Translittération (Unicode) wsr-mȝˁ.t-rˁ stp-n-Jmn Translittération (ASCII) wsr mAat ra stp n Imn Transcription Ouser-Maât-Rê Setepenamon Traduction « La justice de Rê est puissante, l'élu d'Amon » Nom de Sa-Rê Hiéroglyphe
Codage ( M17-Y5:N35:N36-G40-W19-M17-M17 ) Translittération (Unicode) mrj-Jmn pȝ mjj Translittération (ASCII) mry-Imn pA myy Transcription Méryamon Pamy Traduction « Pimay l'aimé d'Amon » Nom grec Transcription Pamy (d'après Manéthon) Règne
Pimay Période IIIe période intermédiaire Dynastie XXIIe dynastie Fonction Pharaon Prédécesseur Sheshonq III Dates de règne -773 à -767 Durée du règne Six ans Successeur Sheshonq V En l'an 2 de son règne, un Apis meurt et est enterré à Saqqarah. Sur la stèle que Pimay apposa sur le mur du caveau préparé pour le dieu au Sérapéum, il est précisé que Apis s'était révélé en l'an 28 de Sheshonq III et qu'il vécut 26 ans. Ces informations précieuses permettent d'établir une chronologie précise des règnes de cette période attestant ainsi la longévité du règne de son père, et que si certaines cités du delta montraient des signes de plus en plus marqués d'autonomie, les dynastes de Tanis gardaient le contrôle des institutions de l'état voire le contrôle du pays jusqu'à Memphis.
Quoi qu'il en soit le règne de Pimay ne dura que 6 ans et à sa suite la situation se détériora encore un peu plus, l'anarchie s'étant véritablement installée en Basse-Égypte laissant présager les évènements majeurs qui se dérouleront quelques décennies plus tard et trouveront leur fin avec l'invasion Kouchite.
Seuls quelques objets le représentant ont été trouvés dans le delta. Outre le tombeau qui lui est attribué dans la nécropole royale de Tanis, les fouilles du lac sacré du grand temple d'Amon ont permis de retrouver des blocs à son nom remployés dans la construction du bassin. Ils indiquent qu'il a probablement fait édifier ou embellit un des sanctuaires de la cité[2].
Le British Museum possède par ailleurs une statuette en bronze représentant Pimay en pharaon couronné de la hedjet et agenouillé, offrant, dans une attitude de déférence, les vases Nou à une divinité inconnue. Cette pièce d'une grande qualité artistique atteste de la maîtrise des arts du bronze à cette époque qui apparaît souvent comme trouble ou décadente en raison de son contexte historique complexe.
Sépulture
Pimay Type Tombeau Emplacement Nécropole royale de Tanis, tombe NRT II Date de découverte 27 février 1939 Découvreur Pierre Montet Fouilles mars 1939 Objets découverts Sarcophage externe en granit
Fragments d'un sarcophage en bois doré
Momie réduite à l'état d'ossements
OushebtisIl est possible qu'il ait été enterré dans la nécropole royale de Tanis car des ouchebti à son nom y ont été retrouvés dans la deuxième tombe découverte par la mission dirigée par Pierre Montet en février 1939.
Ce tombeau, dont l'architecture rappelle celui de Sheshonq III situé plus l'ouest de la nécropole, contenait un grand sarcophage de calcaire[3]. Anépigraphe, il occupait une grande partie de la chambre funéraire et présentait un couvercle fracturé par lequel les pilleurs de tombe ont pu en vider le contenu. Seuls des fragments d'un sarcophage doré et des ossements y avaient été laissés. Les égyptologues n'ont pu identifier son propriétaire immédiatement, la tombe ne contenant pas davantage d'inscriptions[4].
C'est en analysant plus tard les déblais qui encombraient la tombe qu'ils retrouvèrent des oushebtis fragmentaires au nom de Pimay.
Notes
Bibliographie
- Pierre Montet, Le lac sacré de Tanis, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1966
- Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne [détail de l’édition], « Les Libyens » ;
- Pierre Montet, Lettres de Tanis – La découverte des trésors royaux - Présentées et commentées par Camille Montet-Beaucour et Jean Yoyotte, Editions du Rocher, 1998 ;
- Georges Goyon, La découverte des trésors de Tanis, Pygmalion, 2004
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