Mée-sur-Seine

Mée-sur-Seine

Le Mée-sur-Seine

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Le Mée-sur-Seine
Carte de localisation de Le Mée-sur-Seine
Pays France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Canton Mée-sur-Seine
Code Insee 77285
Code postal 77350
Maire
Mandat en cours
Franck Vernin
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun-Val de Seine
Latitude
Longitude
48° 32′ 00″ Nord
       2° 37′ 44″ Est
/ 48.5333, 2.6289
Altitude 37 (mini) – 80 (maxi)
Superficie 5,34 km²
Population sans
doubles comptes
20 580 hab.
(2006)
Densité 3 973 hab./km²

Le Mée-sur-Seine est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Méennes et les Méens.

Sommaire

Géographie

Situation

Le Mée-sur-Seine est situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris sur la rive droite de la Seine. La commune est divisée en 4 quartiers (Le Mée Village, La Croix Blanche, Plein Ciel, Les Courtilleraies) et héberge 4 parcs (Debreuil, Pozoblanco, Meckenheim, Marché Marais) qui lui ont valu d'obtenir 4 fleurs au Concours des villes et villages fleuris de France en 1998.

Géologie - Hydrographie

La ville est bâtie en partie sur les coteaux de la Seine, mais principalement sur le plateau calcaire de la Brie datant de l'ère Tertiaire. La Seine est le principal cours d'eau qui traverse la commune, mais un petit cours d'eau (la Lyve) traverse le quartier du vieux Mée pour se jeter dans la Seine. Le principal plan d'eau de la commune, le lac de Meckenheim, est situé dans le quartier des Courtilleraies. Une petite partie de l'île sur laquelle la ville de Melun s'est développée appartient à la commune du Mée.

Climat

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Température minimale journalière moyenne (°C) 2 2 4 5 9 12 14 14 11 8 5 3 7.4
Température maximale journalière moyenne (°C) 6 8 12 15 19 23 25 26 21 16 10 7 15,7
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 56,3 43,1 44,9 53,6 58,0 42,4 60,9 52,1 52,9 64,8 58,0 61,6 648,5
Source: MSN Meteo

Accès et Transports

Les communes limitrophes sont : Boissettes, Boissise-la-Bertrand, Dammarie-les-Lys, Melun et Vert-Saint-Denis.

  • Accès par la route :

La route D39 permet de rejoindre la commune par l'ouest depuis Boissise-la-Bertrand. L'accès depuis le nord se fait par la route D346 (depuis Vert-Saint-Denis) ou la D306 via le rond-point de l'Europe où flottent les drapeaux des nations de l'UE. À l'est, la ville a plusieurs rues qui communiquent directement avec Melun.

  • Accès par le train :

Le (RER)(D) circule en gare du Mée et permet de relier Paris en 46 minutes.

  • Bus :

La commune est relié au réseaux de transport par les lignes TRAM B F J M. [1]

Histoire

Faits marquants

  • Av. J. C. : les Sénons occupent probablement le site.
  • 1085 : Seigneurie du Chevalier Pierre de Lives (la Lives est le nom du cours d'eau qui traverse la ville) sur le site du Mée.
  • 1225 : Le Mée-sur-Seine est mentionnée pour la première fois sous le terme « Mas », dont l'origine est attribuée soit à une dérive du terme franc « Mansus », soit au nom du seigneur du lieu à l'époque : Thibaud de Mas. Le site ne contenait alors qu'une ferme, un mas. Celle-ci fut fermée dans les années 1970 mais on peut encore en voir les piliers à l'entrée Nord Est de la ville, dans un petit parc. L'Allée de la Bergerie est la trace d'un endroit où venait alors paître les moutons.
  • XVe siècle : Arthur de Vaudetar (?-1504), seigneur de Pouilly le fort prend possession de la seigneurie du Mée - place forte de Marchémarais.
  • 1676 : la seigneurie revient à la famille Fraguier qui vécut au Mée jusqu'au XXe siècle.
  • XVIIe siècle : production de chaux jusqu'en 1850.
  • 1771 : première église.
  • 1782 : première école.
  • 30 septembre 1833 : naissance d'Henri Chapu.
  • 1889 : construction de l'Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
  • 1845 : arrivée du chemin de fer.
  • 1938 : "Le Mée" devient "Le Mée-sur-Seine" par décision du conseil municipal.
  • 1944 : Libération de la ville par les troupes alliées qui franchissent la Seine sur un pont de radeaux et remontent par l'avenue de la Libération.
  • 1966-1973 : aménagement des quartiers Croix Blanche et Plein Ciel.
  • 1970-1971 : construction de la voie rapide vers Melun (« la pénétrante »).
  • 1979 : ouverture de la nouvelle gare du Mée et début de la construction du quartier des Courtilleraies.
  • 1992 : construction du Mas. Passage de la flamme Olympique à l'occasion des Jeux d'hiver d'Albertville.

La ville a connu une croissance spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et est aujourd'hui divisée en 4 quartiers, Le Mée Village, Plein Ciel, Croix Blanche, Les Courtilleraies.

[création blason]

Quartiers

Le Mée Village

Le Mée Village est le quartier historique, aussi traditionnellement dénommé « le Vieux Mée » par ses habitants. On peut encore y voir l'église de style gothique, près de la mairie.

La mairie actuelle est située dans ce quartier, au cœur d'un petit parc arboré avec pièce d'eau. Elle y a été installée en octobre 1934, avec une classe d'école au rez-de-chaussée, puis agrandie en 1982[2].

L'ancienne gare du Mée se trouvait dans ce quartier, au bas de la rue Chapu ; il s'agissait d'une simple halte mise en service le 28 mai 1955 et supprimée en 1979, au profit de la nouvelle gare, dans le quartier des Courtilleraies. On accédait au quai unique par une passerelle métallique[3].

Au même emplacement se trouvait précédemment une première passerelle, mise en place dans les années 1930 lors de la suppression du passage à niveau qui permettait de circuler dans le village, de la rue Chapu à la rue de Lyve, de part et d'autre des voies ferrées[4].

lien vers le site officiel du quartier

La Croix Blanche

Quartier plus récent que le vieux Mée, une église catholique plus moderne y fut construite, ainsi qu'un centre commercial, différents complexes sportifs, de nombreuses écoles, le conservatoire municipale de musique, le centre culturel.

Le Mas est un complexe culturel englobant bibliothèque et salle de spectacle polyvalente.

À côté du Mas, une grande cheminée verte dépasse du centre géothérmique qui permet de chauffer de façon relativement écologique une bonne partie du quartier depuis le début des années 1980, ainsi que le quartier des Courtilleraies. En 2008, 55% des habitations bénéficient de cette énergie.

De plus, en 2007, le collège Elsa-Triolet de ce quartier, fut totalement reconstruit pour le rendre conforme aux normes actuelles. L'ancienne construction datait de 1970 et ne répondait que très insuffisamment aux normes anti-incendies.

Plein Ciel

Le quartier de Plein Ciel est situé entre Melun et « la pénétrante », périphérique de l'agglomération melunaise, et est symbolisé par sa tour d'habitation, visible au loin.

La construction de cette tour fut interrompue faute de budget dans les années 1960 et reprise bien plus tard afin de lui rendre l'équilibre visuel attendu désiré par l'architecte. Photo

Ce quartier est le plus petit des quartiers du Mée sur seine. Il comprend tout de même un groupe scolaire (école maternelle & primaire, une maison médicale et un centre commercial aux pieds de la tour).

Les Courtilleraies

Quartier le plus récent de la ville construit dans les années 1980 et 90, il accueille la nouvelle gare du Mée, un centre commercial, un hall d'exposition et une église protestante baptiste.

Administration

Elections

Liste des maires successifs[5]
Période Identité Parti Qualité
2003 en cours Franck Vernin SE
mars 2001 février 2003 Yves Agostini (décès accidentel le 06/02/2003) DVD
1981 2001 René André DVD
1965 1981 Maurice Dauvergne
1959 1965 André Fenez
1949 1959 Étienne Lallia
1947 1949 André Colomb
1944 1947 Eugène Simon
1936 1944 Albert Dauvergne
1935 1936 Émile Fougoux
1926 1935 Henri Charny
1913 1926 Lucien Vernet
1903 1913 Léon Germain
1898 1903 Jean-Pierre Bosse
1896 1898 Justin Viard
1884 1896 Alexis Waille
1881 1884 Jean-Baptiste Patillaud
1878 1881 Edmond de Fraguier (marquis)
1874 1878 Alexis Waille
1857 1874 Edmond de Fraguier (marquis)
1853 1857 Guillaume-Étienne Lantien
1852 1853 Edmond de Fraguier (marquis)
1849 1852 Claude Cordier
1835 1849 Jean-Louis-Marie Ballu
1830 1835 Claude Cordier
1817 1830 de Mauroy (vicomte)
1815 1817 Benjamin Bernard
mai 1810 1815 Armand de Fraguier (vicomte)
(floréal an X) 1802 mai 1810 Louis-Marie-Henri de Caulaincourt
(prairial an VIII) 1800 (floréal an X) 1802 Rousseau
(prairial an VII) 1799 (prairial an VIII) 1800 Mangot adjoint
(thermidor an IV) 1796 (prairial an VII) 1799 Georges Martin agent municipal
(frimaire an IV) 1795 (thermidor an IV) 1796 Leclerc agent municipal
1792 (frimaire an IV) 1795 Jacques Lantien
1792 1792 Pierre-Paul Gonin
1790 1792 Jacques Lantien Président de la Municipalité

Jumelages

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
238 301 281 332 401 475 483 590 617
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
577 650 656 674 634 720 813 792 701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
650 653 624 678 754 839 875 1 040 1 220
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
1 391 4 426 10 056 13 917 20 933 21 217 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

*Source Cassini

Économie

Secteur d'activité Nombre d'entreprises (juin 2003)[6]
Industrie
26
Agriculture
2
Commerce
104
Construction
48
Transports
12
Services aux entreprises
85
Services aux particuliers
77
Autres activités
195
TOTAL
549
  • Taux de chômage (1999) : 12,8%
  • Revenus moyens par ménage (2004) : 15 136€/ an

Vie locale

Patrimoine religieux

  • église Notre-Dame-de-la-Nativité (quartier du Village), construite à partir de 1889 et consacrée par l'évêque de Meaux le 24 juillet 1893; elle se trouve à l'emplacement de la précédente église, construite en 1771[7]. Le retable du maître-autel porte un bas-relief en marbre blanc représentant le "Christ au tombeau visité par les Anges", copie du sculpteur Henri-Auguste Patey d'après un plâtre de son maître, Henri Chapu, originaire de la commune[8].
  • chapelle Sainte-Croix (quartier de la Croix-Blanche)

Enseignement

La ville dispose de 11 maternelles, 8 écoles élémentaires, 2 collèges (La Fontaine [1]) (Elsa Triolet [2]) et 1 lycée [3].

Culture

  • Le Mas : Médiathèque et salle de spectacle. [4]
  • Espace Cordier : Maison de la Jeunesse et de la Culture.

Sports

Le club de football Le Mée Sports Football. Le complexe sportif de la ville est situé dans le quartier de la Croix Blanche. Il comprend une piscine, un stade, des courts de tennis et un gymnase. La ville dispose également d'infrastructures sportives excentrées : le gymnase René Rousselle ainsi que le gymnase Albert Camus.

Le Mée Sports Basket : N2 masculine

Le Mée Sports Handball : Prénationale Masculine / Excellence Région Féminine

Le Mée Sport Athlétisme : Nombreux athlètes classés avec, depuis cette année, une école d'athlétisme accueillant les enfants dès 6 ans..

Associations

  • La Grappe, Revue littéraire et poétique

Événements

  • Salon de Lives, du nom d'un petit cours d'eau qui passe entre le cimetière et la mairie et se jette dans la Seine, est un salon de peinture annuel. Il a lieu dans le centre culturel du quartier des Courtilleraies.
  • les 8 et 9 novembre pour 2008 salon des produits du terroir.
  • Depuis le 22 mars 2009, se tient chaque dimanche un marché sur le parking du Mas.

Personnages liés à la commune

  • Jacques Philippe Avice (1759-1835), général, était copropriétaire d'une fabrique de tuiles, briques et carreaux au hameau méen des Fourneaux, dans les années 1820[9].
  • Charles-Tristan de Montholon (1782-1853), général et homme politique, était copropriétaire d'une fabrique de tuiles, briques et carreaux au hameau méen des Fourneaux, dans les années 1820[12].
  • Grégoire Ghyka (voir Grigore Alexandru Ghica(en)) (1807-1857), prince souverain de Moldavie (1849-1853 et 1854-1856) vécut en exil au Mée où il se suicida le 24 août 1857. Son épouse ainsi que cinq autres membres de la famille sont inhumés à ses côtés dans un monument funéraire du cimetière communal du Mée. Près de ce monument se trouve la sépulture de quatre autres membres de la famille Ghyka, dont Nicolas Jean Ghika (1849-1873), tué lors d'un duel dans la forêt de Fontainebleau ; le rocher sur lequel il est décédé a été déplacé sur sa tombe. Une troisième tombe contient les corps de membres de la branche valache de la famille[13].
  • Henri Chapu, sculpteur, est né au Mée le 30 septembre 1833 dans une des propriétés de la famille Fraguier où ses parents étaient respectivement cocher et servante. Il a été inhumé dans le cimetière communal le 24 avril 1891 ; le monument qui orne sa sépulture depuis le 28 juin1894 représente L'Immortalité, une de ses œuvres copiée pour l'occasion par son élève, Henri-Auguste Patey[14]. Le Musée Chapu lui est consacré dans le Mée Village.
  • Firmin-Girard (1838-1921), peintre, a réalisé au Mée son tableau La Part du Pauvre (1887) : il représente une femme et une petite fille offrant de la nourriture à un vagabond, assis sur la berge de la Seine, dans le quartier des Fourneaux. Au second plan figure la ville voisine de Melun : on reconnaît la pointe occidentale de l'île Saint-Étienne de Melun, alors équipée d'un double barrage et d'une écluse. Les parents du peintre, qui résidèrent au Mée à partir des environs de 1880 avec leur autre fils Victor, sont inhumés au cimetière communal, à côté de la tombe d'Henri Chapu[15].
  • Henri-Auguste Patey (1855-1930), sculpteur-graveur, élève d'Henri Chapu, a laissé deux œuvres dans la commune : L'Immortalité, figure allégorique ornant la sépulture de son maître au cimetière ; Le Christ visité par les Anges, un bas-relief, également copié de son maître et réalisé pour le maître autel de l'église Notre-Dame[16].

Monuments et lieux touristiques

  • Musée Chapu, rue Chapu.
  • Église Notre-Dame-de-la-Nativité (quartier du Village).

En savoir plus

Bibliographie

Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994.

Notes et références

  1. Le TRAM sur le site de la communauté de commune de Melun Val de Seine
  2. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 246-252
  3. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 109-114 et 299-300
  4. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 105, 107 et 109-112
  5. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 338
  6. Source SIRENE juin 2003 - Traitement Seine & Marne Développement
  7. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 51-56 et 156-167
  8. Retable du maître-autel, bas-relief : Le Christ mort entre deux anges
  9. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 101
  10. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 101
  11. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 101
  12. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 101
  13. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 147-150 ; Les tombes de la famille Ghyka au cimetière du Mée-sur-Seine
  14. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 185-219
  15. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 183-184
  16. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 162-163 et 207
  17. Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994, p. 220-221
  18. / Une photographie de la résidence de Karl Lagerfeld au Mée, prise en 1990

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