Meyronnes

Meyronnes

44° 28′ 38″ N 6° 48′ 00″ E / 44.4772222222, 6.8

Meyronnes
Le village de Meyronnes, dans la vallée de l'Ubayette.
Le village de Meyronnes, dans la vallée de l'Ubayette.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Canton Barcelonnette
Code commune 04120
Code postal 04530
Maire
Mandat en cours
Jean Jacques
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye
Démographie
Population 77 hab. (2008)
Densité 1,9 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 38″ Nord
       6° 48′ 00″ Est
/ 44.4772222222, 6.8
Altitudes mini. 1307 m — maxi. 3192 m
Superficie 40,59 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Meyronnes (en valéian Meirouna[1][réf. incomplète],[2][réf. incomplète]) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le vallon de l'Ubayette, près de la Vallée de l'Ubaye.

Ses habitants sont appelés les Meyronnais, en valéian lous Meirounencs[1][réf. incomplète],[2][réf. incomplète].

Sommaire

Géographie

Meyronnes est un petit village situé dans le vallon de l'Ubayette, près de la vallée de l'Ubaye.

Surplombant le village, à 1 800 mètres d'altitude se situe le hameau de Saint-Ours. D'autres hameaux ont existé : Fontvive et Certamussat, mais détruits par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale[3], ils n'ont pas été reconstruits.

En face du village de Meyronnes se trouve la forteresse de Roche-la-Croix, grand complexe bétonné de la ligne Maginot, construite dans les années 1930. Un autre fort datant de Napoléon III se trouve au-dessus de ce dernier. Il existe encore, sur la crête de la Duyère une série de blockhaus situés à plus de 2 500 m d'altitude.

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR 5.

Toponymie

Le nom apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 (castri de Meyronnas), identifié comme tiré du nom de la déesse mère des sources, Matrona, un culte lui étant rendu à proximité de l’importante source, affluent de l’Ubaye[4],[5].

Sommets

  • Tête de Siguret
  • Tête de Roffre
  • Tête du Coin de l'Ours
  • Cime de la Courbe (Rochers de St-Ours)
  • Tête des Adreichouns (Rochers de St-Ours)

Économie

La mine de charbon de Saint-Ours est aujourd’hui fermée, et l’économie de la commune repose surtout sur le tourisme : auberge de jeunesse, colonies de vacances.

Histoire

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1200[3] (de Meyronnas[6]). Un péage y était perçu sur les voyageurs et commerçants qui passaient le col de Larche vers ou en provenance de l’Italie[7]. Elle appartient aux comtes de Provence jusqu’en 1388 puis passe aux comtes de Savoie jusqu’au traité d'Utrecht (1713)[6].

Le village est incendié à deux reprises en 1690 et 1693[3].

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[8].

Le village est détruit par les combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale[9], puis reconstruit. Certains hameaux cependant sont restés en ruines comme Fontvive (en montant à Saint-Ours) ou Certamussas (en amont vers Larche).

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1977 (?) réélu en 2008[10] Jean Jacques[11] Divers droite  

Démographie

Évolution démographique
Années 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 563[3] 554 554 541 515 605 651 608 574 558
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
Population 526 499 547 476 417 388 499 355 347 347
Années 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
Population 349 324 264 197 212 177 _ 54 32 31
Années 1975 1982 1990 1999 2006 2007 - - - -
Population 46 31 48 44 71[12] 75[13] - - - -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Insee[14], EHESS[15]

En 1946, Meyronnes est recensée avec Barcelonnette.

Courbe d'évolution démographique de Meyronnes depuis 1765

Lieux et monuments

  • Les ouvrages de la ligne Maginot alpine : ouvrage de Roche-la-Croix, ouvrages de Saint-Ours Haut et Saint-Ours Bas
  • Église Saint-Donat (XIXe siècle)
  • Église Saint-Jean-Baptiste (1857) à Certamussat (ancienne paroisse indépendante)
  • Église Saint-Ours au hameau de Saint-Ours (1773)
  • Route stratégique

Sur la maison Cogordan se trouve un cadran solaire daté de 1718[16].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles de Wikipédia

Liens externes

Sources

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
  • Xavier Balp, "Barcelonnette en Haute-Provence"

Notes

  1. a et b François Arnaud, Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris : Champion, 1920 - Réédité en 1973, Marseille : Laffitte Reprints
  2. a et b Jean-Rémy Fortoul, Ubaye, la mémoire de mon pays : les gens, les bêtes, les choses, le temps, Barcelonnette : Sabença de la Valeia/Mane : Alpes de Lumière, 1995. 247 p., (ISBN 2-906162-28-0 et 978-2-9-06162-28-0)
  3. a, b, c et d Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  4. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 332
  5. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes § 2182, p 120
  6. a et b Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 183
  7. Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 12 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  8. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  9. M. Villard, « La guerre de 1939-1945, la Résistance et le débarquement en Provence », carte 195 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  10. Site de la préfecture des AHP
  11. Jean Jacques est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jacques Chirac (RPR) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1067, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  12. Insee, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  13. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  14. Meyronnes sur le site de l'Insee
  15. EHESS, notice communale de Meyronnes sur la base de données Cassini, consultée le 27 juillet 2009
  16. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 448

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Meyronnes de Wikipédia en français (auteurs)

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