Marc-Édouard Nabe

Marc-Édouard Nabe
Marc-Édouard Nabe
Marc-Édouard Nabe lisant La Peau de Curzio Malaparte devant la villa Malaparte à Capri, en Italie.
Marc-Édouard Nabe lisant La Peau de Curzio Malaparte devant la villa Malaparte à Capri, en Italie.

Activités écrivain,
peintre,
musicien
Langue d'écriture français
Genres romans, essais,
autobiographie,
contes, poésie,
journal intime
Distinctions Prix Paris-Première 1996 pour Inch'Allah (Journal intime Tome III)
Œuvres principales
  • Au Régal des vermines
  • Kamikaze
  • Alain Zannini
  • J'enfonce le clou
  • Journal intime (4 tomes)
  • L'Homme qui arrêta d'écrire
Compléments
  • Publia des tracts sur des sujets d'actualité (8 parus, de 2006 à 2009)
  • Publie dorénavant ses propres livres (depuis janvier 2010)

Marc-Édouard Nabe, de son vrai nom Alain Marc Édouard Zannini, est un écrivain français, né le 27 décembre 1958 à Marseille. Il est également peintre et guitariste (rythmique) de jazz, notamment auprès de Marcel Zanini, son père.

Sommaire

Biographie

Jeunesse et premières publications

Marc-Édouard Nabe, né sous le nom d'Alain Zannini le 27 décembre 1958 à Marseille, est le fils du musicien de jazz gréco-turco-italien Marcel Zanini et de Suzanne Zannini. Il grandit dans un quartier populaire de Marseille. En 1969, sa famille s'installe à Boulogne-Billancourt. Peu de temps après, la chanson Tu veux ou tu veux pas apporte le succès à Marcel Zanini. Par l'intermédiaire de son père, il côtoie aussi dès sa jeunesse de grands musiciens de jazz, mais également des peintres, Siné et les journalistes et dessinateurs d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo.

Le pseudonyme de Nabe date de son adolescence (1973). « Nabe » est un diminutif de « nabot », auquel il ajoute « Marc-Édouard » qui sont ses deux autres prénoms (Interview de Marc-Édouard Nabe sur ina.fr, Tout le monde en parle, 17 novembre 2001 [vidéo]).

À seize ans (1974-1975), le 23 janvier 1975, il publie un dessin en couverture de Libération. Il collabore à plusieurs numéros d’Hara-Kiri, en y publiant des dessins en couleur.

En 1976, il participe à l'enregistrement d'un disque de son père aux côtés de Sam Woodyard et de Milt Buckner, où il joue de la guitare rythmique dans un morceau qui sera longtemps le titre prévu pour Au Régal des vermines avant de devenir celui du premier tome de son journal intime : Nabe's Dream.

En 1980, il rencontre Hélène Hottiaux avec qui il aura un fils, Alexandre.

Au Régal des vermines

Son premier livre, Au Régal des vermines, est publié le 25 janvier 1985 chez Bernard Barrault. Dans le milieu littéraire français, cette œuvre reçoit un accueil contrasté[1],[2]. Nabe y fait part de son admiration pour des auteurs comme Céline, Rebatet, ou encore Bloy. Le bloyisme de Nabe est reconnu par l'universitaire Pierre Glaudes[3] et contesté vingt ans plus tard par le critique Juan Asensio[4]. Dans ce livre, Nabe aborde également, entre autres, les thèmes du jazz, de l'homosexualité, des parents, de la femme, de la rencontre amoureuse, du sionisme et du racisme.

Le livre crée une polémique et, à la suite de l'émission de Bernard Pivot Apostrophes à laquelle Nabe avait été invité[5], Georges-Marc Benamou s'introduit sur le plateau et assène plusieurs coups de poing au visage de l'écrivain. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a par ailleurs assigné Marc-Édouard Nabe et son éditeur en suppression de passages qu'elle estimait relever de la « provocation à la haine raciale[6] ». La défense de ces derniers est assurée par l'avocat Thierry Lévy. La LICRA est finalement déboutée en appel[7], puis en cassation le 8 février 1989[8] le juge ayant admis la prescription invoquée par la défense. Lors de l'émission, Marc-Edouard Nabe avait tenu des propos provocateurs sur l'organisation anti-raciste : « La Licra, vous savez ce que c'est ? Ce sont des gens qui se servent du monceau de cadavres d'Auschwitz comme du fumier pour faire fructifier leur fortune ».

Son deuxième livre, Zigzags (1986), est un recueil de textes de divers genres (essais, nouvelles, poèmes en prose, etc.). Il publie la même année un livre de jazz (L'âme de Billie Holiday), puis un recueil d'aphorismes (Chacun mes goûts) et travaille à son premier roman, Le Bonheur, l'histoire d'une quête moderne sur la peinture de la Renaissance italienne[9]. Il écrit aussi des chroniques pour le festival Nancy Jazz Pulsations.

À l'occasion du bicentenaire de la Révolution française et contre les célébrations qui sont alors organisées, il publie en 1989 La Marseillaise, texte sur le morceau éponyme du saxophoniste de free jazz Albert Ayler.

À cette même époque, il participe à L'Idiot international de Jean-Edern Hallier. Il y attaque avec violence des personnalités comme Élisabeth Badinter[10], Serge Gainsbourg[11] ou l'abbé Pierre[12]. Ce dernier texte en particulier crée un tollé jusqu'au sein de la rédaction de l’Idiot : Hallier soutient Nabe contre sa propre équipe et publie un texte de défense de l'article dans le numéro suivant[13]. En février 1990, sa dernière collaboration à ce journal est « Rideau », pamphlet sur l'univers médiatique qui sera par la suite édité aux éditions du Rocher. De septembre à décembre 1991, il écrit dans L'Imbécile de Paris.

Du Journal intime aux « tracts »

À partir de 1983, il tient un journal intime dont le premier tome sera publié en 1991 aux Éditions du Rocher. Ce journal s'arrête à la naissance de son fils Alexandre en septembre 1990.

Il publie en 1991 le récit de son séjour en Turquie en quête de ses racines : Visage de Turc en pleurs. Il part à Jérusalem faire sa communion. Il tire un livre de ce voyage : L'âge du Christ (il a 33 ans au moment de ce voyage). La publication de son Journal intime lui vaut de solides inimitiés de certaines des personnes qui y figurent[14]. Il publie un roman sur l'épouse de Céline, Lucette, donne une conférence à l'Institut catholique de Paris sur Léon Bloy[15] ou, dans un hôtel de Tunisie, sur Bernanos[16].

En 1998, Nabe écrit un roman sur le suicide, Je suis mort.

Il publie un recueil d'articles (Oui et Non), de contes (K.-O. et autres contes), de poésies (Loin des fleurs) et d'interviews (Coups d'épée dans l'eau). Parallèlement il collabore à Paris-Match[17], à la revue L'Infini, ainsi qu'à d'autres publications[18].

En 2000, son ami Stéphane Zagdanski le met en scène dans son roman Pauvre de Gaulle !. Nabe réagit en écrivant Mon meilleur ami, texte qui sera publié dans la revue de Philippe Sollers, L'Infini. La même année, la publication du quatrième tome de son Journal intime est très mal reçue par nombre de critiques, comme Michel Polac ou Albert Algoud[14],[19]. Il part alors sept mois dans l'île de Patmos. Il publie à son retour Alain Zannini, roman commencé dans l'île et construit, selon les mots de l'auteur, en écho au dernier livre du Nouveau Testament[20].

Le 7 avril 2001, il brûle son journal intime, se justifiant ainsi :

« J'ai brûlé mon Journal pour plusieurs raisons, confie Nabe. Techniques : j'avais besoin d'accomplir cet acte dans le réel pour transformer l'écriture diariste en écriture romanesque. Sentimentales : la publication de ce journal avait fait trop de mal à mes amis et, pour leur épargner d'autres blessures, j'ai préféré le sacrifier (on dira après que je n'ai pas le sens de l'amitié !). Esthétiques : l'apparition sur Internet des blogueurs racontant leur vie a diminué l'intérêt que je prenais à exposer la mienne en librairie. Professionnelles, enfin : en 2001, j'ai senti que le monde de l'édition allait m'empêcher bientôt de publier mon Journal, ce qui n'a pas traîné : à peine Jean-Paul Bertrand avait-il vendu le Rocher en 2005 que les repreneurs m'ont signifié qu'ils supprimaient le tome V prévu, sans s'apercevoir que je l'avais fait moi-même ! Si j'avais aujourd'hui des milliers de pages de Journal en réserve, personne ne pourrait les éditer, et pas seulement à cause de questions juridiques... Ce n'est pas un des moindres paradoxes de la situation qu'à notre époque, où n'importe qui peut publier un livre, ce soit pour moi devenu réellement impossible. On a tellement désiré que j'arrête d'écrire que ça a fini par arriver. Pour survivre, je suis obligé de vendre les tableaux que j'ai peints tout au long de ma vie[21]... »

Les attentats du 11 septembre 2001 lui inspirent un pamphlet intitulé Une lueur d'espoir.

Il publie ensuite un nouveau journal La Vérité, pour lequel le terroriste Carlos écrit des éditoriaux depuis sa cellule. Les articles de la Vérité sont repris en volume dans J'enfonce le clou.

En 2003, après avoir lancé un appel aux artistes français à le rejoindre[22], Nabe part à Bagdad pour protester contre la guerre qui commence. À l'issue de ce voyage, il écrit Printemps de feu, qui sera très mal reçu en France par certains critiques[23], mais salué par d'autres au Moyen-Orient[24].

Vingt ans après sa parution, son premier livre, Au Régal des vermines, est republié aux éditions Le Dilettante avec une préface inédite intitulée « Le Vingt-septième Livre ». Mettant en parallèle son destin et son échec éditorial avec la réussite de Michel Houellebecq qu'il côtoyait en tant que voisin d'immeuble[25], il y annonce son intention de mettre un terme à sa carrière d'écrivain.

En octobre 2006 paraît chez Léo Scheer un recueil de Morceaux choisis, cinq cents pages de passages sélectionnés dans toute l'œuvre par l'auteur et par Angie David et répartis en vingt-six thèmes sous la forme d'un abécédaire.

De son procès avec les éditions du Rocher à janvier 2009[26], Nabe s'exprime, au travers de tracts affichés, sur des sujets d'actualité (l'élection d'Obama, l'éviction de Siné du journal Charlie Hebdo, etc.), distribués gratuitement et disponibles sur son site officiel. S'il en encourage la diffusion, Nabe interdit toute publication payante de ce mode de diffusion. L'équipe qui compose, imprime et diffuse les tracts demeure anonyme.

En septembre 2009, Nabe apparaît aux côtés de Philippe Vuillemin dans le documentaire Choron, dernière de Pierre Carles, pour évoquer ses souvenirs sur le Professeur Choron ainsi que donner son avis sur le changement de ligne éditoriale de Charlie Hebdo depuis l'arrivée à sa tête de Philippe Val.

« L'anti-édition »

Nabe ouvre en 2010 sa plateforme internet consacrée à l'auto-édition, terme qu'il réfute cependant au profit de celui d'« anti-édition ». Suite au procès qu'il intenta aux éditions du Rocher, il récupéra les droits d'auteur de 22 de ses livres (sur 27 parus jusqu'alors), livres qu'il entend ainsi rééditer : « au lieu de toucher mes misérables 10 % de droits d'auteur, désormais, je serai à 70 %[27] ».

Le 14 janvier 2010 paraît L'Homme qui arrêta d'écrire, le premier livre de Nabe en auto-édition. C'est un roman de 694 pages qui raconte la vie possible de l'auteur s'il avait arrêté d'écrire : une longue traversée de Paris et du monde contemporain[28].

Ce livre rejoint la troisième et dernière sélection du prix Renaudot qui sera toutefois attribué à Virginie Despentes pour Apocalypse bébé paru chez Grasset.

Le 7 octobre 2011, il publie L'Enculé, le premier roman sur l'affaire Dominique Strauss-Kahn.

Controverses

Les écrits de Nabe, au ton volontiers provocateur et agressif, lui ont valu un certain nombre de polémiques. À l'occasion de la sortie de son livre Au régal des vermines en 1985, il fut accusé publiquement d'antisémitisme et fut physiquement agressé par Georges-Marc Benamou après son passage à Apostrophes.

Lors du passage de Nabe dans l'émission de Laurent Ruquier On a tout essayé le mercredi 18 octobre 2006 à l'occasion de la parution de Morceaux choisis, le chroniqueur Gérard Miller lit des extraits d’Au régal des vermines, republié en 2005[29]. Nabe a alors quitté le plateau après s'être plaint du traitement des écrivains à la télévision, sous les huées et les applaudissements mêlés du public. Le webmaster du site de ses lecteurs, suite à la réaction de nombreux lecteurs, publie sur Internet une réponse qui compare les passages dénoncés par Miller avec les extraits écrits par Nabe[30].

Lors d'un entretien avec Frédéric Taddeï dans l'émission Paris Dernière, Nabe a défendu la légitimité des orientations d'Oussama ben Laden, qui relèveraient avant tout de l'ordre de la légitime défense : Ben Laden « veut simplement punir les méchants qui se permettent de massacrer les terres des musulmans — qui sont ses frères — et qui se comportent comme des porcs sur toute la planète depuis des centaines d'années ».

En mars 2010, il prend position en faveur de Claude Lanzmann lors de la polémique qui oppose ce dernier à Yannick Haenel au sujet du roman Jan Karski[31].

Œuvres

Essais

Romans

Journaux intimes

Nouvelles

Poèmes

Études

Anthologie

Presse

  • L'Éternité
  • La Vérité

Tracts

  • Zidane la racaille
  • Les Pieds Blancs
  • Et Littell niqua Angot
  • Représente-toi
  • La Bombe de Damoclès
  • Le Ridicule tue
  • Sauver Siné
  • Enfin nègre !

L'ensemble des tracts est en accès libre sur le site des lecteurs de Marc-Édouard Nabe.

Textes

Préfaces

Programmes de la cinémathèque française

  • « Le Klaxon du fanfaron », rétrospective Dino Risi, mars–Avril 2003.
  • « Le temps de voir et d'aimer Douglas Sirk », octobre-décembre 2005.
  • « Le Cauchemar Duvivier », mars-mai 2010.

Discographie

Voir aussi

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Enregistrements vidéos

Liens externes

Notes et références

  1. « Il est très naturel de ne pas aimer Nabe. On peut le trouver abject et même totalement dégueulasse. [...] On peut aussi lui reconnaitre des dons : le comparer à un virus ou à Attila » (Frédéric Ferney, Le Nouvel Observateur, 1er mars 1985).
  2. « Reste l'essentiel : la promesse souvent tenue, qu'un écrivain, un vrai de vrai, est né. [...] Bientôt les coups du sort l'amèneront à descendre en lui-même. Alors il sera de son temps. Terriblement. » (Gérard Guéguan, Sud-Ouest Dimanche, 3 mars 1985).
  3. « Parmi les plus jeunes, il y a évidemment Marc-Édouard Nabe, amateur et propagateur de Bloy. Lui-même tient un Journal, sinon inspiré du moins nourri de la lecture du Journal de Bloy. » « Entretien avec Pierre Glaudes », blog de Juan Asensio, « le Stalker », 1er avril 2004.
  4. « [Nabe] ne parvient guère à nous suggérer l'existence d'une autre vérité par-delà le miroir déformant de l'apôtre, vérité qui [...] était l’unique nourriture de Bloy. » « Marc-Edouard Nabe, le si peu bloyen », ibid.
  5. Extraits de l'émission Les Mauvais sentiments du 15 février 1985 disponibles sur le site des archives de l'INA.
  6. Extraits de l'émission Épisodes convulsifs de l'histoire du monde du 22 février 1985, ibid.
  7. Cour d'appel de Paris, 1ère Chambre - section A, 1er janvier 1987
  8. Cass. 2ème Ch., 8 février 1989, N° 87-12.836
  9. Émission Apostrophes du 8 janvier 1988.
  10. L'Idiot international, n°14, 16 août 1989.
  11. L'Idiot international, n°24, 25 août 1989.
  12. L'Idiot international, n°25, 1er novembre 1989.
  13. L'Idiot international, n°26, 8 novembre 1989.
  14. a et b Michel Polac et Albert Algoud sur Nabe dans l'émission La partie continue sur France Inter, juin 2000.
  15. Le bras de mon fils, conférence prononcée le 30 novembre 1996.
  16. Bernanos au terminus, conférence prononcée le 24 juillet 1998 à l'hôtel Shalimar d'Hammamet (Tunisie).
  17. « La montagne violée », « Addio Fabbio », « Conjugalement incorrect », « Le carnaval des enculés », « Sandrine et Virginie », etc. Articles rassemblés dans Oui et Non.
  18. Articles rassemblés dans les recueils Oui et Non.
  19. « Un ami m'a joué un sale tour : il m'a envoyé une photocopie des pages du Journal de Nabe. J'ai passé une nuit blanche avec l'envie de vomir. Je ne devrais pas parler de cette raclure de bidet, il pourrait s'en servir pour faire sa pub, mais je suis ahuri qu'un éditeur paye ce type pour écrire ça... » (Michel Polac, Charlie-Hebdo, 17 mai 2000).
  20. Jean-Luc Douin, « Dufreigne et Nabe, au jeu du double moqueur », Le Monde, 25 octobre 2002.
  21. Jérôme Dupuis, Nabe : «Pourquoi j'ai brûlé mon Journal intime», Lire, mars 2007.
  22. « Tous à Bagdad », in La Vérité, 12 mars 2003.
  23. Nelly Kaprielian, Les Inrockuptibles, 10 septembre 2003 ; Olivier Maison, Marianne, 22 septembre 2003.
  24. Scarlett Haddad, L'Orient-Le Jour, 11 octobre 2003.
  25. « Houellebecq lui-même me l'avait bien expliqué :
    – Si tu veux avoir des lecteurs, mets-toi à leur niveau ! Fais de toi un personnage aussi plat, flou, médiocre, moche et honteux que lui. C'est le secret, Marc-Edouard. Toi, tu veux trop soulever le lecteur de terre, l'emporter dans les cieux de ton fol amour de la vie et des hommes !... Ça le complexe, ça l'hu­milie, et donc il te néglige, il te rejette, puis il finit par te mépriser et te haïr...
    Michel avait raison. Un best-seller a toujours raison.
    Dire qu'on habitait au 103, rue de la Convention, Michel et moi... Chacun dans un immeuble, face à face. On avait la même adresse ! », Le Vingt-Septième livre, préface à la réédition du Régal des vermines, Le Dilettante, 2005.
  26. Biographie sur sa plateforme de vente en ligne.
  27. Jérôme Dupuis, « Nabe l'antiéditeur », l'Express, 7 janvier 2010.
  28. Lionel Chiuch, « Nabe lance un pavé dans la mare éditoriale », La Tribune de Genève, 5 février 2010.
  29. « Depuis toujours, je suis raciste. J'espère que les Noirs vont finir par enculer les blancs » ; « les pédés, je les hais » ; « je ne m'excite pas trop sur les attentats antisémites de ces dernières années : ce ne sont que des rots bruyants. »
  30. « Un stalinien et un pédophile employés par le service public ! » consulté le 28 mai 2010, site de Marc-Édouard Nabe.
  31. « Claude Lanzmann est mon ennemi idéologique. Il est sioniste alors que je suis antisioniste, il est antipathique et dogmatique. Il a fait de la Shoah sa chose. Si on m'avait dit qu'un jour je le soutiendrais, je ne l'aurais jamais cru ! Et pourtant, concernant l'affaire Karski, Lanzmann a raison. En affirmant que le livre de Yannick Haenel est un “faux roman”, le vieux Lanzmann a révélé la supercherie et mis le doigt sur le vrai problème de fond. A travers la question de la falsification historique se pose celle du rapport à la vérité dans la littérature. Jan Karski lui même m'intéresse assez peu, mais je pense, comme Claude Lanzmann, que c'est un peu gros, comme le laisse entendre Haenel, de faire passer les Américains pour les complices de l'extermination des juifs. La vérité, c'est qu'ils s'en foutaient ou qu'ils n'y croyaient pas. Il y a suffisamment de raisons de haïr les Américains pour ne pas en rajouter. », « Marc-Edouard Nabe : “Lanzmann a raison” », in Le Point, 25 mars 2010. Lire en ligne.
  32. Patrick Besson, « La fortune de Nabe » sur http://www.lepoint.fr, 27/10/2011. Consulté le 8/11/2011
  33. Pierre Ancery, « Nabe : «DSK, c'est moi !» » sur http://bibliobs.nouvelobs.com, 8/11/2011. Consulté le 8/11/2011

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