Léon Gastinel

Léon Gastinel
Nom de naissance	Léon Gustave Cyprien Gastinel
Naissance	15 août 1823 Villers-les-Pots,  France
Décès	18 octobre 1906 Fresnes,  France
Activité principale	Compositeur, violoniste
Maîtres	Jacques Halévy

Léon Gustave Cyprien Gastinel est un violoniste et compositeur de musique français, né à Villers-les-Pots en Côte-d'Or le 15 août 1823 et décédé à Fresnes le 18 octobre 1906.

Biographie

Il entre au Conservatoire de Paris et porte le n° 10 au Concours d'essai pour le grand prix de composition musicale et suit l'enseignement de Jacques Halévy. En 1846, il remporte le Grand-Prix de Rome avec Cantate pour Vélasquez.

Il a habité au n°5 de la Rue Michelet (6^e arrondissement de Paris)

Sélection d’œuvres

Il a écrit deux symphonies et quatre oratorios, trois grand spectacles, plusieurs opéras et opéras-comiques, une symphonie concertante pour deux violons avec orchestre, deux ouvertures et de nombreuses musiques de chambre.

Oratorios

• Le Dernier Jour ;
• Les Sept Paroles du Christ ;
• Saül ;
• La Mer ;

Opéra

• Le Roi ménestrel, opéra dont il est également le librettiste ;
• Le Miroir, 1853 ;
• L’Opéra aux fenêtres, opérette en 1 acte, créée le 5 mai 1857 au théâtre des Bouffes-Parisiens, sur un livret de Ludovic Halévy ;
• Titus et Bérénice, opérette bouffe en 1 acte, œuvre d’Édouard Fournier, créée le 12 mai 1860 ;
• Le Buisson Vert, opéra-comique en 1 acte, paroles de Mr de Fonteilles, représenté au Théâtre-Lyrique le 15 mai 1861 ;
• Le Barde, créé à Nice, 1896 ;
• L'Opéra aux fétiches ;
• La Kermesse, 60 représentations au Théâtre Lyrique ;
• Eutatès ;
• Ourania ;
• La Dame des Prés ;
• La Tulipe Bleue ;
• Les Trois Commères.

Ballets

• Le Rêve, créé le 9 juin 1890 sur un livret de Édouard Blau et une chorégraphie de Joseph Hansen^[1]. La mikagouva, danse pantomime japonaise, est interprétée par Rosita Mauri.

Messes

• Messe Solennelle, créée à l'église Saint-Vincent-de-Paul à Paris le jour de la fête de la Purification, 1859 ;
• Nouvelle Messe Solennelle, qualifiée d’« œuvre remarquable » par Hector Berlioz, 1860.

Mélodies

• 6 mélodies sur des paroles de Charles Potron^[2].

Hommages

• Une rue de Dijon, porte son nom.

Correspondances

• Deux lettres autographes, signées de deux pages, 6 In-8, dont une avec ses initiales gauffrées, une enveloppe timbrée et des restes d'étiquette sur une lettre.
• Concernant le 3e acte de son opéra peut être le Buisson Vert qui date de cette année 1861:

"Cher collaborateur,

Cette disposition est heureuse pour ma misique, et je me permettrai d'insister pour que vous vouliez bien conserver la longueur des vers, et aussi les deux idées qui commencent et qui finissent le couplet; et qu'au second, ces deux pensées se retrouvent encore aux mêmes endroits avec une poésie différente, si vous le jugez convenable, mais toujours la situation du rameur habile indiquée[...]". La seconde lettre concerne la publication de mélodies (vente Marelibri)

Bibliographies

• Félix Clément & Pierre Larousse: " Dictionnaire ou Historique des Opéras ", Slatkine, 1999-955 p.
• Sybille Bellamy-Brown: " Procès verbaux de l'Académie des beaux arts de 1845-1849 ", Paris École des Chartes 8 vol, (vol 8) Paris 2008.
• A.N.;F21 4668-Lettre adressée par Mr le secrétaire général de la Présidence au sous -secrétaire d'Etat des Beaux-Arts le (2/03/1905)
• Charles Bergmans: " La Musique et les Musiciens" Bibliobazaar, LLC, 2008, 464 p.

Notes et références

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